À lire avec la musique☆━━━━━━━━━━━━━━━☆
Le coup de sifflet final retentit dans le stade, certains joueurs extrêmement fatigués s'écroulèrent au sol tandis que d'autres s'étonnaient encore de l'issue du match. L'équipe de Raimon venait de se qualifier, après une première mi-temps compliquée, ils avaient réussis à inverser la tendance. Et c'était grâce à ce football qu'ils avaient réussi. Mark sautait déjà de joie, il réalisait un exploit, après quarante ans, son équipe allait disputer une finale. Ces cris résonnèrent dans le stade, arrachant aux joueurs présents un grand sourire. Leur capitaine ne changera jamais, toujours aussi joyeux et optimiste. Les manageuses aussi s'autorisaient à rigoler et à le suivre dans son euphorie, hormis l'une d'entre elles : Sylvia.
La jeune brune avait l'air pensive et ne cessait de regarder le milieu de terrain qui faisait battre son cœur. En effet, Erik ne semblait pas aller très bien. Il essayait de le cacher derrière un sourire, mais sa respiration semblait haletante, et même de loin, elle pouvait le sentir. Peut-être qu'elle devenait paranoïaque et qu'elle s'inquiétait un peu trop pour lui, mais ce mal-être lui rappelait les événements qui s'étaient produits quelques jours plus tôt. À la fin d'un entraînement pas si intensif que ça, Erik s'était retrouvé dans un état déplorable, ayant du mal à retrouver une respiration normale et son corps semblait être extrêmement tendu. Comme si une énorme douleur le gagnait et qu'il n'arrivait pas à se rétablir, toute l'équipe fut inquiet pour lui cependant une dizaine de minutes plus tard, tout semblait être redevenu normal. Et le jeune garçon rassura ses amis, prétextant que ce n'était qu'un coup de fatigue :
— Que ce qui se passe, Erik ? Murmura-t-elle en ne détournant pas le regard.
Parlant un peu avec Mark, il ne semblait pas avoir remarqué que quelqu'un le fixait. Même sa démarche semblait étrange et ce n'était pas juste à cause du match, c'était autre chose. Elle en avait parlé avec Bobby, mais celui-ci n'en savait pas plus qu'elle et ne souhaitait pas s'inquiéter sans en savoir plus. Elle avait même tenté d'en discuter avec le concerné, mais en vain. Il lui déclarait que ce n'était rien et qu'elle n'avait pas besoin de se rendre malade pour ça. Elle aurait voulu croire à ce qu'il disait, mais au fond, elle le sentait, il n'allait pas bien. Et elle savait que ce n'était pas son imagination qui lui jouait un tour. Elle souffla, elle devait ne pas trop penser à ça après tout, ils avaient gagné une place en finale. Elle se devait de faire illusion pour ne pas qu'une personne lui pose des questions :
— Tu te rends compte, on va en finale, on va jouer la finale ? Cria une voix à côté d'elle.
Elle se tourna et offrit un sourire à Célia, elle ne se rendait pas vraiment compte que son équipe s'était qualifié. Au départ, ce n'était pas gagné, quand Mark avait décidé de modifier l'image du football au collège Raimon, ils n'étaient que sept joueurs. De plus, peu d'entre eux semblaient être motivés. Au fur et à mesure, ceux-ci changèrent et s'en que personne ne put s'en rendre compte, les matchs étaient remportés, les uns après les autres. L'équipe était de plus en plus motivée. Et cette finale n'était qu'une récompense face à tous leurs efforts. L'équipe était de plus en plus motivée. Alors que les filles avançaient dans le couloir, elle remarqua au loin une ombre qu'elle ne prit pas longtemps à reconnaître :
— Commencez à avancer sans moi, je vous rejoints le plus vite possible. Déclara Sylvia sans un regard vers ses deux amies.
— Tu es sur que ça va, Sylvia ?
Inari venait de poser cette question, véritablement inquiète pour son amie. Mais la jeune manageuse hocha la tête pour les rassurer puis s'avança vers cette ombre. Arrivée près d'elle, elle posa une main sur son épaule. Tandis que la personne sursauta, Erik se tourna vivement vers elle avant de souffler de soulagement. Malgré tout, il vit qu'elle était inquiète pour lui. Son regard ne pouvait tromper personne et surtout pas lui. Il la connaissait par cœur, il n'avait même pas le besoin de lui demander pourquoi elle était la, il le savait pertinemment :
— Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi. Dit-il un peu plus sèchement qu'il l'aurait voulu.
Surprise du ton qu'il avait employé, elle recula d'un pas. Son visage était assez neutre, sans aucun sentiment ce qui à la place de la rassurer faisait tout le contraire. Elle avait de plus en plus peur pour lui. Et ces mots ne sonnaient absolument pas vrai, elle sentait qu'il lui mentait et elle n'aimait pas du tout ça. Elle respira longuement avant de lui répondre :
— Arrête de me mentir, dis-moi ce que tu as ! Tu n'es pas dans ton état normal et tu le sais, alors arrête de vouloir jouer un rôle et dis moi ce que tu as ! Répliqua-t-elle en haussant le ton.
Son regard devint plus sombre, Erik ne voulait pas être en colère contre elle, ce n'était pas son but, mais les mots sortirent sans qu'il ne puisse contrôler quoique ce soit :
— Je vais bien alors laisse-moi tranquille, j'ai pas besoin de t'avoir tout le temps sur le dos !
Et sans un regard ni un mot de plus, il s'en alla. La brunette resta choquée face à ce qu'elle avait entendu. Il pensait sincèrement ce qu'il venait de dire. Elle s'inquiétait simplement pour lui, elle voulait juste être une bonne amie. Encore sonnée, elle rejoint les autres membres de l'équipe dans le bus sans prononcer aucun mot. Les autres semblaient être heureux et euphoriques, elle ne pensait qu'à la discussion qu'elle avait eu avec le milieu de terrain et ce n'était pas la question d'une de ses amies qui allait changer ça :
— Sylvia, tu sais pourquoi Erik est aussi énervé ?
Elle hocha négativement la tête, et fut heureuse de voir qu'Inari n'insistait pas. La jeune manageuse regardait le paysage défilait alors qu'ils retournaient au collège. Le soleil était encore haut dans le ciel, signe qu'il était assez tôt. Heureusement pour eux, ils n'avaient pas de cours cette après-midi, alors ils pouvaient soit s'entraîner, soit rentrer chez eux. Elle avait fait son choix, elle rentrerait chez elle. Sylvia n'avait pas la force de lui faire face et devait réfléchir à ce qu'elle allait faire. Elle serait plus tranquille chez elle et pourrait avancer ses devoirs.
Arrivée au collège, elle fut la première à partir sous certains regards interrogateurs. Elle était toujours aux entraînements et c'était la première fois qu'elle n'y assistait pas. Même Mark était surpris, mais ne dit rien pour ne pas plomber l'ambiance, il se dit qu'elle était tout simplement fatigué. Quant à Erik, il regrettait déjà ses paroles. Durant le trajet, il n'avait rien dit se contentant de réfléchir à ce qu'il avait dit. Au fond, elle ne voulait que l'aider et lui l'avait hurlé dessus sans raison. Enfin, il avait une raison et elle était assez importante. Et quand il avait senti, que celle qui faisait battre son cœur, avait compris ce qui se passait, il n'avait pas pu réfléchir plus.
Pendant l'entraînement, Erik essayait de se concentrer, mais il ne pouvait pas. Loupant plusieurs ballons sous les encouragements de Mark et le regard inquiet de Bobby. Lui aussi, avait remarqué que ses amies se comportaient de manière étrange. Il se doutait qu'ils avaient eu une discussion, ou plutôt une discute. Cependant, il voulait en discuter avec lui plus tard, quand leur match de football serait terminé. Le milieu de terrain serait plus tranquille et il arrivait sans doute à lui soutirer des informations. Le jeune Américain ne pensait plus qu'à une chose à présent, comprenant qu'il devait se faire pardonner coûte que coûte...
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NDA : Salut ! Voici le neuvième chapitre qui annonce une petite dispute entre Sylvia et Erik. Le milieu de terrain semble aussi atteint par des problèmes physiques. Que ce que vous en pensez ? J'ai essayé de faire en sorte que ce chapitre soit le plus réaliste possible mais je ne sais pas trop, j'ai hâte de lire vos commentaires.À bientôt ^^
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Dans ton regard [IE Fanfiction] [Terminée]
Fanfiction❝Vous savez que vous êtes amoureux lorsque vous voyez le monde dans ses yeux et ses yeux partout dans le monde. ❞ - David Levesque Une souffrance interne, une douleur qu'elle s'efforçait de cacher. Elle repensait tout le temps à ce jour, où elle ava...