Les années lycées furent incroyables. Vous aviez pleins d'amis et il n'y avait plus de trace de harcèlement nulle part près de vous. Solème parlait si fort qu'on n'entendait qu'elle.
Solème vivait. Et tu vivais avec elle, Aléas.
Tu vivais par les études que tu aimais, par ces cours de littérature que tu adorais et tous ces livres que tu mangeais plus vite que l'éclair. Tu adorais travailler. Tu adorais jouer avec tes amis de nouveau. Tu adorais les soirées passées à manger de la pizza devant des séries, les jeux de sociétés qui finissaient toujours détournés de leurs règles et tu adorais votre amitié. Tu chérissais leurs sourires.
Vous aviez tout récupéré des années passées loin les uns des autres. Vos vies ne faisaient plus qu'une. C'est comme si vous aviez toujours été ensemble.
Et comme la maternelle et le primaire, les années avaient filées si vite que nous sommes cet été.
Le soleil est sorti de derrière les nuages, Aléas, il n'y a plus rien à chasser.