chapitre 7 - Tel un phénix

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L'intrigue sur le compte de M. Tansac faisait légèrement avancer l'histoire mais pourtant, nous en étions toujours en quelques sortes au début de l'histoire. Cela fait quelques jours que le meurtre fût commis. La presse était à l'affût du moindre pas de la police et ne cesse de demander une interview à Léo. Elle s'en prend même à Lilas, jeune secrétaire, qui ne connaît pas parfaitement l'affaire. Les gens de la ville de Saint- Louis s'impatientent. Le maire, Jacques de Balmoral aurait même demandé que Léo soit retiré de cette enquête.
Pourquoi ? Après tout, il est quand même sacrément doué pour résoudre des enquêtes de ce genre ! Mais, les gens ne le pensent plus capable au point de mettre en couverture de journaux " le détective ne fait plus de surprise " mais encore, " Nous n'y croyons plus !". Pourtant, malgré cela, Léo n'est pas atteint par la critique, mais voyant que Lilas en souffre légèrement, en plus du faite que sont père est ruiné, il décida de donner une petite interview.
Les journalistes s'empressent de se rendre devant le bureau de Léo. C'est une histoire qui fait vendre alors pensez bien que dès que l'article sera publié, les journaux vont se faire du bénéfice.
Des tas de " M. Brown ? S'il vous plaît !? Juste une question !" Sortaient du bureau. Pour faire taire les gens, Léo se mis à tousser légèrement. Puis, il prit la parole :
" Bonjour à tous, merci d'être là. Si nous sommes ici aujourd'hui c'est pour une raison, l'enquête et seulement l'enquête ! Vous ne me faites plus confiance ? À ce point ? Il est vrai que le contraire m'aurait grandement surpris. Mais dans la vie, avoir tout bon du premier coup est fortement impossible, à moins de faire extrêmement attention mais dans ce cas, vous risquez de ne plus avoir de vie. Je suis un être humain comme vous. On fait tous des erreurs qui nous sont plus où moins pardonné. Mais chacun doit avoir une seconde chance. Et la je m'adresse à M. De Balmoral ( M. De Balmoral est le maire de Saint Louis et descendant d'une grande famille anglaise.) cet homme qui me juge. Laissez moi une seconde chance, je ne vous décevrai pas. Nous progressons dans l'histoire mais avec tout les journaliste qui nous traquent, guette chacun de nos mouvement, on ne peut pas se concentrer d'avantage. Laissez nous tranquille, la police, moi et également les journalistes. C'est pour le bien de tous croyez moi. ".
Les journalistes étaient surpris de la déclaration du jeune inspecteur. Ils venaient sûrement de comprendre qu'ils étaient en partie responsable de cette histoire non réglée.
Léo avait bien dans la tête de faire bouger l'enquête mais ne savais pas comment la relancer. Il était perdu. D'un côté il disait que l'enquête progressait mais de l'autre tout était au point mort. Déboussolé il prit son manteau est parti faire un tour. Dans un bar voisin, un bar assez sale, mal fréquenté et peu joyeux, sortait la voix d'une personne joyeuse mais étranges. À l'intérieur un poilu était assis, un verre de vin dans la main, un manteau bleu et une barbe de 3 jours, chantait " la Madelon ", il décida d'entrer jeter un coup d'œil. Son oncle Léopold Brown avait fait la guerre 14-18, il lui avait déjà un chanter " la Madelon", ça lui était donc familier. Il décida d'entrer dans le bar et commanda un thé. Il alla la sur une table voisine. Il écoutait ses paroles attentivement, les buvait. Puis après la fin de la chanson Léo pris son verre de thé et alla s'installer auprès du poilu visuellement déprimé.
" Bonsoir je peux ? Demanda Léo pour s'asseoir.
- Allez y, de toute façon personne ne vient.
- Pourquoi cela ? Interrogea Léo.
- Vous savez, après avoir vu tant d'horreurs durant quatre années, avoir laissé, sans pouvoir faire la moindre chose, périr ses amis et y se faire amputer de la jambe droite, personne ne veut parler à des types comme nous. Par chance je ne suis pas atteint mentalement. Mes parents sont décédés sans laisser d'argent en héritage car ils tenaient une pauvre ferme. Ma femme est partie avec un homme d'affaires...
- Ah ! Vous aussi... soupira Léo.
- Et mon patron m'a viré car je ne pouvais plus aller sur des lieux prendre des photos. Maintenant, je reçois le courrier et je le place par boite à lettre correspondant aux rues de Saint- Louis.
- Je suis vraiment navré pour vous... Je.
- Stop ! M. Brown, ne me plaignez pas s'il vous plaît. J'ai horreur de ça.
- Pardon, mais, vous ne devez pas gagner beaucoup d'argent, vous ne devez pas être heureux.
- l'argent ne fait pas le bonheur. Mais hélas non, seulement quelques sous. Mais cela ne fait rien, j'économise. J'ai essayé de jouer au casino ainsi qu'au loto mais rien. Pas un sous ! A vrai dire, si on fait la guerre, on ne peut pas dire qu'on a de la chance.
- Voici mon numéro, si vous avez besoin de quelques chose venez ! Mais vous m'excuserez, là je dois vous laisser. Je pense avoir découvert quelque chose d'important !"
Léo rentra en urgence chez lui. Il prit sont téléphone et appela Lilas. Il lui demanda de prendre un rendez-vous avec Mme. Tansac et lui rappela de faire la liste des personnes se trouvant dans la maison d'hôtes.

Qui est le meurtrier ? Et pourquoi ?
#leobrownlivre
@leo_brown__
La liste des personnes de la maison d'hôtes sera publiée vendredi soir sur Instagram.

Léo Brown- meurtre à la villa Ker AnnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant