L'olivier

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Naître à l'aurore, puis disparaître à l'aube,
Me voilà plongée dans le voyage infini
De la nuit. Je pars au loin, sortant de mon lit,
Cherchant à te rejoindre aux quatre coins du globe.

Le rêve, passerelle entre le paradis
Et la Terre, j'ai souhait d'y rester tout le jour.
Mes rêves sont des peintures faites d'amour,
Ainsi, de toutes les formes d'art, tu luis.

Au matin tu n'es plus là, au soir je te retrouve,
Mais la mort est un voyage sans nul retour.
Tes présences ne sont qu'illusions, pour toujours
J'attendrai que les portes de ton monde s'ouvrent.

Je fais de mon mieux pour te faire revivre
À travers toutes les œuvres que tu m'inspires.
Au pied de cet olivier, je dresse l'empire
Que l'amour et la bonté de tes yeux délivrent.

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