dans ma tête se trouve des balsamines
ainsi que le braillement des carabines,
au bord des lignes, des traces de kétamines,
l'endorphine clandestine aux frontières de tes lèvres libertines.
Belzebuth a mauvaise mine
quand je m'imagine dans ta berline,
la cyprine entre mes cuisses dégouline,
tes canines sur ma poitrine me fascine.
j'ai famine de tes rétines qui désirent dévorer les miennes,
être tienne dans ces saveurs bohémienne,
l'haleine pleine de haine,
sur la scène au dessus de la Seine,
s'ouvrir les veines, sans jamais entendre les sirènes,
je salive de te bouffer semblablement a une hyène.
et les âmes qui se rencontrent,
le temps de quelques secondes,
quand les mains dansent
quand les reins se balancent,
quand le corps pense.
Je n'attends que tes pupilles affolées,
ton souffle délicat au creux de ma nuque,
ton sourire sur les mélodies de nos cœurs maudits,
je t'attends.