Chapitre 1

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La vie est une pute.

Pourtant, tout commencer si bien. Bon à l'école, j'ai même sauté une classe au lycée. Bac en poche, plusieurs diplômes à ma dispositions, j'avais même réussit à avoir un travail stable et bien payé dans une banque de ma ville. J'aimais beaucoup mon travail, J'y mettais tout mon cœur. Parallèlement, j'étais en couple avec Nathan. Lui était journaliste pour un journal locale. Je l'avais rencontrer lors d'une soirée entre ami. Il m'avait tout de suite plus. Depuis, on menait une belle petite vie tranquille, tout allait bien. Un peut trop bien. Un jour, le patron de la banque nous avait tous réunit dans la salle de réunion. Nous nous attendions à un contrat important avec des investisseurs , mais non. Les employés n'étaient plus assez rentable, il fallait licencier. Depuis ce jeudi 15 février, fini les chemises blanches et le costard-cravate. Je me retrouve à la rue.

Mon nom ? Théo ? Et pourquoi ne suis-je pas chez moi, avec mon copain ?

Laissez moi vous expliquer.

Après ce licenciement, mon copain eu un drôle de comportement. Mais, je n'y faisais pas réellement attention. Les engueulades devenaient de plus en plus récurrentes. Nathan me reprochait des choses qui étaient complètement stupides ou alors, tout simplement pas ma faute. Un après-midi, lors d'une énième dispute, je lui avait alors demander pourquoi il s'acharner autant sur ma personne.

"Tu ne me sert plus à rien, petite merde".

Est ce que ça fait mal ? Bien évidement. Suite à cela, Nathan avait rassembler mes affaires et m'avait fichu dehors. Quel enfoiré ! Mais je préférais encore être dehors, que d'être avec quelqu'un qui se sert de moi. Cependant, sans argent je ne pouvais pas faire grand chose. Et ce n'est pas avec le peu d'économies que j'avais prit avant de partir que la situation s'arrangerait. C'était bien simple : pas d'argent, pas de logement. Je n'est pas pus me payer une chambre d'hôtel bien longtemps... Voila comment je me suis retrouvé a la rue du jour au lendemain. Il est vrai que je pourrait aller chez mes parents, mais je ne veux pas les déranger. Et puis, je ne veux surtout pas qu'ils me voient dans cet état. Je leur ferais sans doute honte...

Alors, j'avais prit l'habitude de traîner pas trop loin de mon ancien logement. Au moins je connaissais le quartier. Près d'un parc, je m'assis le long d'un bâtiment en pierre. Regardant les gens passer, leur ignorance commençait à devenir habituel. Pas un regard en ma direction. Comme si je n'existais pas. Du dégoût, parfois. Des insultes, souvent. Pourtant je n'est pas choisi d'être ici. Les seuls regards que je pouvais obtenir sont ceux des enfants. Ils ne comprennent pas tous ce que je fais ici. Mais au moins, ils ne m'ignorent pas, eux. D'ailleurs, aujourd'hui une petite fille blonde d'environ 5-6 ans c'était approcher. Elle avait un sourire innocent, c'était si mignon. Je lui rendis son sourire.

- Tu veux jouer avec moi ?

-Oui, avec plaisir. Tu veux jouer à quel jeu ?

- J'aime bien le cache-cache !

-Alors va te cacher, je compte !

-Léa, vient par ici !

Sans que je ne puisse commencer mon décompte, je vis une femme s'approcher, blonde elle aussi. Elle saisit la main de la dite Léa et la tira loin de moi. Je pus entendre un commentaire de sa part, du genre "ne t'approche pas". Pourquoi ça ? Je ne mord pas. J'aurais bien voulu jouer moi aussi. Je suis comme vous, j'ai des sentiments. Mais je me contenta de soupirer. Après tout, ça devenait une habitude. Je me leva nonchalamment, et marcha vers la rue derrière. J'y découvrit un petit restaurant. Oui, c'est le même restaurant qui était fermé il y a quelques mois. J'avais vue des annonces pour des embauches. Si seulement... J'aurais du postuler. Il etait assez tard et c'était l'heure de chauffe pour le restaurant.

Qui dit heure de pointe, dit beaucoup de clients, et donc beaucoup de nourriture préparée mais aussi jetée. Je fis alors le tour pour aller à l'arrière du bâtiment, là où ce trouve les poubelles. Dans le noir, personne me verrais faire ça. Comment ça c'est dégoûtant ? J'ai faim et j'ai rien d'autre sous la main ! Et puis je me fiche bien de vos avis. Je plongea ma main dans le grand bac a poubelle et y d'énicha des aliments encore emballés. Je sens que cet poubelle va vite devenir mon frigo.

Soudain, un bruit de grincement. Une porte vient de s'ouvrir. La porte arrière du restaurant, celle qui mène vers les cuisines. Sous la peur, je partit me réfugier derrière une autre poubelle qui ce trouvait plus au fond.
Je vis une silhouette s'approcher. Il s'agissait d'un homme brun, de taille moyenne. Il devait être sûrement plus petit que moi. Je n'arrivais pas très bien à le distinguer de ma position. Il siffloter un air joyeux avant de jeter un sac d'ordures dans la poubelle. Puis, il se mit dos contre la poubelle et sortit une cigarette de sa poche. Cependant, il n'eut pas le temps de l'allumer que son patron le rappelait déjà à l'ordre.

-Jordan ! Ce n'est pas le moment de ta pause !

-J'arrive...

L'homme soupira, rangea la cigarette dans sa poche arrière de pantalon avant de rejoindre les cuisines.
Quant à moi, je passer un peu de temps pas très loin des poubelles pour y récupérer des produits encore consommables.

Homeless - JoystuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant