𝐁𝐞𝐟𝐨𝐫𝐞 𝒂𝒏𝒅 𝑨𝒇𝒕𝒆𝒓

Chapitre 1: hapiness

"Le travail pense, la paresse songe."

Mercredi 21 février 2019

6:02

J'étais à peine éveillé que le soleil caressait déjà mes yeux. De si bon matin, l'odeur de l'humidité étouffe mes narines. Avec le temps , je m'y suis habitué.
Moi, Éva. 22 ans. Je suis orpheline de père. Cela fait déjà 2 ans qu'il nous à quitté, suite à une maladie qui m'est jusqu'à lors inconnue. Il est parti en laissant derrière lui des enfants malheureux. Comme des poussins sans nid, sans chaleur.
Son départ à causé un grand vide dans mon cœur. Cet homme était mon père, mon mentor, mon soutien, mon confident et mon meilleur ami, mon seul ami. C'était un homme bon, qui pensait toujours à ses enfants avant tout. C'est bien pour cela que ma mère et lui étaient en froid. Elle l'accusait de nous aimer plus qu'elle. Et toute la haine et la jalousie qu'elle approuvait, j'en subissais les conséquences.
Celle que j'appelle ma mère n'est en réalité que ma belle-mère. Elle à été contrainte de m'accepter dans la famille par amour pour mon père. J'avoue que je doute fort de son amour envers papa car ma chère mère fait défiler des centaines d'hommes à la maison.
J'aurais très bien pu comprendre qu'elle se remette en couple, non pas avec plusieurs mais avec un seul homme.
Mis à part ma relation délicate avec ma mère, je dois m'occuper de ma petite famille composée de 1 frères et 1 sœur. Ce sont mes petits protégés. Je les aime comme une mère poule aime ses petits. Et je les protège qu'une poule protège ses poussins. J'essaye tant bien que mal de leur apporter tout l'amour que leur mère n'arrive pas à leur donner par pure jalousie

- Encore une journée remplie de recherche.
M'exclamais-je en étirant mes muscles rongés par tous les efforts physiques que j'ai fournis ces derniers jours.

Je fais ma toilette, m'habille et regarde dans mon agenda avant d'aller faire la cuisine. Ça, c'est la scène qui se produit chaque jour depuis déjà 1 an.
Aujourd'hui J'ai un rendez vous avec un certain Henry Williams. Il a l'air très riche ou plutôt il l'est. Ça fait plusieurs mois que je suis au chômage. Malgré mes nombreux diplômes je suis ainsi. Mon père s'est battu pour que je puisse terminer mes études. Et il à réussi. Je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu'il a fait pour moi.
《 c'est normal trésor, tu es mon enfant 》C'est la phrase qu'il ne cessait de me répéter à chaque fois que je lui disais merci. Cet homme s'est toujours surpassé pour moi. Cependant, je crains que tous les efforts qu'il a fourni n'ont servi à rien. Je me fais toujours viré pour une raison qui m'est inconnue. Peut être que je porte la poisse? Je ne saurais le dire. Mais tout ce que je sais, c'est que c'est injuste ce qu'il m'arrive. Une diplômée sans travail.
Après avoir fini de faire la cuisine et le ménage je passe chez mon petit ami avant mon entretien d'embauche. Celui-ci débute à 10 heure, juste le temps de passer un petit coucou à mon petit ami.
Je toque à la porte et celle-ci s'ouvre par l'intermédiaire de mon copain. Je saute immédiatement dans ses bras quand je vois son visage.

- Bonjour chérie !

Il pose ses mains sur mes hanches et dépose un vif baiser sur mes lèvres qui réclamait les siennes depuis ce matin.

- Bonjour mon cœur.

- ça va?

- super et toi?

- Bien. Maman est dans sa chambre, elle s'est réveillé avec la hâte de te voir.

- Vraiment ? Quel honneur !

David est tout pour moi. C'est le seul mis à part mes frères et sœurs qui m'apporte son soutien. Et sa maman C'est comme la maman que je J'ai jamais eu. Elle me traite comme sa fille et ne cesse de me répéter qu'elle l'apprécie énormément. Tout comme moi pour tout dire.
Je me précipite vers sa chambre pour la saluer et papoter un moment avec elle. C'est toujours un plaisir de discuter avec elle.
Au bout d'une heure après avoir fait quelque chose à manger pour eux , je me vois contrainte de partir pour mon entretien d'embauche.
Pendant mon trajet je pensais que le temps passait à toute vitesse. Alors je me mets à marcher le plus rapidement possible. Je n'ai absolument pas envie d'arriver en retard. Ça fera mauvaise impression dès le premier rapport.
Je continue donc sur cette cadence mais arrivé dans le quartier où réside Mr Williams je rends mes pas plus lents pour observer du mieux que je peux chaque maison.
Cet homme est vraiment très riche. Dégoter un boulot ici c'est le jackpot. Je pourrai enfin envoyer mes frères et sœurs dans une école digne de ce dont et assurer leur avenir. Peut-être ne devrais-je pas trop espérer. Ça porte malheur déjà que la chance n'est pas de mon côté
Une fois devant la maison j'étais surprise de ne pas voir la file d'attente. Je sonne et un monsieur m'ouvre. C'est sûrement lui vu la façon dont il est habillé.

- Bonjour mademoiselle. me dit-il en souriant et me tendant la main pour me saluer.

Devant moi se tenait un homme élégant. Vêtu d'un costard cravate bleu qui mariait parfaitement avec la couleur de ses yeux. Bleu comme l'océan. Un océan où je me suis perdu dès que je l'ai vu. Ses lèvres s'étirent, laissant place à un sourire sans pareil. Un sourire qui laissait voir ses canines. La beauté de cet homme était sans mot.

- Bonjour monsieur.

- vous êtes en avance.

- C'est l'habitude.

- Entrez je vous en prie.

- Merci.

J'entre et reste la bouche ouverte en voyant la grandeur et la luxure de la maison.
J'étais ébahi. Il l'a sûrement remarqué.

- Bienvenue chez moi! Il a dit accompagné de petits gestes.

Je le regarde plus que surprise et il me rend un verre de jus de fruit et une chaise. J'accepte et prends place. Il prend place en face de moi et engage la conversation.

- J'ai vu dans votre CV que vous avez beaucoup travaillé dans ce domaine.

- oui en effet.

- justement ce dont j'ai besoin.

- Puis-je savoir combien vous êtes dans cette maison. Demandais-je.

- 2 personnes. Ma fiancée et moi.

- d'accord.

- Et vous?

A ma grande surprise, ce monsieur a décidé de ne donner un assez gros salaire pour ce petite boulot juste à cause du nombre de personnes composant ma famille. Je me sentais gêné d'accepter ce genre de choses donc je décline l'offre mais il instant encore et encore.

-  j'insiste. Je me suis renseigné sur vous Mlle Eva Brown. Vous ne venez pas d'une grande famille et vous êtes en difficulté financière. Je suis passé par là moi aussi avant d'être ce que je suis aujourd'hui.

Après ça, il m'informait une fois de plus que je devais passer 4 nuits dans cette maison, ce qui était déjà écrit dans l'annonce. Surprise de voir qu'il me tend quelque chose, je le saisis sans vraiment y penser et me rends compte qu'il s'agit d'argent.

possible.Je rougis et m'incline presque avant de lui prendre la main en lui disant merci. Il me répond du singe et me dit que ça lui fait plaisir. Cet homme est une bénédiction du ciel. Je crois même qu'il à été envoyé par Dieu.
C'est avec le cœur tendu et rempli de joie que je rentre chez moi. Je peux enfin prendre soin de ma famille comme il se doit. Je ferai tout mon possible pour garder ce travail le plus longtemps possible.