Asashin no Gako [AC suite]

Chapitre 2

Pdv Akisa

Jour: Inconnu
Heure: Inconnue

J'étais attachée par des chaines reliées à mon cou, mes poignets et mes tibias.
J'étais assise sur mes genoux salis pr le sang et la poussière.
J'étais affamée, fatiguée, terriblement faible.
Qu'est-ce que je donnerais pour me blottir dans les bras de Karma...

Je soupira en secouant la tête.
Mon ventre fit un gargouillis monstrueux. J'ai mal au ventre. J'ai tellement faim que j'ai envie de vomir...

Ils me détachent 5 min toutes les... 3 heures ? Pour que je puisse faire mes commissions dans un trou au coin de cette prison.
Oui, c'est immonde.
Oui, la cellule pue sa mère.
Oui, je pue sa mère.

Mes cheveux me grattent tellement ils sont gras. Sans parler de mes plaies.
Ils m'ont vite fait soigner l'entaille au ventre : ils m'avaient planté pour que je dise mon prénom. Bon bah j'lai dit c'est évident.
Elle cicatrise petit à petit...

La porte s'ouvrit dans un fracas et mes deux tortionnaires me firent face.

Il passèrent une clef dans chacune des menottes en fer pour détacher les chaînes qui tombèrent au sol dans un bruit métallique.
Un homme me prit par les cheveux et l'autre pssa son bras sous le mien pour me forcer à me relever.

- Puisque tu ne veux rien dire, on a enfin obtenu l'autorisation de te briser.
- Me briser ? Les os ?

Il rit doucement et on entra dans ma salle de torture favorite, ahah. Ah. Ah.
L'autre homme s'en alla me laissant avec un grand baraqué bronzé brun aux yeux noirs.

Il m'accrocha avec les chaînes disposées aux coins de la pièce.

- Non, pire.

Je fronça les sourcils

Pire ?

Oh oh. Et s'il me coupait un membre ?
Oh lala.
Oh non.
Oh non non non.

Je commença à me débattre mais j'étais attachée.

- Tu es immonde. Il faut te faire prendre une bonne douche.

Et hop, un seau d'eau sur le corps.
Mes vêtements noirs me collèrent au corps.

- Regarde comme ses vêtements lui moulent bien le cul.

J'haussa les sourcils et je compris ce qu'étais le pire.

- Vous allez me violer, hein ? Supposais-je sans émotion.
- Bingo. Et tu vas détester aimer ça.

Je ne répondis pas et ferma les yeux. J'étais attachée, faible, affamée. Que pouvais-je faire ?

Je sentis une mains sur glisser sous mon t-shirt pour monter vers ma brassière.

- Hé mais tu portes une brassière de sport... Nul. J'voulais voir des sous vêtements en dentelle...

Il prit des ciseaux et me découpa le t-shirt.

Il m'embrassa le ventre et découpa le tissus de ma brassière entre mes deux seins. Il le fit doucement et laissa un centimètre de tissus en bas.

- Là on a un décolleté !
- Arrêtez-vous, on peut trouver un arrangement non ?
- Quel type d'arrangement ?
- Vous ne faites rien et je dis tout.

Il s'arrêta net.

- Vous êtes prête à avouer ?
- Avouer quoi ?
- Que vous êtes la responsable d'attentats ici.
- Quoi ?! Mais non ! Je-
- Alors non.
- Lâchez-moi ! BORDEL ! NON STOP !

oOoOoOo

Heure : 02:17
Lieu : Quelque part dans les nuages.

- Bon, les enfants, vous ne devez pas oublier que ce n'est pas
parce-que vous tirez avec des tranquillisants qu'eux aussi. Ce sont de vraies balles. Vous pouvez mourir... Soupira Karasuma.

Un silence se fit dans la boite métallique volante.

- On sait. Trancha Isogai, mais je pense qu'on est tous d'accord pour dire que ça vaut le coup d'essayer.
- Ils sont en train de la torturer ! On doit la sauver.

Nagisa regarda Karma qui regardait par dessus le hublot. Pas besoin de lui demander son avis, il donnerait sa vie pour la sienne.

- Bon... Se résigna Irina, nous allons vous accompagner à l'entrée de toute façon...
- J'ai demandé au gouvernement des modifications pour votre tenue.
- Sérieux ?!
- J'espère que c'est pas des mini-jupes...
- On a gardé le format, au malheur d'Irina.
- Vous êtes trop masculines avec... Rechigna cette dernière.
- On a juste rajouté des utilités... Ritsu ?
- Cette nouvelle combinaison à pour nom Koro, parce-que vous serez presque invincible.
- Wawwww !
- Elle est entièrement composée de matière pare balle...
- Trop cool !
- ... des poches sont disposées aux cuisses, à la poitrine mais également aux chevilles, aux avants bras, et une petite sous la nuque. Nous avons utilisé un peu de notre professeur pour que le tissu se répare automatiquement s'il est déchiré.
- Wow.
- ... Les fibres sont fines ce qui permettra de ne pas mourir de chaud mais également de l'alléger. Il y a également un mode saison : Donc hivers et été. En été, les fibres s'affinent pour qu'elle soit donc légère et vous protège aux températures jusqu'à 40°C, et en hivers, elle s'épaississent et se regroupent pour garder la chaleur corporelle à l'intérieur et vous protéger jusqu'aux températures négatives, jusqu'à -10°C.
- C'est génial !!
- Elle est extensible et facilement pliable pour un rangement discret. Un bouton d'urgence est situé sous le poignet droit, si vous appuyez dessus, les fibres bougeront très rapidement ce qui donnera l'illusion que vous êtes invisible. Faites attention à ne pas trop bouger où vous risqueriez de tomber à une vitesse fulgurante et vous blesser.
- C'est incroyable ! Waw !!
- Pour les armes, vous aurez donc ces pistolets avec des balles tranquillisantes, c'est les mêmes que celles qu'Akisa avait utilisées lors de notre voyage scolaire.
- Ah oui, je m'en souviens !
- La dose de tranquillisants dans une balle peut assommer un cheval, donc ne vous tirez pas dessus. Avec votre poids, vous sombrerez quasi instantanément.
- Sauf pour Terasaka~.
- LA FERME !
- Vous aurez un pistolet chacun avec 3 chargeur de 10 balles. Tâchez de les utiliser à bon escient.

Ils avalèrent leurs salives en regardant la boîte.

- Hayami, Chiba, vos snipers sont là bas, vous n'aurez que 2 chargeurs chacun. Ensuite, vous aurez des poignards, à n'utiliser que si c'est vital c'est clair ? Et ne tuez pas quelqu'un. Averti Karasuma en regardant Karma, d'accord ?
- Ouais ouais, valida le rouge, se sentant naturellement visé.
- Plantez les dans la clavicule, les avants bras, ou les cuisses, mais pas l'intérieur des cuisses !
- Il y a une veine vitale ici. Informa Takebayashi. On les tuera si on ne fait pas attention.
- On est d'accord ?

Ils hochèrent tous la tête.

- Bien...
- Allez les enfiler, on arrive dans moins d'une heure.

Tous les élèves hochèrent la tête.