"ce sont ses oiseaux, qui ne possèdent qu'une seule ailes, et pour voler, mâle et femelle doivent de serrer l'un contre l'autre. des créatures imparfaites. mais ce mode de vie m'a paru d'une beauté profonde"
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perdue dans les abysses de mes vices, de mes crises, incapable de panser mes cicatrices, incapable de hisser les voiles aux travers de la matrice.
je me bats contre moi même, comme l'enfant terrible devant ce juge qui le paralyse et ses éducateurs aux miles sévices.
je m'étais fait a l'idée de rester seul,
que rien et encore moins personne ne pourra me sauver de moi -même_
tu es venu t'aventurer là où personne avant toi n'avais jamais osé posé un pieds,
tu n'avais pas l'air d'avoir tant peur de ce qui pourrait t'arriver.
comme un mineur tu as creusé, pour chercher charbon et or,
tu n'y a sûrement trouvé que des cendres de cigarettes et du matle d'orges.
et je ne sais pas pourquoi ce garçon s'obstine a vouloir percée cette coquille que je garde depuis bien une dizaine d'années,
il me retourne la tête, il me fait flancher,
il a foutu le bordel dans mon enfer.mais cette douceur n'est pas pour moi.
je me déteste, comment peux-tu m'aimer ?
les gens finissent par s'enfuir avec moi, tu le sais.
je ne sais pas pourquoi tu prends des risques,
mon cœur est couvert de bleus et mon âme se torture jour et nuit.
au final, je n'arrive même pas a comprendre comment tu peux t'accrocher a ma misérable existence.
et le jour où je partirai, tu te morfondras dans nos souvenirs et tu haïeras d'avoir aimé quelqu'un, surtout quelqu'un comme moi.au final, serais-je entrain de fuir?
l'amour ?
le bonheur ?
les autres ?moi même?
il se résigne donc a aimer
quelqu'un qui n'est
même pas capable
d'aimer la vie?j'aimerai aller dormir
je suis
fatiguéj'aimerai danser sous la pluie
insulter le monde
insulter la vie
courir
crier
partir.hurler.
puis viendra le vide.