Chapitre I

479 18 18
                                    


Chapitre 1 :

Je sentis la chaleur du soleil sur ma peau, c'est plutôt agréable... Trop agréable même ! J'ouvris immédiatement mes yeux et me leva précipitamment vers la fenêtre.

Vanitas : Mais quelle heure est-il ?

Noé : Oh ! Vanitas, enfin réveillé ?

Je tournai ma tête en direction de la porte d'entrée, Noé dans la commissure, compléter d'un plateau repas et de cette saleté de bestiole.

Vanitas : Quelle heure est-il ?

Noé : Bonjour, et il est 10 heures passé. Thé ou café ?

Vanitas : Café sans sucre, merci.

Je m'assois sur la chaise et soupire. Noé me donna mon café, je le remerciai de nouveau. Je remarquai du coin de l'œil qu'il s'était mal coiffé, c'est plutôt mignon. Je faillis m'étouffer. Mais qu'Est-ce que je raconte encore !

Noé : " Euh, Vanitas ? Ça va ? Tu es tout rouge !

Vanitas : Oui, oui ça va...

Noé : Tu n'es pas tombé malade au moins ?

Il se leva de son siège et approcha son visage du mien. Je rougis de plus belle tout en sursautant :

Vanitas : Qu'est que tu fais ?!

Noé : Et bien je prends ta température, on est resté plus de la moitié de la nuit dehors. Le corps d'un humain est moins résistant à celui d'un vampire, non ?

Vanitas : Effectivement, mais je vais bien ! Recule maintenant !... Attend ! C'est toi qui nous a ramené à l'hôtel ?

Noé : Oui, pourquoi ?

Vanitas : Tu m'as porté ?

Noé : Je n'allais tout de même pas te traîner par terre jusqu'ici !

Vanitas : Tu m'as porté sur ton dos ?

Noé : Non, je t'ai pris dans mes bras.

Je fini cul sec mon café et parti en direction du toit, sous les interrogations de Noé. Je meurs de honte. Être porté comme une princesse dans la ville de l'amour, on ne pouvait pas faire plus stéréotyper. Manquerai plus qu'on se tienne la main sur le pont des amoureux pendant qu'on n'y ait ! Franchement ! Raarrr, je ne comprends pas pourquoi LUI, lui, lui... Son sourire gagna mon esprit. Je me rétracte sur moi-même et ferme les yeux, me laissant caresser par le halo de lumière.

Plusieurs minutes passèrent, qu'on aurait dit des heures, J'entendis sa voix, douce, chaude et sécurisante. Je ne veux pas ouvrir mes yeux, je veux qu'il continue de m'appeler. Je voudrai tout arrêter et partir, loin, très loin et, avec lui, rien que tous les deux. Pouvoir arrêter le temps, oui, qu'il s'arrête.

Noé : VANITAS ! EH OH !

Vanitas : MAIS TAIS-TOI BON SANG !

Noé : Ah... désolé...

Je l'entendais partir, partir loin de moi...

Vanitas : A...Attend Noé ! Reviens !

Je me levai d'une vitesse impressionnante, avec comme résolution de le rattraper. J'arrivai très brièvement à la fenêtre. Accroupis sur le bord de celle-ci, je le vis mettre sa veste.

Vanitas : Noé !

Noé : ...

Vanitas : je te préviens Noé, tu mets un pied, UN seul en dehors de cette porte, et je disparais complètement de ta vie !

Il s'arrêta net à l'encontre de mon discours. Il se tourna vers moi, choqué, non plutôt embrouillé par mes mots. Il n'eut pour réaction que de s'avancer vers moi, toujours accroupi sur la fenêtre.

Noé : Comment ça ? Tu me menaces ?

Vanitas : Si ça peut, alors oui.

Noé : Pourquoi es-tu si bizarre aujourd'hui ? Dis-moi !

Vanitas : Comment veux-tu que je te le disse ! Je ne sais même pas moi-même !

Noé : Comment ça tu ne sais pas !

Vanitas : Je ne sais pas, je suis perdu !

Noé : Dis-moi alors ! Ne t'enferme pas à chaque fois !

Vanitas : je... je ne peux pas t'expliquer.

Noé : Pourquoi ?

Vanitas : Parce que !

Noé : tu m'énerves !

Vanitas : c'est réciproque !

Épuisé par notre querelle, qui d'ailleurs n'a ni queue ni tête, Noé, s'assoie sur son lit. Ne savant pas trop quoi faire, je le rejoignis. Il y eut un grand vide dans la pièce. Même le chat était parti. Sûrement vers Amélia, ennuyé de notre dispute. Je regarde en direction de Noé, le nez plongé sur ses mains, qu'il tripote. Il est aussi mignon quand il boude. Je ne peux même pas m'empêcher de sourire. Il le remarqua, tourna la tête en ma direction. Il commença sa phrase mais je le retins par un baiser. Oui, je viens de l'embrassé, et j'ai aimé. Et je ne le regretterai pas.

Vanitas : Bon, je vais chercher des informations en ville.

Noé : ... Hein ? Heu... Vanitas, c.... c'était quoi ça ?

Je ne lui aie pas répondu, parce que je ne le sais même pas moi-même. 

________________________________________________________________________________

Cette histoire se trouve déjà sur un autre site d'écriture (plus d'info sur mon profile).

Ne me demander pas pourquoi j'ai décidé de mettre cette histoire sur wattpad, je ne sais pas xD. En espérant que cela vous plaise bien évidemment !  


La lune et le VampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant