La lune et le Vampire

Chapitre IV : Partie I

Chapitre 4 :

PDV Vanitas :

Comment on en est arrivé là ? Comment J'AI pu en arriver là ? Imaginez-vous, Noé et moi, enfermés et coincés dans un petit placard dans une usine abandonnée, près d'un vieux port, se cachant de malfaiteurs ne nous voulant pas que du bien. Ah, et oui, petit détail, qui est en faite très importante selon moi, je suis actuellement habillé en femme...

Un jour plus tôt :

Vanitas : Tu es sûr de toi, le Chauve ?

Dante : Mes informations son toujours fiable. Et je ne suis pas chauve, espèce de charlatan !

Noé : Mais qu'est-ce que ferait un porteur de malédiction aux alentours d'un port ?

Vanitas : Si seulement on le savait.

A vrai dire, ce n'est pas ma priorité à l'instant même. Et pour une fois, je suis bien content de voir ce crétin de chauve. La raison ? Tout simplement que Noé voulait des... câlins. Cela faisait deux jours depuis le... le baiser sur le toit de l'hôtel. Pourquoi je repense à ça ? Je cachais vite mes rougeurs aux deux autres. Heureusement, ils sont pris dans une conversation que je ne saurais de quoi cela parle. Noé est devenu très collant depuis ce jour. Il réclame sans cesse de « l'affection »... Je déteste avoir trop d'affection, même de la part de personne que j'apprécie. Et pour couronner le tout, Noé arrive à passer d'une petite bouille toute mignonne, en un loup mourant de faim, et je devins par conséquent une sorte de tarte tatin à ses yeux.

Dante : Ah ! J'ai failli oublier !

Il prit le sac qui était à ses pieds, et sortit, il faudrait me l'avouer, une très belle robe bleue nuit. Si j'avais été une femme, je l'aurais tout de suite essayé.

Vanitas : Pourquoi as-tu apporté une robe ?

Dante : Et bien... Il faut que l'un de vous deux se déguise en femme...

Vanitas : Pardon ?

Dante : Jusqu'à présent, seul des femmes ont été porté disparu.

Vanitas : Ce n'est pas mon problème ! Et je ne vais pas commencer à me travestir !

Noé : Désolé de vous dérangez... Mais je ne pense pas pouvoir rentrer dedans.

Ils se tournèrent tous les deux vers moi, un petit sourire au coin du visage. Sans avoir eu le temps de faire quoi que ce soit, Noé me prit par le poignet. Le saligot, il m'a devancé, je ne peux plus m'enfuir.

Vanitas : Bon, d'accord ! Je vais l'essayer votre fichu robe !

Je pris cette satanée robe des mains du chauve et parti en direction de la salle de bain. Je pouvais les entendre glousser à travers la porte. Ils vont me le payer. Tôt ou tard, ils verront qu'il ne faut jamais, ô grand jamais, venir m'énerver ! Je regarde une nouvelle fois le robe. Maintenant, je la trouve très laide. Je commence à me déshabiller. En mettant la robe, je ne pouvais que remarquer qu'elle m'allait parfaitement. Le chauve avait tout prévu, c'est pas possible ! Il y a même une sorte de rembourrage au niveau de la poitrine. Je ne pouvais pas arrêter ma bouche de crisper. Il faut fermer la robe par derrière. J'entrouvre la porte, et décida plus sage d'appeler Noé.

Noé : Tu as fini ?

Vanitas : ... Presque. Il faudrait que... Mais d'abord, promet moi de ne pas te moquer !

Noé : ... Je te le promets.

Vanitas : Il faudrait que tu m'aides à fermer la robe.

Mon Dieu ! Je sens le rouge me monter aux joues. J'ouvre un peu plus la porte, afin qu'il puise entrer dans la petite salle de bain. Je me sens tellement gêné que j'ai envie d'aller m'enterrer quelque part, et très vite ! Je lève le regard vers Noé, et le vois, aussi rouge qu'un piment. Je commence vraiment à avoir très chaud. Je me mis dos à lui et leva quelques cheveux afin qu'il puise avoir toute visibilité. Je l'entendis faire quelques pas et fermer la porte derrière lui. Je peux sentir son souffle contre mon oreille. Ses doigts s'amusent avec le ruban et au bout de quelques minutes, qui me paraissait une éternité, j'entendis un petit « J'ai fini ». Pourtant, aucun de nous deux n'osaient bouger. Enfin, c'est ce que je croyais. Il me prit par les hanches et me colla contre lui. Il posa sa tête contre le creux de mon cou. Ses cheveux chatouillent ma joue. Ils sentent bon.