Je reste à discuter avec elle, une discussion animée par une entente aimante, un amour infini et une harmonie divine,une vraie chorégraphie de délires.
Je reçois un message du voleur de coeur, qui me dit d'aller me préparer, qu'il sera là d'une minute à l'autre.
Je le dis à ma mère, et je pars m'apprêter.
Je m'habille d'une robe en soie rouge bordeaux, avec une ceinture beige ,des boucles d'oreilles, une chaîne en or qu'il m'a donné, et un bracelet en or.
Je prends une pochette beige et des escarpins beige .
Je me maquille un peu, et je laisses la coiffure comme je l'avais coiffé ce matin.
Je mets son rouge à lèvres préféré,me parfumes et je sors .
Je me dirige vers ma belle-mère.-lui:que le tout puissant te préserve du mauvais œil, des langues malveillantes et des personnes chevaleresques,prit-elle en s'avançant doucement vers moi.
-amen ya rabbanna allamine maman, que le tout puissant t'écoutes.
-elle:je plains mon fils, il sera jaloux malgré lui, tu ne passes pas inaperçue ma chérie, et dès que tu seras dans le restaurant, tout les regards se tourneront vers toi, je prie pour qu'il garde son sang froid,afin qu'il puisses se retenir, même si j'en doute fort.
-maman, fais comme si j'étais pas là,lançais je faussement d'être vexée.
-elle :lol, NE me fais pas rire, elle ne parlait pas avec moi, je me retourne et regarde où ses yeux étaient fixés, je vois mon homme, elle a bien une raison de sourire comme ça, il me regardait comme si j'étais une proie,ou une extraterrestre, limite qu'il bavait, lol j'exagère.
-hé suis l'enfant de quelqu'un aussi, Mr khoulé, dis-je en souriant bêtement.
-lui:t'inquiète je sais, juste t'es croustillante, croquante, et craquante,heureusement que ma mère est là.
-elle:ne vous gênez surtout pas ,chers enfants,me faites pas voir vos galipettes sinon je lui couperai son zizi et je te boucherai ta zaza.
On l'a regarde en ouvrant big nos yeux.-Ahh comme t'es gênante maman !
-elle:je n'ai rien fais moi, alors m'accuses pas,répond t'elle en haussant les épaules, signe qu'elle n'a rien à se reprocher.
-lol, pardon, on va partir, viens dans mes bras, maman, elle me prends dans ses bras, je la serre, je ne sais pas pourquoi,mais j'avais ressentais le besoin de la prendre dans mes bras, j'ai même versé quelques gouttes salées,.
-elle:pleures pas aussi ma chérie, je t'aime plus que tu ne le crois, et je peux te garantir une chose, quoi qui se passera tu auras toujours une place dans mon coeur et tu seras toujours ma fille, que Dieu t'aide en tout ce que tu feras, et qu'il t'assiste et te protège, Amine.
-amine maman, je lui fais un bisou sur le front.
Je suis Mohamed qui m'a tiré pour mettre fin à nos pleures.
Je m'arrête avant de sortir de la maison ,je la regarde, elle m'envoie un bisou en l'air , je l'attrape, et je sors.
Mes peurs ont resurgi de nouveau, cette drôle de sensation refait surface j'ai le corps gelé, je ressentais mon ventre se nouer, j'étais effrayée et je me sentais secouée, j'avais la chair de poule, et mon coeur battait plus qu'à la norme, je ne parlais pas.
Il a essayé de me faire sourire, il a quand-même réussi, bon un peu vu que je souriais et le suivais dans ses délires.
Mais n'empêche que la peur était toujours là, je m'étais quand-même un peu détendue.
On arrive au restaurant de la place du souvenir.
Je le suis on s'installe devant la carte Afrique ,Un continent qui a connu toutes sortes d'injustices, les plus meurtrières,les plus oppressives les unes des autres ,qui a subi pendant toute une ère, la domination européenne, qui était noyée, étranglée dans la peur, la terreur, et surtout la mort, la pendaison, l'échange,baignée dans le sang, et vécue dans l'esclavage elle voit des imposteurs qui, lui traient ses ressources naturelles, où ses ancêtres étaient ralliés au second plan au profit de la population allochtone,où les blancs, nous maltraitent chez notre propre chez nous, où on astraignait nos hommes au travail forcé, où la femme était violée comme une vache, frappée comme un cheval,..et pourtant les années passent, le temps n'est plus plus le même, et pourtant rien à changer, elle est restée la même et continue toujours de souffrir et de subir l'injustice et la colonisation sous un autre angle "le néocolonialisme "
Elle est toujours aussi faible, dépendante,déracinée,et ce pays colonisateur puise toujours sa richesse,sa force en Afrique, dirigée par des dirigeants qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, qui ne veulent que le pouvoir et rien d'autre, composée d'États et De micro-états ,et chacun veut diriger, ce n'est pas ainsi que l'on risque d'émerger, de se développer, mais dans l'union,l'éveil,le refus et dans la solidarité comme dit-on "une reconnaissance individuelle reste en vitrine, les succès collectifs sont ceux qui restent dans l'histoire donc unissons nous pour être forts et restée dans la force".
J'étais secouée par l'air, les vagues pirouettaient mes pensées, cette noirceur qui me représentait corps et âme, ce calme qui me pesait lourdement le coeur, ses belles étoiles qui ne pouvaient rien malheureusement de ma peur, cette lune ,sa lueur j'avais l'impression qu'elle me noyait dans une obscurité meurtrière,qu'elle s'était obscurcie .
Je sentis les mains de Mohamed me parsemaient le corps par ses caresses.
Je me retourne, il m'embrasse, ça a duré une seconde, une heure, une journée, une éternité je ne sais pas, mais j'étais sûre d'une chose, je me sentais en sécurité, protégée, aimée, et comprise,et j'avais ressenti ce besoin, celui d'être ainsi à jamais avec lui, et que le temps s'arrête afin de profiter de ce moment de rêve,sacré pleinement.
Il me caresse les lèvres avec les siennes, je sens son souffle chaud tout près de moi, et nos nez se toucher,je ferme les yeux,il me prends les mains et me dis.
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Un Amour Épineux
RomanceUn amour impossible,compliqué, meurtri,qui a faillit me prendre la vie,mais qui triomphera et réussira,malgré tout les obstacles. Comme d'habitude,vous ne le regrettrez pas , aller y jeter un œil