Il y a toujours eu ses orages dans ma tête, ses tempêtes de neiges, de pluies et de vents,comme une violente douceur qui me crispe les tempes, je n'y ai rarement vu de soleils lumineux ni de ciels heureux, et pourtant je m'y sens comme un tournesol rayonnant dans ses champs. c'est cette charmante compagnie, qui s'accroche à moi comme un égoïste a la vie, qui a l'odeur de kérosène et de cigarette et parfois l'odeur fine de miles chrysanthèmes. Elle m'a fait parcourir des paysages insoupçonnées par l'enfant que j'étais, fait peindre les plus mélancolique des toiles, des tableaux aux couleurs nacrés, qui sous leurs coquilles, renfermait une once de nervosité et d'animosité.
j'aimerai bien mettre mon putain d'cerveau en pose parfois.
comme si quelque chose me retenait ici, dites moi.
trop de questions résonnent, pas assez de réponses.
le miroir me regarde.
est ce mon enveloppe charnelle?
mon reflet?
pourtant je ne m'y reconnais pas.
cette peau pâle, et les mêmes cernes sous ces yeux bleus, ces bras maigres, ce cou fin
suis-je un pantin?
pars pitié briser moi l'crâne que je m'endorme
tout ce bruit dans ma tête m'empêche de rejoindre Morphée.
arrêtez.
arrêtez.
arrêtez.