Meurtrier (BxB) [TERMINÉ]

3

Trois jours que Joey est mort.
Trois jours qu'Alois est enfermé chez lui.
Trois jours que les meurtres se sont arrêtés.
Pour Arès s'en est trop.
Il doit aller le voir.
Il est inquiet.
Le quatrième jour il décide d'y aller et s'habille correctement pour aller voir Alois.
Sa maison est juste à côté mais une belle blonde réussit quand même à l'intercepter.
Ses bottines à talons la font grandir à sa hauteur, sa tenue met ses formes en valeur, son regards rieur et ses canines visibles la rendent charmante mais Arès n'est pas intéressé.
Il la tuera un jour ou l'autre.

"Tu vas voir le gamin ?"

Il soupire en l'ignorant et continue son chemin.
Elle se met entre lui et la porte, en s'adossant au mur.

"Tu es au courant que ça pourrait être lui le meurtrier ?

(Arès)Pousse toi"

Elle sourit en s'approchant de lui.

"Ça pourrait aussi être toi"

Il ne dit rien et se contente de la fusiller du regard.

"Relax, je rigole

(Arès)Qu'est-ce que tu veux

-Juste un peu de compagnie"

Elle pose un doigt sur son torse et remonte sa main dans son cou. Arès réagit à peine mais il fait un gros effort pour ne pas l'étrangler ici même.

"Les autres ont peur de créer des liens, mais pas moi. J'adore tout ce qui est éphémère

(Arès)Dans ce cas je passerai chez toi cette nuit, je te ferai passer un moment inoubliable

-C'est tout ce que je voulais entendre ! À ce soir beau gosse"

La blonde sourit à pleine dents en balançant son bassin de gauche à droite puis repart en sautillant.
Le regard sombre d'Arès suit sa silhouette jusqu'à ne plus la voir.
Il avait fait une pause pendant trois jours.
C'était le moment de s'y remettre.
Il allait frapper à la porte, mais il se rappela soudainement qu'Alois avait déjà entendu sa voix et qu'il pourrait le reconnaître.
Or, si Alois découvrait qu'il était le meurtrier il n'hésiterai pas à le dénoncer aux autres.
C'était le pire des scénarios.
L'un des pires.
Il se ravise et retourne chez lui, contrarié et impatient de pouvoir le revoir.

La nuit tombe. Alois n'est pas sorti aujourd'hui non plus.
Arès est prêt à retrouver la belle blonde.
Il y va le cœur lourd, il n'a pas très envie de jouer la comédie. Mais maintenant tout le monde est si méfiant qu'il doit ruser pour s'approcher de ses victimes.
La jeune fille lui ouvre.
Elle porte une nuisette transparente et se jette sur les lèvres d'Arès.
Il prend l'initiative de la soulever en passant ses mains sous ses cuisses et referme la porte. Personne ne doit les voir ensembles.
Elle se décolle de ses lèvres en souriant, les bras enroulés autour de son cou.

"En faite, je m'appelle Clarisse

(Arès)On s'en fou, embrasse moi"

Elle se mord la lèvre en le dévorant du regard. Il est magnifique avec ses cheveux décoiffés et son air toujours sérieux.
Clarisse reprend possession de ses lèvres pendant qu'il la porte jusqu'à la chambre.
La chaleur entre leurs corps augmente, leurs vêtements sont vite arrachés, et ils finissent nus.