chapitre 23

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Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer, c'est pas du tout facile, et si c'était pas à cause de ce qui s'est passé, nous seront là à préparer nos quatre ans de mariage, chaque instant de pur bonheur, de joie,de détente et surtout de complicité et de folie,  c'est fou comme il me manque, seul Dieu sait combien j'aime cet homme, et tout ce dont suis prête pour lui.
Ressentez vous cette boule que je ressens, ici, dans mon cœur, avez-vous aussi cette impression que le monde s'effondre sur vous, que le destin s'acharne sur vous, comme si vous avez la poisse, et que le bon dieu, vous punisse pour une erreur fatale commise, un manquement fait vis-à-vis de lui, que le bon dieu, vous a oublié, et que vous n'avez pas droit au bonheur, comme si votre vie était une succession de souffrance, une chorégraphie  et une chaîne de malheur, que votre front y est encré  un destin cruel, tranchant, et que vous vous devez toujours d'être prudents, d'être toujours d'attaque, armés,afin de faire face à la vie, où vous ne vivez plus, mais où vous apprenez à survivre, à avancer, à pardonner, et accepter votre sort, vous vous demandez si vous avez le choix de ne pas supporter,beaucoup de gens vous en veulent, toujours prêtent à vous nuire, à vous arracher votre heur, votre volupté, tout le monde semble être opposé à votre vie, à votre sourire tellement qu'ils s'adonnent corps et âme pour vous noyer dans la mélancolie, vous faire goûter de force l'amertume, de vous séparer aux personnes auxquelles vous tenez, vous aimez, vous séparer de votre amour, vous éloigner de lui, ils sont fait de métal, de fer, de bétons, non de boue,ni d'argile, ils n'ont même pas une pierre à la place du coeur, car ils en ont un ,en acier, ils vous enlèvent votre joie de vivre, votre source d'épanouissement, vous laissant ainsi seul dans votre perte, dans un monde de terreurs,de ténèbres, de désarrois d'anxiétés, composé d'épreuves plus tranchantes les unes des autres,combien de personnes se sont séparées  à cause de l'égoïsme de leur famille, de l' improbation de leurs parents,de la méchanceté gratuite de leurs proches, si les uns usent de la magie noire pour arriver à leur fin d'autre sont plus mesquins, tortionnaires, ils ne peuvent vous voir bien et bien portant, je ne blasphème pas, juste que le coeur aime la paix, le bonheur, le calme, et quand il a mal, il cherche des responsables pour raisonner ,pour justifier son mal-être,il a besoin d'amour, oui de l'amour, car seul lui peut changer une personne, un monstre, un diable, un démon, un Saint,un innocent,que se soit en bien ou en mal, c'est un sentiment divin, indescriptible, abstrait, fort, mais existant.
J'étais dans mes pensées quand
Ibrahim m'a enlacé de ses gros bras,il  dépose un baiser sage sur mon front, et me serre trop fort, signe qu'il est là pour moi.
Je prends un bon seau d'air, et me détache de lui.

-maintenant tu penses que t'es mon amoureux pour me serrer comme ta petite, non.
Il me regarde et avance  je le suis, il a pris une feuille, y écrit des lignées merveilleuses, et une rose.
Il emballe la bague, la rose, et la petite note.
Nous sortons,on en profite pour déjeuner ensemble au resto l'oiseau blanc, après la dégustation de nos plats et ce qui s' en est suivi,  il me dépose devant l'immeuble.
J'entre et me retouche un peu le visage.
J'attends qu'il arrive pour débuter la réunion.
Je regarde mon téléphone , une photo de lui que de la remémoration,de la nostalgie et surtout de l'hypocondrie.
Ce jour où je l'ai vu dans mon bureau, pour la première fois, sa façon de me regarder, sa façon de me rassurer, sa manière de m'aimer, sa manière de me sourire et surtout ses encouragements, il est l'homme parfait  y'a pas deux comme lui sur cette terre.
Mr Cissé est arrivé à l'avance, au moins, il est ponctuel.
On se fait la bise, il me complimente, je le remercie et l'invite à s'asseoir .
On discute de son projet, il est chef d'entreprise, mais il veut en créer une autre, en France,plus précisément à la ville des violettes (Toulouse).
Je lui donne quelques suggestions, et lui montre des plans d'entreprise.
Il les regarde un par un, je lui explique le tout.
Il était plus que ravie et a même signé le contrat.
Franchement suis fière, de moi, et je sais aussi qu'il serait fier de moi, s'il était là.
J'étais attristée, mais je ne voulais rien montrer.
Mais ma voix me trahisse.

Un Amour ÉpineuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant