Voici le tout premier chapitre de "Surtout, ne fréquente pas ce garçon". Cette fiction sera assez courte, une dizaine de chapitres environ. Ceci est mon tout premier écrit alors soyez indulgents s'il-vous-plaît ! N'hésitez pas aussi à me faire partager vos impressions.
Sur ce, je vous souhaite une très bonne lecture et je vous dit à très bientôt pour le chapitre 2 !
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Je ne veux pas qu'on m'aime mais je veux quand même – S.Gainsbourg
C'était une belle journée qui débutait au pays du soleil levant, les premiers rayons de soleil faisaient timidement leur apparition, tirant doucement Tokyo de son sommeil.
Alertée par cette soudaine luminosité, la conscience d'Uchiha Sasuke s'éveilla. Il fit une première tentative pour ouvrir ses yeux mais l'agressivité de la lumière les fit immédiatement se refermer. Dans un grognement, il cligna des yeux une deuxième fois puis une troisième, avant de réussir à les ouvrir complètement dans un effort quasi inhumain. Sa première pensée fut qu'il allait devoir trouver rapidement une solution pour éradiquer cet horrible mal de tête s'il voulait survivre à cette journée, puis, un bras inconnu vint se poser sur sa taille avant qu'il n'eût le temps d'ordonner une deuxième pensée assez cohérente pour son esprit encore bien trop alcoolisé. Il essaya tout d'abord d'associer un prénom à ce bras en se remémorant les souvenirs de la veille mais en vain. Il fallait dire qu'il avait, encore une fois, pas lésiné sur la quantité d'alcool qu'il avait ingurgité.
Lassé de devoir se triturer les méninges à six heures du matin, Sasuke se leva, rassembla silencieusement ses affaires qui avaient été éparpillées à tous les coins de la pièce et se dirigea discrètement vers la porte d'entrée du petit studio. Il sortit en ne prenant même pas la peine de laisser un mot à sa conquête de la veille. Quel intérêt de toute façon? Ce n'était pas comme si il avait prévu de la revoir un jour...
Une fois dehors, il mit ses lunettes de soleil hors de prix afin de limiter son mal de crâne qui ne cessait de s'amplifier puis se dirigea d'un pas tranquille vers l'entrée de métro située juste en face de lui. Une fois assis dans la rame, il mit ses écouteurs et ferma les yeux, désireux de se couper du monde pendant quelques instants. Il se sentait fatigué de sa folle nuit mais n'avait aucune envie de rentrer chez lui. A cette heure-ci, son père devait sûrement être à la maison et la dernière chose qu'il voulait, c'était de croiser cet être froid et cruel.
En effet, Sasuke avait toujours eu des rapports conflictuels avec celui-ci et ce, depuis le décès de sa mère et de son frère lors d'un accident de voiture, il y a de cela huit ans. Depuis ce jour, la maison, où il régnait autrefois une ambiance chaleureuse était désespérément vide et dénuée de toute chaleur humaine. Son père s'était alors refermé sur lui-même et sa relation avec lui n'avait cessé de se dégrader au fil des années.
Depuis ce tragique évènement, son « géniteur » comme il l'appelait, avait toujours tout décidé pour lui, que ce soit pour ses études, ses activités extra-scolaires, ses relations, allant même jusqu'à décider de la composition de ses repas. Du plus loin qu'il s'en souvienne, Sasuke n'avait jamais eu son mot à dire.
Quand il avait enfin trouvé le courage de lui dire qu'il souhaitait entreprendre des études d'arts après le lycée , son père avait catégoriquement refusé et l'avait inscrit d'office dans une école de commerce réputée, dans l'optique qu'il reprenne un jour les rennes de la firme familiale. « On ne gagne pas sa vie en faisant des dessins, c'est absurde voyons. Un Uchiha, c'est fait pour les affaires. » Lui avait-il dit. « Il ne faut penser à rien d'autre que la réussite. Nous sommes des gagnants et nous n'avons pas le droit à l'échec. Tu es mon seul héritier, tu te dois donc d'être parfait ».
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Surtout, ne fréquente pas ce garçon (Partie n°1)
Fiksi PenggemarRiche, beau, intelligent et populaire... Uchiha Sasuke a tout pour lui. Futur héritier d'une firme multinationale, son avenir semble déjà tout tracé. On pourrait croire que ce jeune homme mène une vie de rêve mais les apparences peuvent parfois être...