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Environ un mois est déjà passé.
Une sorte de routine s'est installée.
Au première lueur du soleil on part courir dans la montagne.
Avec Katsuki.
Et Hachi aussi.
En rentrant, M.Aizawa nous défonce à l'entraînement.
A la pause du midi je m'endors sur l'épaule du blond.
Puis il me réveille avec toute la douceur dont il est capable.
Le soir.
Après avoir mangée.
On se rejoins dans ma chambre.
Et on passe trois quarts de la nuit à jouer.
Parfois, on s'endort.
Et le lendemain.
On se réveille dans les bras l'un de l'autre.
Sauf qu'on a jamais le temps de réagir.
Hachi saute sur Katsuki et le fait tomber.
Il grogne.
Alors je lui balance mon oreiller à la figure.
Et on finit par se battre.
Comme des enfants.
Dans ces moments là, il sourit.
Un beau sourire.
Doux mais avec cet éternel soupçon de défi.
Et j'aime ces moments là.
Presque autant que quand on se retrouve en haut de la montagne.
Puis quand on descends.
Les plus matinaux nous regardent avec douceur.
Et même si Katsuki leur lance quelques insultes.
Ils sourissent en nous voyants.
Surtout lui.
De ce que j'ai compris il n'est jamais comme ça.
Si calme et souriant.
Pourtant il l'est avec moi.
Alors ça me rend heureuse.
Et je sourit encore plus.
J'aime passer mon temps libre avec lui.
Quand son regard croise le mien.
Ou que nos mains se frôlent.
Et que mon cœur bat.
Vite.
Et que mes yeux n'arrivent plus à quitter les siens.
Ses iris rouges.
Envoûtantes.
Sauvages.
Et que sa main passe dans mes cheveux.
Alors que le soleil nous berce de sa lumière chaleureuse.
En haut de cette montagne.
Hachi avec nous.
Qui a accepté le blond.
Et même nos entraînements.
Qui me fatiguent.
Je l'ai chérie.
Parce que j'aime le regarder.
Ses muscles se contractant avec l'effort.
La transpiration roulant dans son cou.
Et ses explosions jetant des reflets orangés sur sa peau.
J'aime le voir travailler.
J'aime le voir s'énerver parce qu'il ne me bat pas.
J'aime le voir me serrer dans ses bras quand je me réveille.
