Après avoir rétabli la paix dans les trois mondes, l'ange Romane et son amie Gaïa se retrouvent confrontées à une nouvelle menace. Même prisonnier des Enfers, Hadès parvient à troubler le monde des Mortels. Accompagnées de l'ange déchu Jack et de no...
Lorsque je repris mes esprit, je me jetai dans les bras de Jack.
«On dirait que tu es perdue sans moi, me dit-il en souriant.
-Jack, je suis tellement heureuse que tu sois revenu!
-Mais comment as-tu fais pour atteindre cette salle?, demanda Gaïa. Nous étions trois et on a faillit y rester plusieurs fois!
-Il faut croire que pendant que le Grand Faucheur essayait de vous arrêter, il ne faisait pas attention à moi.
-Jack, continua Jonathan, ça fait du bien de te retrouver et... je m'excuse pour ce que je t'ai fait.
-Non, c'est à moi de m'excuser. Je n'aurais jamais dû partir.
-En tous cas, se réjouit Gaïa, ça nous fait quatre clés sur cinq. Plus qu'une et la pierre est à nous!
-D'ailleurs, demandai-je, où se trouve la dernière clé?
-Elle se trouve sur l'Île de l'espoir, répondit Jonathan. Sur la même île que la Graine d'Exaucement. Il nous faudra gravir le Volcan Écarlate, traverser la Mer de Lave puis vaincre le maître des lieux, le Phénix, pour l'obtenir.»
Nous nous dépêchâmes de sortir de ce sombre manoir et prîmes notre envol vers l'Île de l'espoir. Comme toujours, je volais en tête, suivie de Jack à qui Gaïa avait offert le Don du Vol et de mon amie, chevauchant son sceptre avec Jonathan. Une fois arrivés à destination, nous vîmes un paysage sans aucune végétation. Il n'y avait que des souches d'arbres brûlées, une terre sèche et noire et des rivières de lave. Au centre de l'île se trouvait un immense volcan constamment en activité, sûrement responsable de la chaleur insupportable que nous subissions.
«Euh... Quand tu parlais de l'Île de l'espoir, dit Gaïa, je m'attendais à une île toute mignonne avec de jolis paysages...
-C'est vrai que ce n'est pas très accueillant, ajoutai-je. Vous êtes sûrs qu'on est au bon endroit?
-Sûr et certain!, confirma Jonathan. Cependant, si on ne veut pas finir comme ces arbres, il faudra qu'on trouve un moyen de se protéger du feu.
-Aucun souci!, répondit Gaïa. Je m'en occupe, ne bougez pas!»
À peine eût-elle fini son sortilège que je me sentais différente. La chaleur ne me dérangeait plus.
«Et voilà! Maintenant vous êtes protégés du feu. Mais ce sort est loin d'être infaillible c'est pourquoi je vous conseille de faire tout de même très attention à vous.
-Avec ça, le Phénix n'a aucune chance!, se réjouit Jonathan»
L'ascension du Volcan Écarlate ne nous avait pas posé le moindre problème. Nous nous étions rendus à l'intérieur en volant tout en prenant soin d'éviter la lave propulsée par le volcan. Une fois à l'intérieur, une immense étendue de lave se trouvait devant nous.
«Heureusement que nous sommes immunisés contre la chaleur, soupirai-je intérieurement. Même avec le sort de Gaïa, je meurs de chaud.»
Un chemin de pierre se dessina devant nous, nous indiquant la route à suivre. Au fur et à mesure que nous avancions, les dalles devant nous apparaissaient et celles derrière nous retombaient dans les profondeurs de la Mer de Lave.
Soudain, une gigantesque arène sortit de la lave et un chemin apparut. Une fois sur cette arène, l'unique issue disparut et le ciel se mit à brûler. Un grand cris perça les airs et un oiseau de feu se posa violemment sur le sol. Il portait une clé autour du coup. Le combat commença. Le Phénix était incroyablement puissant et très rapide et ne semblait pas réagir à nous coups.
«Mes flèches ne lui font aucun dégât!
-Mon fouet non plus, il est bien trop rapide!
-Romane!, appela Gaïa. Si on coopère, on a une chance de le vaincre! Je vais geler ton épée, profites-en pour lui porter un coup à la tête!
-Compris!»
Je m'envolai haut dans les airs, brandis mon épée qui se couvrit d'une épaisse couche de glace et la plantai dans la nuque du Phénix qui s'écroula sur le sol. Il se mit alors à brûler. Il ne restait de lui qu'un tas de cendres, sur lequel reposait la dernière clé. Je pris les cinq clés dans mes mains quand soudain, elles se mirent à briller.
La lumière s'intensifia et m'aveugla un court instant. Quand j'ouvris les yeux, je n'avais plus qu'une grande clé dorée, ornée de pierres précieuses entre les mains.
«On a réussi!, nous félicita mon amie en se jetant dans mes bras
-Quelle chance que les Enfers n'aient pas envoyé de monstre cette fois-ci, dit Jack. On aurait eu plus de mal si un monstre s'était rajouté au combat.
-Regardez!, cria Jonathan. Le coffre est là-bas!»
Sur un piédestal se trouvait un coffre magnifique aux finitions dignes des plus grands sculpteurs du Paradis. Je m'avançai, la grande clé entre les mains et l'inséra dans une serrure d'argent. J'ouvris doucement le coffre d'où émanait une intense lumière.
«La Graine d'Exaucement est enfin à nous, dis-je à voix basse. Je n'arrive pas à y croire.»
Mais dès que le coffre fut totalement ouvert, un rire se fit entendre.
«Le crois-tu vraiment?»
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