My angel (version en français)

Chapitre neuf

Jisung s'est disputé avec son groupe dans le chapitre précédent, et Key dans tout ça ?

- Key !

La jeune femme, à l'entente de son prénom dévala les escaliers pour rejoindre sa mère qui était dans la cuisine. Key devint pâle quand elle vit qu'elle tenait en main le téléphone qui lui avait offert Jisung. Elle s'approcha lentement de la table et alla s'asseoir sur une chaise, tête baissait.

- Tu peux m'expliquer d'où tu sors ça ?

- Un ami me la donner...

- Un ami ? Demanda-t-elle. Un garçon en plus ! Je n'arrive pas à croire qu'un garçon veuille de ma fille.

- Nous sommes juste de simples amis ! S'exclama la jeune femme.

- Les amitiés filles garçons n'existent pas Key, répliqua sa mère en secouant sa tête. Quand te la t-il passé ?

- Il y a trois jours...

- Le jour de tes dix-sept ans si je comprends bien. Key tu sais très bien ce que pense ton père de ça, s'il apprend que ton ami t'a fêté ton anniversaire tu auras de sérieux problèmes.

- Tu me dis ça alors que tu ne me le fête même pas...

- Key, on en a déjà parlé, c'est ton père le chef de famille, il prend certaine décision que je ne peux pas contredire.

- C'est injuste !

- Ne hausse pas la voix Key, je suis ta mère pas un chien. Pour le téléphone, je vais le garder pour le moment. Prouve moi que tu en es digne et tu pourra le récupérer.

- Comment je peux te prouver que j'en suis digne ? J'ai une excellente moyenne.

- Ce n'est pas par rapport à ça Key. Montre nous que tu vas travailler dans l'entreprise familiale et la reprendre et tu pourra récupérer le téléphone.

- Maman, je...

- Ne le montre pas et tu pourra attendre longtemps avant de le récupérer. Je ne peux pas me permettre que tu fasse honte à notre famille.

- Je ne veux pas reprendre l'entreprise familial ! Cria-t-elle en se levant. Je veux pouvoir faire ce qu'il me plaît.

- Oh c'était quoi déjà ? Idol ? Mais ma pauvre fille, tu ne le deviendra jamais. Tu n'as aucun talent, on dirait une marmite quand tu chante et je ne te parle pas quand tu danses, quel honte. Ton arrière arrière grand-père avait mis tout son cœur pour créer cette entreprise, alors tu as intérêt de la reprendre quand on sera à la retraite.

- Je n'aime pas votre travail ! Répliqua t-elle en sentant les larmes lui monter aux yeux. Ce n'est pas à vous de choisir mon avenir mais à moi. Cette entreprise est nul ! Je n'en veux pas !

- Comment peux tu dire ça ? C'est le meilleur métier qui puisse exister ! Mais toi ! Tu ne penses qu'à ta petite personne, tu préférerais vivre une belle vie, une vie de riche ! Mais tu vis trop dans tes rêves Key ! Tu n'auras rien.

- Le meilleur métier qui puisse exister ? Je ne crois pas. Et non, je ne pense pas qu'à moi, je veux vivre de ce que j'aime et je m'en fou d'être riche ou pas ! Ce n'est pas ça que je veux ! Pour avoir quelque chose il faut y croire !

- On arrête la discussion là Key. Va dans ta chambre !

- Je...

- Va dans ta chambre, je ne me répéterais pas.

- De toute façon vous ne m'avez jamais aimais, parla-t-elle en la regardant dans les yeux.

Key se tourna et partit en courant dans sa chambre, prenant soin de claquer la porte.