J'étais rentré des cours et devinez qui m'a raccompagner ? Kasuga ! Depuis un petit moment il me raccompagne à la maison et ce n'est pas déplaisant bien que le fait qu'il me tienne la main et qu'il me regarde comme si j'étais une pizza me gêne un peu. Quand il se faisait tard je lui propose de rentrer.
«- Préviens moi une fois que tu seras arrivé. On se voit quand tu veux.
- Tout les jours de ma vie !»Je rigole. Il est mignon quand il veut.
«- Demain alors.
- Je suis déjà impatient.
- Tu es toujours impatient.
- Tu plaisante. Je dois être le mec le plus patient du monde. Même les docteurs n'en peuvent plus de moi.»J'ignore comment mais je ris comme un gamin à sa blague pourrie.
«- Mais cette fois je l'ai assez été comme ça.il se rapproche dangereusement de moi.»
Je recule quand il avance, son regard quittant le mien pour mes lèvres. Et à force de reculer sans regarder où je mets les pieds j'aurais trébuché dans les marches si le blanc ne m'avait pas tenu. Il me ramène à lui par la taille pour l'instant d'après plaquer ses lèvres contre les miennes sans prévenir. Il m'embrasse sur le pas de la porte sans pression et le temps de la surprise il faufile sa langue dans ma bouche et commence l'exploration de celle-ci avec pour guide principale ma langue à moi. J'étais pas prêt et pris au dépourvu et pourtant ça ne le dérange pas. Et puis zut !... C'est bon.
«- Beeurk !»
Kasuga prend soin de mettre correctement fin à ce qu'il avait commencé comme s'il n'avait pas noté le charmant commentaire que l'on venait d'entendre. C'est sans surprise que l'on voit l'un de mes voisin, Monsieur Yoshita. Un vieillard très désagréable qui passe son temps à m'insulter comme quoi je suis un déchet et que mes parents auraient dû me jeter au lieu de me tolérer. Il - me - déteste. Et en plus ce n'est pas la première fois qu'il m'insulte avec Kasuga. Qu'il me fasse chier passe encore mais les personnes auxquelles je tiens, non. Je veux riposter mais le plus grand intervient.
«- Bonsoir Monsieur !il sourit.
- Ne m'adresse pas la parole saleté ! Vous devriez avoir honte de faire cela devant la maison de tes parents.»Cette fois-ci il rit.
«- Et vous avez eu l'honneur de voir le premier d'une looongue série.
- Dis pas de connerie.je lui chuchote gêné.
- Vous devriez être éradiqués de cette planète au lieu de nous rendre malade en vous exhibant de la sorte.
- On vous demande pa-
- Vous ne devez pas risquer de l'être encore plus. Rentrez et reposer vous.»Il a un self contrôle de dingue, je n'aurais pas fait mieux. Il lui lance un regard mauvais, lâche un juron et s'en va. Kasuga le regarde partir et deux secondes après a l'air de se poser des questions. Et c'est contagieux. Je le trouve étrange parfois mais je l'aime comme ça.
«- Ne te pose pas trop de question sur lui. Tu sais que c'est un râleur.»
Le vent que je me prends. Un silence pesant durant lequel il n'arrêtait pas de regarder un point m'étant inconnu commençait à s'installer. Je lui secoue l'épaule inquiet.
«- ... Par contre dis moi, tu as apprécié ?
- Quoi ?»Son sourire parle de lui-même et je détourne le regard avant de lui répondre.
«- C'était pas nul.
- Ce qui ne veut pas dire parfait. Viens on reprends.»Il ne me laisse le temps de rien qu'il reprend possession de mes lèvres. C'est comme si il n'avait même pas entendu ce que le vieillard avait dit il y a 10 secondes. Je pousse un léger gémissement et pose mes mains sur son torse quand il approfondie notre échange me serrant comme si j'allais m'en aller. Pourtant c'est lui qui s'en va.
«- Alors ? C'est mieux ?
- Mh...je hoche la tête devant être rouge tomate. Va falloir rentrer là.»Il me donne un baiser sur la joue et rentre non sans me lancer un dernier regard. Je lui fais signe d'au revoir avant de rentrer aussi. C'est drôle, j'ai l'impression qu'il me manque déjà.
«- J'en suis certaine maintenant. C'est ton petit ami.
- Hein ?! V-Vous avez vu ?!!!
- Quoi ?
- On aurait dû ?
- N-Non non.
- Alors vous sortez ensemble, non ?
- Non pas encore.
- Donc c'est pour bientôt ?
- Maman ! Ne me pose pas ce genre de question.
- Pff. Avec toi on a jamais droit à rien dans cette maison.»Donc pour mettre au parfum, comme on l'aura deviné la personne avec qui je discute est ma mère, Mina Kirashima. Elle est blonde avec une coupe carré et a de très beaux yeux brun, mon père dit que l'on a les mêmes et que c'est pour cela qu'il nous aime autant l'un que l'autre. Quel guimauve ! Justement en parlant de lui il est dans la cuisine à préparer des bols de friandises pour se faire un marathon film avec maman. Ils font ça dès qu'ils ont du temps pour eux et je tape l'incruste si le film m'intéresse. Mon père, Sakaï Kirashima est châtain comme moi avec des yeux verts. On se ressemble beaucoup, je suis pratiquement son portrait craché. Notre complicité est loin d'être fragile, jamais elle ne l'a été, bien que l'officialisation de mon orientation l'a éloigné de moi au début. Je me rappelle encore de ce qu'il m'avait dit après y avoir réfléchit pendant un mois :« Peu importe qui tu aimes, le plus important est que tu es mon fils et je l'accepterait, je t'aimerai toujours comme ça.»
«- C'est un bon garçon. Vous iriez bien tout les deux.
- Sans doute.je me gratte l'arrière de la tête.
- Et il a l'air de beaucoup tenir à toi.mon père commente.
- C'est vrai. Il te regarde d'une de ces façons, j'ai bien cru qu'il aurait pu te kidnappé sous nos yeux.»Elle rit suivit de mon père.
«- Bah peut-être qu'il devrait comme ça vous allez arrêter de vous moquez.
- Sûrement pas. Tu es mon fils d'amour que j'adore, tu ne dois pas l'oublier.
- Mais tais-toi.je dis gêné. Papa, je t'aide à finir ?
- Bien sûr. Tu aurais même dû me le demander plus tôt.
- Mieux vaut tard que jamais comme on dit.
- Dit-il alors qu'il a été prématuré- Ah !! Ne joue pas avec la nourriture.»C'est à mon tour de rigoler en voyant mon père avec des bonbons collants sur le visage. Je me charge ensuite des boissons et nous finissons dans les temps pour rejoindre ma mère avant que le marathon ne commence. Et c'est partie pour un week-end qui s'annonce très agréable.
VOUS LISEZ
Tu m'aimes (en pause)
RomanceJe ne pouvais le contrôler, ce qui se passait était déjà au dessus de mes forces. Je ne pouvais pas changer cela peu importe toute la bonne volonté que j'aurai pu y mettre. Il était beaucoup trop tard pour faire machine arrière maintenant. L'amour...