Histoires de Monchevy (Versailles)

C'est Toi L'Homme De Ma Vie

Spoiler saison 2, remake d'un épisode.

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Philippe croyait passer un moment tranquille, dans sa chambre, lisant un livre.
Mais il arrêta ses activités dès qu'il vit entrer son amant, blessé et avec pratiquement plus rien sur lui. Il avait le visage en sang, ce qui entraîna un pincement au coeur de Philippe. Qui a osé s'en prendre à son homme ?

Et il eu très rapidement la réponse... c'est Thomas, l'espion travaillant pour Guillaume d'Orange que Louis lui avait demandé "d'espionner".
Philippe veut aider son amant mais celui-ci refuse, lui rejetant la faute. D'un côté, il comprend la réaction du Chevalier. Cette histoire l'a évidemment rendu jaloux et, n'étant pas au courant de la mascarade, il pensait, tout ce temps, que Philippe le délaissait pour un autre homme.

"Il ne faut surtout pas s'en prendre à Thomas ! Fais-moi confiance c'est très important !, lance Philippe.

- Te faire confiance ? Après ce que tu me fais subir depuis des semaines ? Tu plaisantes j'espère ?"

Philippe, ne sachant pas quoi donner comme argument, tente de s'approcher de son blond, l'air désolé et triste.

"Ne me touche pas !, ordonne le Chevalier, en frappant les mains du prince.

- Mais c'est toi que j'aime !"

Le Chevalier reste bouche bée face à cette réplique. Comment doit-il y prendre ? Est ce vrai ? Il ne sait plus quoi penser.

"Mais on doit laisser Thomas tranquille... On va devoir faire bonne figure toi et moi... Tu veux bien faire ça ? Pour moi... "

Le blond roule des yeux... Il doit admettre qu'il avait rarement vu Philippe implorer son pardon... En général c'est plutôt l'inverse... Et Philippe le pardonne toujours. Pourquoi pas lui pardonner ?
Il lui doit bien ça non ?
Il se détend alors, pour montrer sa capitulation à son amant puis répond simplement :

"Fais-moi couler un bain..."

Puis il partit s'asseoir, non loin, sur le grand lit. Philippe partit quelques secondes dans son salon et demanda à une femme de chambre de faire couler un bain dans sa chambre.
Après être retourné dans celle-ci, il s'assit sur son bureau, en face du blond, qui lui, regarde le sol.

Le prince a terriblement envie de s'excuser. Mais ça a toujours été quelque chose de difficile à faire pour lui notamment à cause de sa fierté. Et il redoutait toujours la réaction de son interlocuteur.
Il n'y eu donc aucun bruit jusqu'à l'arrivée d'une baignoire dans la pièce. Deux femmes de chambre versèrent de l'eau chaude mélangée avec un produit servant à se laver. Puis elles partirent laissant, de nouveau, les deux hommes seuls.

Philippe, lui, ne bouge pas tandis que le Chevalier se lève difficilement. Il se dirige alors vers la baignoire et se déshabille avant de se plonger dans l'eau bouillante.
Le prince réfléchit. N'est ce pas le moment d'avoir une discussion ?
Il se lève alors à son tour et contourne la table pour se rasseoir de l'autre côté. Ça lui fait tellement mal au coeur de voir son homme dans cet état...

"Écoute je... je suis désolé... Pour... pour ce que je t'ai fait subir...

- Tu peux l'être oui !

- En fait... Je ne pouvais rien te dire. Je suis dans une situation compliquée. Mais tout ce que je peux t'assurer c'est que je ne ressens absolument rien pour Thomas. Ce n'est personne pour moi...  C'est toi l'homme de ma vie."

Le Chevalier fut choqué par la dernière phrase prononcée par Philippe. Ça lui fait tellement d'effet d'entendre ça... Il sent des papillons dans son estomac.
Mais il ne peux pas pardonner si facilement. Il a besoin de réponses. Alors il reprend son intonation sérieuse et répond en le regardant droit dans les yeux :

"Philippe, répond-moi franchement : Est ce que tu as fais des choses avec lui ?"

Philippe fut, tout d'un coup, très gêné. Il a honte de lui avouer. Il sait que ça lui briserait le coeur. Et il regrette absolument tout ce qu'il s'est passé avec ce poète. Mais il a dû le faire... Pour la France... Il ne peut pas retourner en arrière.

- Euh... mmmh..., prononce Philippe, en passant sa main dans ses cheveux, signe qu'il est mal à l'aise.

- D'accord donc c'est oui à ce que je vois..."

Le Chevalier soupir. Il n'a pas envie de s'en prendre à Philippe mais cette révélation à le don de le mettre en colère. Cette ordure a osé toucher son homme... Il est au bord de la colère mais se ravise et se calme. Ce n'est pas le moment de s'énerver. Philippe se sent déjà assez mal comme ça.

"Je sais que c'est dur pour toi de me dire ça mais je ne me mettrais pas en colère, c'est promi. Donc je vais te poser une dernière question et j'aimerais que tu y réponde : Qu'as tu fais exactement avec cet homme ?

- Pour... Pourquoi tu veux savoir ça ?", lui demande Philippe, essayant de retarder le plus possible le moment où il devrait lui avouer ce qu'il s'est passé.

Après s'être lavé le visage, le Chevalier se lève et sort de la baignoire puis enfile ses peu de vêtements avec lesquels il est arrivé alors que Philippe continue de regarder par terre.

Il se rapproche alors de son amant et prend son menton, et lève sa tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Ceux de Philippe sont pleins de larmes.

"N'ai-je donc pas le droit de savoir ce que cette ordure à fait à MON homme ?", demande-t-il en souriant, de manière à encourager Philippe à parler.

Philippe sourit à son tour puis soupir. Il décide de prendre son courage à deux mains et de lui raconter sa petite visite chez le poète, où ils avaient commencé par parler de théâtre puis la scène avait un peu dérapé...
Philippe voit la colère dans l'expression de son amant mais reste stoïque.

"Écoute, je regrette vraiment ce moment là et tout les autres ! Les moments comme ça c'est avec toi que je veux les passer...

- J'espère bien !"

Les deux hommes sourient puis commencent à se coller l'un contre l'autre. Le Chevalier décide alors d'embrasser son amant, comme pour lui faire comprendre qu'il le pardonne. Ils s'échangent un baiser tendre alors que leurs mains se baladent sur leurs corps respectifs.
Ils finissent par mettre fin à leur baiser tandis que le blond commence à conduire son amant vers leur lit à reculons.

Philippe comprend et sourit. Arrivés devant leur objectif, ils lient une nouvelles fois leurs lèvres et Philippe finit par s'asseoir au bout du lit, poussé par son partenaire. Il recule pour laisser une place à son homme, qui se jette pratiquement sur lui en l'embrassant sauvagement.
Philippe se retrouve vite torse nu, tout comme le Chevalier qui, avant de se jeter une nouvelle fois sur son prince lui dit :

"Tu es à moi Philippe. Personne d'autre que moi n'a le droit de te toucher."

Le concerné rit. Il aimé être désiré comme cela. Et voir le Chevalier aussi possessif l'excitais.
Cette fois-ci, son amant était doux et violent à la fois ce qui lui a fortement plu.
Après leurs ébats, les deux hommes étaient transpireux et essoufflés. Ils s'écroulèrent sur le lit, essayant de reprendre leur souffle.

"Franchement mon amour, là tu as assuré !, lui dis alors Philippe.

- Aaaah merci ! Là au moins, ça ne te donne pas envie d'aller voir ailleurs.

- Ça tu peux en être sûre !"

Ils rièrent en coeur puis s'échangèrent un dernier baiser avant de s'endormir, collé l'un à l'autre.

Fin.