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Des explosions.
Je n'entends plus que ça depuis notre retour de la montagne.
J'ai été assignée à Katsuki.
Comme par hasard.
Je dois produire toujours plus de roche, de plus en plus résistantes pour l'aider à améliorer sa force de frappe.
Donc.
On m'a fait rester pour jouer le punching-ball.
Génial.
Franchement.
Super.
Je souffle et me reconcentre.
M.Aizawa, leur professeur, m'a dit de ne pas mettre toutes ma puissance dès le début.
Alors je crée une riche ni trop solide ni pas assez.
Katsuki se débrouille merveilleusement bien.
Alors j'augmente la quantité.
Midi arrive.
Et il se fait submerger.
Une fois qu'il a quitté mon champs de vision je me stoppe.
J'allais faire disparaître la roche.
Sauf qu'il l'a fait exploser avant que je ne puisse bouger le petit doigt.
Je soupire, soulagée.
Il transpire et halète.
Il ne s'est pas arrêté depuis ce matin.
Et je le comprends.
J'aimerais vraiment faire une pause.
Même sans m'épuiser spécialement physiquement.
Je commence à être à bout.
J'ai faim en plus.
Hachi aboie.
Il voit que je suis fatiguée.
En l'entendant le professeur se retourne.
Tous les autres s'entraînent vraiment dur et sont épuisés.
Mais notre état doit être dix fois pire.
On étaient vraiment exténués.
Alors il annonça la pause déjeuner.
Et tout le monde se relâcha, soulagés.
Je souffle et fais disparaître toutes les traces que ma roche à pu laisser.
J'essaie de me lever mais mon corps ne veut pas m'écouter.
Je sent un bras me soutenir et passer mon bras sur ses propres épaules.
Je tourne la tête.
Katsuki.
Je lui sourit.
On rentre tous dans la maison.
On se laissent tous, plus ou moins brutalement, tomber sur le canapé.
Hachi se couche à mes pieds.
Ma mère arrive avec des plateaux remplis de nourritures.
Elle fait plusieurs tours.
Et elle me ramène des médicaments.
Je l'a remercie et m'empresse de les prendre.
Je ferme les yeux et fais craquer mes doigts.
"Tu prends des médocs, Teppei ?"
J'ouvre doucement les yeux et m'assois correctement.
Ils me fixent tous.
Ils veulent savoir.
Alors je souffle.
Par habitude.
"Ce sont juste des vitamines. Un simple contrecoup de mon alter."
Je leur sourit pour leur faire comprendre de ne pas chercher plus loin.
Heureusement, ils comprennent.
Je les regarde parler joyeusement.
Certains se goinfrant d'ailleurs plus que d'autres.
Finalement, ils sont plutôt attachant.
Je ferme les yeux.
Je pense faire une petite sieste.
Je dors effectivement beaucoup.
Mais si il n'y a rien qui me donne envie de rester éveillée, je m'endors.
Alors c'est ce que je fais.
Je me sent juste tomber sur une épaule avant de partir dans les bras de Morphée.
Un repos sans rêves.
Enfin.
Alors que lui sourit, laissant surpris et perplexe les personnes l'entourant.
