Moroni, janvier 1999
Grandes Comores
Destination Paris
Mon cher fils
Comment te portes-tu ? Aujourd’hui j’aimerai commencer cette lettre par te félicité. Oui te félicité, ta chère petite sœur est enceinte de quatre mois. Comme tu le vois notre cher directeur n’as pas perdu son temps, enceinté sa femme après que quelque mois de mariage, bonjour le courage. Mais je ne vais pas te cacher que je suis très heureuse, je vais enfin pouvoir devenir grande mère et me venter de la beauté de cet enfant à mes copines. Heureusement que j’ai t’a sœur car si je comptais sur toi pour me donner des petits enfants, je mourrais avant d’avoir pu gouter à la joie d’être grande mère. Mais peu importe j’ai une autre nouvelle à t’annoncer mais pas aussi joyeuse. Comme le disait ma grande mère « le beau temps ne fait qu’appeler la pluie et les orages ».
Il ya de cela un mois ton père est tombé malade, une maladie du cœur si je m’en souviens bien. Une maladie très rare qui ne se soigne pas. Nous avons quand même tout essayer, les grigris, la sorcellerie et les soins traditionnelles mais rien, ton père souffrait toujours.
Après quatre semaines de combat acharné pour rester en vie, ton père mourut. Nous avons découvert son corps accroupi sur son tapis de prière il y a de cela deux jours. Ton père ne pouvait mieux espérer comme fin. Je n’ai plus trop le courage d’écrire donc je vais m’arrêter là. L’enterrement est prévu dans une semaine, j’espère que tu viendras ou que tu répondras à mes lettres.
Je t’embrasse. Ta mère
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un jour une histoire
General Fictiondécouvrez l'histoire de plusieurs jeunes victimes de leur classe sociale , leur culture mais aussi de la vie en elle même