chapitre 4

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Le fils de Fatima (Abdel) commençait à avoir de fièvre, il transpirait comme un homme en pleine saison sèche sur le soleil ardent de Douala. Au début nous disions que c'était normal vu les conditions dans laquelle nous étions, surtout avec les secousses de la route, à chaque tournure nous avions l'impression de tomber dans le vide et nos cœurs étaient en permanence effrayé.il se mit à trembler comme une feuille , la situation devenait incontrôlable malgré les efforts que nous fournissions dans le contenaire. Abdel avait fini par se calmer quelques instant plutard et c'était endormi. L'air devenait de plus en plus limité et je pouvais voir que tout le monde étaient mal alaise surtout les enfants ( il y'avais près de 15 enfants) et les plus âgés. Les secondes qui suivaient avez ôté la vie d'une dame qui pouvait avoir la quarantaine, ce sentent étouffé elle avait succombé, ce scénario créa la panique total dans le contenaire.

- ehhhh Mama elle est morte woulili
- seigneur aïe pitié de nous ohhh c'est Mbeng de quoi???😭😭
-😭😭😭😭😭😭
- si je savais ohh je ne veux pas mourir

Chacun se lamentait à son niveau même si celà n'allais pas changé le faite qu'on voyageait désormais avec un cadavre.
- chauffeur je veux sortir ohhh laisse moi ici
Cria une autre dame assises au fond.

- je ne veux plus partie pardon, je descend 😭

Non mais pour qui elle se prenait ?? Elle pensait peut-être qu'elle était dans un taxi qui pouvait s'arrêtait à n'importe quel moment ?? Le contenaire avait été scellé donc nous étions obligés d'y rester jusqu'à l'arrivée. Les cries de cette femme devenait de plus en plus énervant au point ou un jeune présent se senti obligé de l'a faire taire ( vous savez de quoi je parle nespa ?).

Moi: Fati ça va un peu
Fatima :😢😢😢😢😢(toute triste)
Moi: ne soit pas triste ça va aller t'inquiètes il s'en remettra
Fatima : mon mari est où ?? J'allais laissé mes enfants au village mais il a dit non
Moi: ne dis pas ca,il veut juste votre bien
Fatima : vois mon fils comment il est😢 j'ai peur
Moi: garde la foie ma sœur
Fatima : okay😭

La peur était a son comble et le découragement n'était pas en reste. Celà faisait déjà deux jours que nous étions enfermé dans ce truc et les provisions étaient déjà finir, les enfants commençaient à en demander.

Jérôme : ma'a j'ai soif , ma gorge me fait mal 😭
Moi: ehh ne commence pas tes trucs là hein tu m'as vu avec l'eau ?? Donc j'ai l'eau et je ne te donne pas?
Jérôme : hhhummmm je veux voir grand-mère 😭😭
Carina : même moi😭
Moi: descendez alors vous partez😒 stuippppp que j'entendes encore vos voies ici
Jérôme et carina :😭😭😭

Dans le contenaire,ont comptaient déjà 6 morts et plusieurs malade, tout ce que je voulais c'était que ce machin s'arrête très vite. Après au autres 7 heures de temps le camion c'était arrêter , nous étions tellement content quand nous entendîmes les bruits sur le contenaire laissait transparaître de la joie sur le visage des survivants de cette aventure . La lumière du jour était visible au yeux de tous, nous étions au niger selon le chauffeur.

Chauffeur : vous êtes au niger les gars bonne chance et en ce qui concerne les morts, nous allons nous en occuper.

Il démarra son camion et s'en alla.

Moi j'étais là debout me posant plein de questions, ces gens mort avait quitté le pays pour aller à la recherche d'une vie meilleure car ils avaient jugé comme moi que la vie au pays était un véritable calvaire, il avaient laissé le leur famille prometant revenir avec un peu de moyens mais hélas la mort eu raison d'eux. Leur famille n'auront donc plus jamais de leur nouvelle et d'ailleurs ils ne saurons jamais qu'ils ne sont plus de ce Monde. Beaucoup de nos frères sont partis ainsi et nous avions plus jamais entendu parler d'eux, vu la mentalité de notre pays nous nous diso6 entre nous " il est go ( partir) Mbeng et arrivée il a eu les dos( argent) il nous a forget ( oublié)" et pourtant il sont sûrement mort en cours de route.

MBENG LE FEU SORTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant