Dans un bruit enchaîné,
Ferré de la tête aux pieds,
Malgré les habits déchirés,
Il conserve sa dignité.
L'unique lueur transparescent,
Est le croissant de ses dents,
Découvertes en une grimace d'orgueil,
Quand, de la prison il franchit le seuil.
La lumière fait briller,
Sa peau de cicatrices couturée,
La foule ne peut qu'admirer,
Cette aura puissante et déterminée.
Quel contraste amusant,
De voir, de ses opposants,
La rage d'être impuissant,
Malgré se fers l'oprimant.
Le prisonnier marche vers son gibet,
Il ne semble éprouver nul regrets,
Descrimes quil'ont condamnés,
À avoir la tête tranchée.
Innocent ou manipulateur,
Héros, criminel, grondent les rumeurs,
Sa majesté, fait même douter,
L'assemblée qui l'a bien vite jugé.
Tête nue face au vent,
Il attend la fin de son tourment,
Prêt à rejoindre le firmament,
Toujours souriant éternellement.
Ses lourds pas métalliques,
Résonnent sur la place chic,
De la ville où son regard,
Reste gravé dans les mémoires.
Réhaussé par on effet,
L'homme marche avec fierté,
Il est le véritable vainqueur,
De la lutte invisible des coeurs.
Qui ne peut succomber à son charme,
Faisant verser quelques larmes,
À l'assistance éblouie, transportée,
Par la grande volonté du condamné.
Sa cape rouge décolorée,
Flotte dans l'air embrumé,
Le public est suspendu,
Arrivé est le moment attendu.
Les marches de la potance,
Sous ses pas, sans résonnances,
Ne grincent plus, comme si,
Son corps fût un léger esprit.
Le temps lui même s'arrêta,
Hommage à cette grâce de roi,
Et lorsque s'abattirent les hâches,
Lentement, sa tête s'envola avec panache.
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Poème en écriture automatique ou appelé aussi poème en vers libres
Écrit en novembre 2018
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Fourre-tout Poétique
PoetryDans ce recueil, vous trouverez des poèmes remplis : - de références culturelles, plus ou moins connues, - d'autofiction Certaines de ces références sont moins évidentes que d'autres, alors je vous encourage à chercher ! Bonne lecture !
