Un Amour Épineux

chapitre 21

Inconscient

Elle se réveille, les yeux rivés au plafond, les souvenirs reviennent, elle sursaute en appelant son homme.

-Mohamed, où es-tu ? Mohamed,demandant la jeune femme amoureuse, affolée.
Elle entend une voix l'appeler, elle se retourne et voit sa maman .

-maman, j'ai fais un  cauchemar, où moi et Mohamed avions fait un accident, alors qu'on rentrait à la maison,c'était un cauchemar non, où est-il, je ne le vois pas, et je commence à m'inquiéter.

-sa mère :Oui je sais ma chéri, c'est un cauchemar, il est parti au bureau, il sera là bientôt, mentit la maman pour la rassurer.
Elle essaie de se lever, mais se stoppa à cause de ses courbatures, elle en déduit que c'était pas un rêve, que c'était réel, elle se retourne et regarde où elle était, confirmant ainsi ses pensées,ses doutes.

-pourquoi, tu m'as mentis mère ?
Il est gravement blessé, ou, ou il, ou, il est m...,s'arrête t-elle n'osant pas terminer sa phrase  .

-sa maman:désolée ma belle, mais tu ne peux pas le voir maintenant.

-et qui va m'en empêcher, toi peut-être, ou encore la sécurité, personne ne va m'interdire à le voir tu m'entends, personne , sa maman, la prend dans ses bras elle se laisses faire,elle versa de chaudes larmes, sa maman, la consolait, la rassurait comme elle pouvait.
Elle dit avoir faim après d'incessantes larmes, sa mère est partie lui cherché quoi se mettre sous la dent,un peu rassurée, mais partit quand-même elle en profita pour enlever tout le tralala que lui ont mis les docteurs.
Elle se dirige vers la chambre de son homme, et reste devant la porte à le regarder.
Ils l'ont interdit à le voir, elle criait telle une hystérique, alertant tout l'hôpital, elle se débattait comme elle pouvait,et faisait comprendre à ces incapables de docteurs, qu'ils sont une mince affaire pour pouvoir lui en empêcher, après moult tentatives, ils finissent à abdiquer.
Elle entre, et telle une fontaine, elle coulait,à la vue de cette image, son homme clouait sur un lit d'hôpital, branché de files de partout, entouré de machines, et ces fameux bruits, qui pouvaient à tout moment s'arrêter, étouffant ainsi ses pleurs et ses cris malgré qu'elle ne pouvait guère les arrêter.

-bébé, bébé, tu m'entends, c'est moi Jalila, ta fiancée, ton amour, ta future femme, et celle qui portera prochainement ton enfant,non tes enfants, tes produits, et qui seront la preuve de notre amour,le fruit de notre union, moi, la future belle-fille de la famille Niang, celle que tu as connue dans des circonstances déplaisantes, celle que tu as redonné goût à la vie, une chance d'être heureuse et non l'ombre d'elle-même qu'elle était ,celle que tu as montré que la vie n'était pas toujours un champ de bataille, où régnait la médisance et le malheur, quelle était aussi un théâtre de bonheur, de détente, et surtout dotée d'un sentiment le plus beau qui puisse exister, la sensation la plus belle,l' amour,ce petit mot ,"amour", un mot magique, qui n'est que du plaisir, des vibrations de joie, de bien-être et de partage entre deux personnes.
Mohamed Moustapha Niang, t'es ma force, toi sans mes côtés, je m 'affaiblirai,je serais vulnérable et pitoyable, t'es mon roi, mon lion dans cette jungle qu'est la vie remplie de prédateurs, de méchants, de jaloux, de cruels, alors réveille toi amour, je t'en conjure.
Elle prend place sur le lit, à côté de son amour, la tête baissée et posée sur le torse du bonhomme, elle pleurait, reniflait, priait,et tout.

-tu m'as un jour dit que j'étais ta Reine, et que je le serais et que je le resterai toujours, que c'était à moi de te donner des ordres, et toi tu te contenterais d'obéir sans crier gare, alors je t'ordonnes de te lever tout de suite, lève toi, et ça immédiatement.
L'évidence la tape, elle se laisse tomber sur la chaise.

-tu m'as menti, tu n'as pas honoré ta  parole, tu n'as pas respecté ta promesse, tu m'as menti.
Elle se fait une place sur le lit, et lui caresse tout en lui racontant une histoire, la leur, leur histoire d'amour, accompagnée de joie mais parfois aussi de pleurs, elle lui fait un bisou sur la bouche, un autre sur le front.
Elle s'endorme à ses côtés,avec des agitations en à plus finir.