chapitre 2 - suicide où meurtre ?

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Après être descendu de sa chaise, Léo Brown fit quelques pas en arrière. Il regardait sa toile. C'est vrai qu'elle était belle.

Il alla dans la cuisine.

Pour vous expliquer, le petit appartement de Léo, est à trois étages. Au rez-de-chaussée, son bureau aux couleurs bleues et blanches. Derrière le bureau, il y a une pièce, vide pour l'instant mais elle comportera plus tard un ou une secrétaire. Par une porte dérobée, on y trouve un escalier. Celui-ci mène à l'appartement de Léo. Quand on y entre, on se trouve dans un grand couloir. À droite, une cuisine, à gauche un gigantesque salon. Plus loin, sur la droite, une salle de bain, à gauche des toilettes et au fond du couloir, un petit cagibi. Il y rangeait ses chaussures. Dedans, un escalier en colimaçon, encore, celui-ci menait à sa chambre. Une chambre en bois, ancienne. Il y avait un petit bureau. Enfin, un nouvel escalier. Celui-ci menant au débarras. Vide pour le moment, comme le reste de l'appartement.

Léo était dans la cuisine, au premier étage de son appartement. Alors qu'il plongeait ses mains dans l'eau chaude pour nettoyer la vaisselle comme à son habitude, le téléphone sonna à nouveau.

Il courut, descendit l'escalier aussi vite qu'il put et décrocha le combiné.

" - Bonjour, Léo Brown. Qui est-ce ?

- Brown ? C'est le commissaire Trebor !

- Ah oui ! Trebor ! Comment allez-vous ?

- Moi bien, la personne face à moi peut pas.

- Ah bon ? Qui est cette personne ? Qu'a-t-elle ? Je la connais ?

- Euh je dois dire que non. Il s'agit de de Mr Tansac, teneur d'une chambre d'hôtes. Il est décédé.

- Ah bon ? Comment ?

- Il s'est suicidé je pense.

- Vous pensez ? Vous n'êtes pas sûr de vous ?

- Pour une fois, non, je dois dire. Pouvez-vous venir voir le cadavre Léo ? Ce serait plus prudent pour moi.

- Un cadavre ? Et dans une chambre d'hôtes encore ? Donnez-moi l'adresse Hector.

- 12 rue Albert Samain.

- J'y suis dans quinze minutes

- A tout de suite Brown. "

Léo Brown monta au premier étage, parcourra le grand couloir, vide et ouvrit la porte du cagibi. Il prit une veste, déchaussa ses pantoufles et mit des chaussures noires.

Il descendit, pris son carnet de note et couru à la porte.

Il tourna un petit panneau affichant "fermé". Les bords du panneau sont rouges. Il ferma la serrure à double tour.

Hors d'haleine, il leva la main droite pour appeler un taxi qui vint s'arrêter directement devant le bureau de Léo Brown, détective privé comme l'indique la peinture fait en vitrine.

Un homme habillé de noir avec une écharpe marron lui ouvrit la porte. Il lui fit un sourire puis un geste de la main pour lui signifier son merci.

"- Quelle destination monsieur... ?

- Conduisez-moi au 12 rue Albert Samain s'il vous plaît.

- Albert Samain ? le lisez-vous ?

- Oh non je n'ai pas vraiment le temps.

- C'est un très bon écrivain je vous le conseille."

Léo fit sourire, encore, pour signifier la fin de la conversation et un merci pour le renseignement peu intéressant pour lui.

Douze minutes plus tard exactement, il se trouvait au 12 rue Albert Samain.

Un portail vert renfermait un petit jardin ainsi qu'une grande maison.

"- Bonjour Brown !

- A Hector je vous avais dit un quart d'heure je suis parti de chez moi à 10h09 il est 10h24 je ne mens jamais voyez-vous ?

- Incroyable mais après ce moment joyeux je vous invite à entrer. Le cadavre de Monsieur Tansac est à l'intérieur d'un bureau, dans la maison."

Léo passa le portail et marcha sur les pierres galets menant à l'entrée de la maison.

"- J'étais invité chez Tonsac pour passer la semaine loin de Paris, enfin, vous-voyez ce que je veux dire ? le bruit, les gens, l'ambiance, bref j'y étais depuis 2 jours avec ma femme Nicole Hervé, de son prénom. Il était commissaire à Paris durant ma jeunesse. Une fois la retraite il est venu s'installer à Saint-Louis, en Bretagne, pour être tranquille. C'est vrai qu'on s'y sent bien.

- vous me disiez commissaire que vous ne saviez pas si c'était un meurtre ou un suicide ?

- C'est bien cela effectivement. Regardez, venez par là. Là Hervé est étendu devant son fauteuil et s'est porter un coup de barre en fer sur le cœur l'angle est idéal vois-tu ?

- De toute évidence nous avons à faire un grand pro de meurtre.

- Ce n'est pas un suicide ?

- Si Hector à première vue l'angle de porter de coups et parfait. Moi aussi j'ai pensé à cette théorie.

- Pourquoi plus maintenant ?

- Non, l'angle du coup et parfait mais regarder le corps rien ne vous chagrine ?

- Non je ne vois rien d'anormal.

- Prenez du recule.

- Toujours rien, absolument rien.

- Mais on ne vous a rien appris à l'école de police commissaire ? bref l'angle du corps n'est pas parfait si le corps était tombé du fauteuil droit et non pas légèrement incliner vers la gauche. Le corps a donc été déplacé.

- Fascinant Brown, c'est absolument merveilleux vous avez un bon !

- Qui n'est pas partagé je crois."

Il laissa apparaître un sourire moqueur au coin de ses lèvres. Il se pencha vers la cheminée. La barre en métal venait d'ici. Il examina la cheminée, il se releva et fronça le sourcil droit puis leva le sourcil gauche (🤨). Il venait encore de comprendre quelque chose. Mais quoi ? une idée ? met-le en commentaire...🖋

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Léo Brown- meurtre à la villa Ker AnnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant