prologue

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Ah mon beau pays le Cameroun, je t'aime bien mais j'aurais voulu que tu sois meilleur pour nous. Mon pays est certes beau et aimable mais y'a pas de paix. La paix dans ce contexte de se limite pas seulement à l'absence d'une guère mais au fait que nous n'avons pas de quoi manger, nous n'avons pas d'eau portable, les soins médicaux sont excessivement inaccessible et beaucoup trop cher, les frais de scolarité sont énormes et pire encore le taux de chômage est exorbitant. Je n'avais jamais souhaité quitter mon pays à mon enfance parceque je vivais sous l'ombre de mes parents et donc pour moi tout était rose, cette idée disparu de mes pensées quand je fis face au réalité de la vie. J'étais diplômé mais malheureusement ma licence en comptabilité et finance ne me servait carrément à rien malgré le faite que j'avais fait des écoles vraiment chères et luxueuses. J'avais une amie (Sarah), avec elle j'avais passé toute mon enfance et la majeure partie de ma vie mais à un moment donné elle ne pouvait plus supporter la galère du Bled et avait pris la décision d'aller tenter sa chambre de l'autre côté du monde.

- ma co'o comme je te dis là j'ai eu un bon réseau là
- réseau de quoi encore ???
- pour go mbeng nr
- toi avec tes way de mbeng si hein ibeg
- je te djoss un way tu regembe???
- Massa faut me center moi je ne veux pas die njoh
- un way sûr toi tu dis que tu vas die???
- oui nr tu ne no pas que le moto die dans la Mer là ??
- est-ce-que le moto c'est moi alors ??
- go une place moi je suis encore là
- okay ma co'o moi je go demain chap chap ont se voit à la télé seulement
- bonne chance ma co'o
- oki ont fait comme ça nr
- yes
Je pensais vraiment que Sarah faisait l'une de ses blague habituelle mais non je mettais rendu chez elle ce soir pour une petite visite rien que pour constater qu'elle n'était plus là. Sarah avait effectivement pris la route pour "mbeng" et moi j'étais là toute seule sans aucune compagnie car c'était ma seule vraie amie.Au bout de six mois je n'avais plus eu aucune nouvelle de Sarah et donc pour moi elle n'avait pas survécu.

Mes parents étaient rentrés au village avec mes cadet car la vie à Douala devenait de plus en plus difficile et la situation à la maison était invivable. Moi je ne les avais pas suivi d'ailleur ce n'était même pas une option , avec une licence en poche j'allais bien avoir une chance qui sait ?? Trouver un petit travail qui me permettra de gagner quelques choses. Après 4 mois de recherche acharnée et sans fruits le découragement m'avait tendu la main et moi ne pouvant plus supporter, j'avais succombé à son charme. J'étais devenu une fille affamé à la recherche effrénée d'un homme qui pourrait prendre soin de moi. Tout ce que je pouvais faire c'était de bien m'habiller, faire des petites balade et attiré l'attention de certains hommes pour à la fin leur offrir mon corps en échange d'un tout petit peu d'argent. Dans cette quête j'avais fait une première rencontre, celle de Jean, un homme plus tôt mignon et bien battit. Au début il m'avait dit qu'il tenait une boutique de vêtements au marché central mais à la fin je m'étais rendus compte qu'il n'était qu'un vendeur de pantalon à ndokoti mais hélas c'était trop tard j'étais déjà enceinte.237chronique

- bandits voleur tu n'as pas honte??
- euhh mouf tu es la première fille qu'on nyass pour rien ??
- tu m'as nyass tu as win quoi??
- j'ai massacrer ton gésier nr , jusqu'à le Mouna est njoum (entré)
- menteur imbéciles salots
- si je te disais que je nyag (vendre)  les pantalons à ndokoti tu allais open tes lass pour moi??
- que je suis bête ??
- mouff dégage Bordelle comme ça
- sale garçon avec ton petit bazooka (pénis)
- un petit bazooka qui te fait jouir ashhh jusqu'à tu réveil les voisins 😂😂
- idiot pèdé
- un pèdé qui t'enceinte
- stuippppp
- moi je te djoss d'abord je ne cherche pas mon Mouna sans voir si non je go voir les mbere (police)
- ehh seigneur qui m'a envoyé chez le genre ci ehhhh

C'est vrai que je m'étais sentir coupable et naïve mais bon il s'occupait très bien de son enfant et je ne me plaignais pas vu qu'il m'avait donné un fonds de commerce enfin que je puisse commencer mon commerce de communication" call box". Pour certains c'est pas évident n'est ce pas???mais laissez moi vous dire que si vous aviez vecu ce que par quoi je suis passé vous n'auriez pas de choix.

Deux ans plutard une autre rencontre, Martin . Ah Martin cette homme plein aux as qui me promettait le mariage à gauche à droite. C'était un homme de la quarantaine et bien mature, c'est vrai que parfois je me demandais pourquoi il était toujours célibataire à cette âge mais bon c'était sa vie et non la mienne je me contentais de ce qu'il me donnait. Ma petite table de call box était devenu un kiosque bien garni. Je pouvais y vendre , des beignets, biscuits, bonbons, caramel, cigarette, croquettes etc. Il avait à son tour déposer sa semence en moi avant que je ne constate qu'il était père d'une très grande famille , et quand je parle de grande famille c'est que c'était vraiment grande,Il avait une femme et 7 enfants. C'est comme ça que j'avais mis au monde mon deuxième enfant (Jérôme).
- Martin tu es marié ??
- mais oui qu'est-ce que tu pensais ?? Que je devais mourir sans être mariée et avoir des enfants ??
- mais tu m'as dit que....
- laisse ça c'était pour t'avoir
- c'est ce que tu me dis maintenant ???
- oui nr bon tu peux être mon deuxième bureau hein je vais bien te gérer
- aïe moi marie deuxième bureau ?? 😭😭😭😭
- si tu ne veux pas tu laisses je ne te force pas mais entre temps ne m'appelles plus d'accord ??
-😭😭😭😭😭😭
- tu es encore un enfant ?? Tu pleures quoi???
- j'ai mal Martin
- pardon passe moi je discute même quoi avec toi??
-😭😭😭😭😭😭😭😭

À la fin j'étais déçu et abandonner à moi même heureusement que j'avais mon petit kiosque pour prendre soin de mes enfants même si je ne m'en sortais pas avec le loyer. En plus de ça, je devais envoyer mensuellement un peu d'argent à mes parents au village pour qu'ils puissent au moins acheter Unpeu de riz et du mbounga" poisson fumé" ou de l'huile pour la cuisine. Mon quotidien n'était que souffrance et pénitence, j'étais une âme perdu et molesté par les étapes de la vie.

Je suis eyenga Marie voici mon histoire.

déguster cette chronique passionnément conçu par Elvira et Tania avec amour et joie 😘

Nous sommes déjà assez nombreux sur cette page page ohh ne me souillé pas

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MBENG LE FEU SORTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant