Février (partie 1)

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Je vous conseil d'écouter cette musique durant la lecture de ce chapitre. Notamment pour la fin. Bonne lecture.

Adrien était tranquillement installé à son bureau quand Justine toqua à sa porte

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Adrien était tranquillement installé à son bureau quand Justine toqua à sa porte.

- Adrien tu as reçu les articles d'Alya !

Elle entra et s'installa comme à son habitude sur le sofa où vient le rejoindre le jeune homme. Ensemble ils compulsèrent et lurent chaque articles.

- Oh tu as lu celui-à Adrien ? Demanda Justine en lui tendant une feuille. Adrien ? Dit-elle voyant que le jeune homme ne lui répondait pas.

Elle releva la tête et vit qu'il avait l'air de s'être bloqué.

Adrien s'était figé en voyant ce que lui avait envoyer Alya. C'était une photo en noir et blanc, une échographie. Il avait retourné le papier glacé pour découvrir une simple phrase.

Je te présente notre fille

Marinette

Une simple phrase qui avait fait basculer sa vie à sa simple lecture. Il se leva d'un bond et sortit en trompe de son bureau.

- Adrien, cria Justine essayent en vain de le retenir.

Mais le jeune homme s'était déjà précipité vers les escaliers.

Adrien courait, il ne savait pas où il allait. Tout ce qu'il voulait c'était se retrouver seul pour réfléchir et digérer cette nouvelle. Il sentait sa gorge se serrer et les larmes embuaient ses yeux. Il les écrasa du revers de sa main. Il ne savait pas s'il était heureux, triste ou en colère. Tout ce mélanger dans son esprit tandis que tournait en boucle dans sa tête cette simple phrase.

Il ne sait pas trop comment il se retrouva à Central Park, l'endroit même où Marinette lui avait posé ces questions sur le fait d'être père. Sur le coup il avait répondu favorablement sans imaginer une seule seconde que cela puisse être vrai. Cette question à laquelle il avait répondu si facilement, la réponse était-elle si facile finalement. Après tout il n'avait que vingt-cinq ans et pourtant la vie est tellement courte se dit-il en repensant à sa mère disparut alors qu'il n'avait que quatorze ans.

Soudain une autre phrase toute simple elle aussi mais qui était lourde de sens maintenant. Il allait être père. Serait-il capable de donner de l'amour à ce petit être qui était de son propre sang alors que lui en manquait tellement de cette amour paternel. Avec sa mère c'était également le coeur de son père qui était mort. Il se prit à se demander comment son père avait réagit quand sa mère lui avait annoncer sa grossesse. Avait-il était joyeux ? En colère ? Il ne cessait de répéter que son fils était son chef d'oeuvre. Oui mais est-il un chef d'oeuvre commercial, publicitaire ou était-il vraiment fier de lui ? Son propre père qui c'était opposé à ses études, en le privant de liberté et des autres enfants lors de son enfance. S'il n'avait pas fuit ce jour de septembre pour aller au collège combien de temps son père l'aurai t-il encore gardé avec lui ?

Cette nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant