Chapitre 6: Come back

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"La maladie la plus constante et la plus mortelle, mais aussi la plus méconnue de toute société, est l'indifférence." Abbé Pierre

" Abbé Pierre

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Samedi

13:27

Williams house

2 jours. 2 jours que je fréquente à nouveau cette maison me rappelant trop de bon souvenirs pour être drôle. 2 jours que je dresse le lit où cette scène des plus horrible c'est produite. Et enfin, 2 jours que je vie dans le silence.

En effet, depuis que je suis revenu dans cette maison j'ai perdu la voix. J'ai perdu toute envie. Manger, dormir, ou même sourire ne signifie plus rien pour moi. Une de ses jours je crois que je serais anorexique à force. Lorsque mon ventre cri famine, je me dis intérieurement.

《Tu as déjà vécu pire .》

Je ne saurais dire moi-même pourquoi je m'inflige ça à moi-même. Et surtout au bébé.
La bouloir émet un sons perçant. Signe que l'eau est assez chaude. Je la saisie et verse son contenu dans la tasse en porcelaine où se trouvait déjà du thé. C'est alors que j'ai ressenti comme un pincement insistant au ventre.

Je grimace douloureusement et essaye de faire comme si de rien n'était. La douleur s'apaise peu à peu.
La tasse en main, je me dirige vers mon patron qui est entrain de signer des milliers de papiers. Je pose la tasse sur la table et fais mine de repartir à mes occupations.

-Merci. À dit Henry.

Comme par hasard, ces crampes insupportable ont reprit. Je grimace et gémis de douleur alors qu'Henry lâche son stylo et se précipite vers moi. Sa main me tien par la hanche alors que je me tord de douleur. Je retire sa main de ma hanche pour lui faire comprendre que je ne veux pas qu'il me touche.

Pendant que je fais mon malin, mes crampes deviennent de plus en plus forte et je finis par tomber dans les pommes.

je me réveille doucement malgré la lumière qui agresse mes yeux. Je me redresse assez facilement et regarde autour de moi. Henry est à mon chevet.
J'essaye de me remémorer ce qui c'est passé. Tout me reviens en tête.
Henry se réveille à l'entente des froissements des draps. Son visage inquiet en face de moi.

-Comment te sens-tu ?

Je tourne la tête. Je préfère avoir une vue sur la table de nuit vide que sur son visage abominable.

Au bon moment, l'infirmière entre en salle, des papiers à la main. Toujours vêtu de son uniforme blanc comme neige.

-Monsieur, Madame : nous avons les résultats des examens. Votre femme ici présente-

-Ce n'est pas mon mari. La coupais-je pour que tout soit bien claire.

Henry baisse la tête.

𝐁𝐞𝐟𝐨𝐫𝐞 𝒂𝒏𝒅 𝑨𝒇𝒕𝒆𝒓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant