Chapitre III : ... de la fin .

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Le temps passait de plus en lentement . Je savais que la  fin arrivait bientôt . J'ai commencé à réfléchir à mon existence, à ce que j'ai accompli depuis que je suis née et jeme  suis rendue compte que même  si c'étaient des petites  choses ,  j'ai  pu rendre mon entourage heureux. 

Bien que jeune , même si je mourrais , je  mourrais en paix . 

Ma voisine et moi nous nous regardâmes  , nous savions que  lafin approchait , je ne sais  pas pourquoi , ellle me donna son bébé en medisant : " Vous êtes jeune et plus forte que moi  , si jamais vous survivez , je voudrais que vous le donniez à cette  personne ... " , elle y écrivit un nom et une adresse.

De la fumée  noire  et épaisse commença à envahir l'avion , les masques à oxygène tombèrent et je  me précipitai d'en mettre un au bébé. Je me sentais responsable  et je devais sauver cette vie qui avait été placée entre  mes mains  .  

Le stewart se mit à crier : " Mettez vos masques et mettez vous en  position d'urgence !  " 

L'avion perdait de l'altitude et la visibilité était nulle à cause de la fumée . Une deuxième explosion se  fit entendre et cette fois -ci , un grand trou apparut dans le fusellage . 

Il n'y avait plus aucun espoir de s'en sortir ...  J'aurais du refuser que de porter ce bébé , je commençai à culpabiliser . 

Le temps passait , de plus en  plus lentement ... Je pris un papier et un stylo dans mon sac et je commençai à écrire :

   " A ma famille :  maman , papa  , ma  soeur je vous aime . Je n'ai sûrement jamais été une fille et une  soeur éxemplaire mais je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi . Merci  de m'avoir aimé , de m'avoir fait confiance et de m'avoir toujours soutenue dans  mes choix jusqu'aujourd'hui . 

A mon chéri Georges :  Je n'aurais pas réussi à te rejoindre mais sache que quelque part   , je veillerai toujours sur toi . Ces  mois  passés avec toi auront été les  meilleurs de ma  vie  , je t'aime , je ne t'oublierai jamais."  

Je plaçai ce dernier mot dans  mon portefeuille que je  plaçai ensuite dans mon sac . Dans mes bras je tenais le  bébé ainsi que mon sac ,  une fois morte je  voulais être reconnue .

J'étais sereine , je faisais ma  dernière prière .

La  dernière fois que j'ai regardé par le hublot , nous  perdions de l'altitude et la queue de l'appareil était  en flammes ...

Le  dernier volOù les histoires vivent. Découvrez maintenant