7-L'inconnu

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Village de Dathra, Secteur central, périphérie Ouest. [08:00]

Dathra, une petite ville dans une terre déserte. Les tempêtes de sables sont le quotidien des habitants de ce village isolé. Le rouge orangé est la couleur dominante, les toits sont soit arrondis ou ce sont les bâtiment qui sont semi sphérique. Le village s'étend même à l'intérieur d'un python qui s'est coupée en deux. Non loin de là se trouve SandCastle, un château qui sert de quartier général aux Gardes de la Capitale. Cet édifice est un château avec six tours aux sommets circulaires, le tout relié à un bâtiment central par des remparts qui font jonction sur les tours d'observations. Vu de haut, la forteresse a une forme hexagonale.

Dans le bâtiment central, on aperçut une grande table en force d'hémicycle où se tenait des princes et des nobles venant du secteur central en train de se débattre de la situation actuelle. L'un d'entre eux se levait:

"- Le peuple refuse la soumission, nous avons utilisé la force, la confiscation, rien ne va!"

Un autre, assis, tenant un sceptre ajouta:

"- Je n'ai toujours pas réussi à joindre le Secteur Sud. Ils refusent toute aide, que ça vient des rebelles ou encore de nous. Si le Président était là, il allait déjà lancer une attaque."

C'est comme si on était dans une foire. Tout le monde parlait des problèmes du pays. Un des hommes, qui est assis juste au centre, fit taire tout le monde et prit directement la parole. Il semble être le chef de cette réunion:

"- Mes chers amis, ce peuple de classe inférieure n'est pas un problème, et ce n'est pas aussi le fait que nous voudrions que les Mages du Secteur Sud viennent nous aider qui est problématique. En ce moment, le problème vient du fait que ces vauriens de villageois, risqueraient un jour de se soulever. Et saviez vous comment? Par le biais d'un leader qui, les donneraient cette force stupide que nous, les Puissants, refusons de donner à ceux qui ne sont pas dignes, et qui refusent de voir les classes qui ont été imposé. Cette force, c'est l'espoir"

"- Mais c'est impossible! Comment pensent-il avoir de l'espoir? Qui pourraient bien leur mettre une telle sottise dans leurs têtes?" Demanda un noble.

"- Nous venons d'avoir la triste nouvelle de la famille des Furimos. Leur seconde fille du nom de Alya, a trahi sa famille pour rejoindre les soumis. Voulant un monde meilleur. C'est elle qu'on doit arrêter, voire même, l'exécuter si nécessaire." Répondit la personne au centre.

 Alya qui participait à la réunion, prit la parole à son tour:

"- Si vous dites que l'exécution est nécessaire, alors, je conteste. En tant que membre de la dynastie des Furimos, c'est moi qui exclamera la sentence réservé à Alya."

"- Accordée. Je comprends, princesse." Accepta le chef. "La réunion d'aujourd'hui est terminée. Merci pour votre participation."

Dans le couloir, le chef de la réunion vit Hazel distraite, en train de regarder par la fenêtre le désert:

"- Tout va bien princesse?" Demande-t-il.

"- Oui. Ça va." Répondit-elle.

"- Est ce parce que vous êtes ... incapable de le faire?" Continua le chef.

"- Vous avez le don de lire dans mes pensée, seigneur Gorra."

"- Appelez moi chef ici, pas par mon vrai nom."

"- Si seulement j'avais plus de pouvoir qu'elle. C'est la raison de pourquoi j'en suis incapable de la vaincre. C'était depuis toute petite, quand on a appris la magie.  Elle a toujours été la meilleure dans ce domaine. J'étais fière d'elle, et je savais qu'elle serait une digne héritière de notre longue lignée de mages nobles. Mais, la déception vint lorsqu'elle a eu une prise de conscience, disant que tout le monde devrait être égaux. La magie du feu ne l'avait pas forgé un caractère de guerrière redoutable, elle me disait souvent: le feu ne représente pas que la destruction. Nous, on détruit grâce au feu. Mais le feu, c'est aussi le symbole de l'espoir, je crois que la magie, c'est aussi faite pour aider les autres qui sont en difficulté. Après cette conversation, mes parents ont appelé un spécialiste pour la soigner, car elle avait dit l'impossible devant nous: elle voulait que nous changions et que nous aidions la classe inférieure et non l'oppresser. Mais le spécialiste n'avait pas réussi à la remettre sur le chemin qui lui était destinée. Finalement, ma famille l'a rejeté et l'a bannie. Mais j'ai tout de suite compris que l'exil n'était pas la solution, il fallait qu'elle disparaisse et éteindre cette ridicule flamme de l'espoir qu'elle disait. Je ne voulais pas que ma petite sœur prenait des décisions débiles pour une fille de nobles. Mais, malheureusement, c'est trop tard, plus de retour en arrière possible."

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