C2: Collège

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Aïce marcha longtemps avant d'arriver au collège.
- Salut Hiro ! entendit elle derrière son dos.
Elle sourit avec plaisir en entendant son nom de garçon qu'elle avait adopté au collège, car elle n'aimait pas être une fille. Avec sa maladie on la traitait de fragile, mais c'était normal vu que c'était une fille. Donc elle avait décidé qu'au collège, elle serait Hiro, un garçon.
- Salut Robin ! lui répondit elle.
- Ça va mieux tes problèmes de santé? Elle secoua la tête en guise de non.
- Ah ah ! Donc t'a encore échappé à la vigilance de ton paternel ! Bien joué ! Mais il va être furax ! C'est au moins la huitième fois cette semaine si je compte bien...
- Dixième, réctifia t-elle, en souriant.
- Dixième ?! Mais alors... c'est un nouveau record ! s'amusa t-il.
Elle lui sourit et acquiesça.
Elle commença à jouer avec eux, mais au moment de tirer dans le ballon de foot, elle se mit à tousser et à s'écrouler par terre.
- Arrêtez tout, les gars ! hurla Robin
Aïce était en train de faire une crise.
Et, alors qu'elle essayer de se calmer pour calmer sa crise, des hommes en noir (une bonne dizaine) arrivèrent dans le collège et se dirigèrent vers Aïce.
- Tu vas gentiment venir avec nous, petite, sinon, ce qui serait dommage, nous devrions user de la force pour t'emmener...
Robin regarda Aïce avec surprise, en apprenant qu'elle était en fait une fille, puis en voyant les hommes en noir commencer à l'empoigner, il dit à tous les garçons qui jouaient avec eux au foot, et à ceux qui étaient autour d'eux:
- Aller les gars, ok Hiro était en fait une fille, mais ça n'enlève pas les les bons moments qu'on a passé avec lui... elle, ni le fait qu'il est notre ami ! À l'attaque !
Une nuée de garçons de 13, 14 ou 15 ans fonçait droit sur les hommes en noir, et Robin s'occupa de celui qui retenait Aïce prisonnière.
- Au fait, du coup c'est quoi ton vrai nom ? demanda Robin, qui était aux prises avec le plus grand des hommes, une fois que Aïce s'était libérée de son emprise.
- Aïce !!! hurla t-elle, puis elle se remit à tousser.
- Alors cours, Aïce ! Va t'en, vite ! Nous ne pourrons pas les retenir très longtemps !
Elle se mis à courir, puis se retourna et les regarda se battre pour elle.
- J'ai été très heureux d'être ton ami, dit Robin, puis il fut frappé par l'homme en noir et s'évanouit sur le coup.
Aïce reparti en courant, les larmes aux yeux.
Mais, au moment de pénétrer dans la forêt de à côté du collège, elle se mit à tousser et à tomber par terre: la crise n'était pas passée, et elle n'arrivait plus à courir.
Elle se releva tant bien que mal, puis se remit à marcher, et elle entra dans la forêt, poursuivie par 2 hommes que les garçons n'avaient pas réussi à arrêter.

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