𝙿𝚜𝚢𝚌𝚑𝚘

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Même en essayant de comprendre ce que ça disait je ne comprenais pas beaucoup de chose, je me concentrait donc sur le plus important de ce que j'avais compris, et me dirigea vers mon lustre et l'arracha du plafond... Dans ma tête le rendu était stylé, mais en vrai je me prenait juste des débris dans la gueule et ça faisait un boucan pas possible. Je toussa et secoua la poussière avec ma main droite puis commença les recherches...
*
Il y avait une clef, je ne savais pas à quoi me servait les autres indices mais je me précipita sur la porte, et heureusement, la clef était la bonne. Une fois la porte ouverte, je vis mon père et Luc attaché à la même chaise. Luc s'était fait amputer une main, mon père lui avait du sang séché sur tout le visage. Ma belle mère était sur une autre chaise en face d'eux, à peine eu-je ouvert la porte que celle-ci me regarda droit dans les yeux. « Dit donc... Tu as une sale mine Ana. » prononça t-elle en se levant de son siège, « Qu'est ce que vous leurs avait fait ?! » hurlais-je dans la pièce. Elle détourna le sujet, « Assis toi, nous allons discuter »
À ce moment là je compris très bien que ce n'était pas une proposition, je pris donc place sur une des chaises qui était assez éloigné d'elle.
« Tu dois te demander ce que tu fais ici depuis le début, non ? », je me contenta d'acquiescer, puis elle reprit : « Je veux simplement jouer avec toi. », je la regarda, dans mes souvenir cette femme avait quarante six ans, jouer à un jeu aussi... bizarre, et dangereux à son âge, ça sent le mytho. « Donne moi la vraie raison », « Non, tu ne le mérite pas encore. »
Comment ça je ne le méritais pas encore ? Qu'est ce que cette folle voulait que je fasse ?!
« Tue ton père, ou mon fils. » Très marrant, tuer mon père ou son fi- Quoi ?! « Comment ça votre fils ?! » Hurlais-je dans la pièce, « Pourquoi tu t'énerves ? Je vous avez pourtant laissé le temps de parler dans la chambre d'hôpital... » ajouta t-elle avec un petit rictus.
J'était perdue, je ne savais plus quoi faire... Je sentais mon visage se rider sous l'horreur que je venais d'apprendre : Luc était le fils de cette folle. Peut être quelle mentait ? C'était surtout ce que je voulais croire...
« Donc vous êtes sa mère... Et vous voulez que je le tue ? » la questionnais-je en bégayant beaucoup, « Bah oui ! Puisque je te le dis ! Tu me prends pour qui ? Tu veux prendre sa place ? » Je la regardais avec horreur, comment pouvais elle faire ça à l'enfant quelle avait mis au monde... Même si Luc m'avait rendue triste énormément de fois, ce n'était pas une raison pour faire ce que cette folle me disait. Elle me dévisagea un instant... puis ajouta : « Si tu ne le fais pas je vous tue tout les tro- », « Je vais le faire » la coupais-je en la regardant droit dans les yeux.