Heart or reason ?

45 KYLE

Je me lève à la recherche de mes fringues éparpillées dans toute la pièce. Je me rhabille alors qu'elle me lance :

- C'était bon. Tu es très fort pour répondre à mes désirs.

- Je le suis pour les désirs de n'importe qui.

- J'en doute pas une seule seconde. Tu pars déjà ?

- Tu t'attends à quoi ? A une demande en mariage ?

- Ce serait ridicule, tu ne connais même pas mon nom. Mais je croyais que tu allais rester un peu quand même.

- J'ai d'autres plans ma belle, c'était cool, mais j'ai des choses plus intéressantes à faire que des câlins.

- Une fois que tu as tiré ton coup, le reste ne t'importe peu.

- Tu as tout compris.

Je sors de la chambre avant qu'elle ne trouve autre chose à dire. Ce n'est pas le meilleur coup de ma vie et en plus, après l'avoir baisé, elle parle trop. Erreur. La fumée me remplit déjà les poumons. Je descends pour aller rejoindre Scott au bord de la piscine.

- Alors tu es tranquille là ?, lui demandé-je alors qu'il est assis au bord de la piscine, les pieds dans l'eau. Tu n'es pas accompagné ?

 - Non et toi tu as baisé la minette ?

- Ouais, ça te dit un peu de meth ?

- Putain t'oses me poser la question mec. Bien sûr que j'en veux.

Il se lève et nous partons dans un lieu tranquille. Pas qu'on est besoin de se cacher, presque tout le monde touche à tout ici. C'est justement pour ne pas devoir péter la gueule à quelqu'un. Les plus accros finissent toujours par devenir fou pour une dose supplémentaires et je ne partage pas ma marchandise.

Nous allons au fond du jardin où un abri laisse à désirer. Je sors le sachet et Scott me l'arrache des mains, voilà un à qui je pourrais casser la gueule si ce n'était pas mon pote. Il nous fait deux petites lignes chacun. Sniffé, la méthamphétamine fait effet au bout de 15 minutes environs. La durée quant à elle, peut se prolonger à plus de 48 heures. Ce n'est jamais précis. Je prends un bout de papier dans la poche pour en faire un tube. Premier rail, deuxième rail. Scott me suit. Je range le matériel.

- Putain, je vais kiffer !, lance-t-il déjà euphorique. Faut que je baise une chienne mon pote.

Je le vois déjà parti prêt à tout niquer, je rigole et le suis. Je vais me chercher un verre, j'hésite longuement avant de choisir pour une bouteille. Quitte à me mettre bien, autant faire les choses comme elles se doivent. Il ne fallait pas laisser les bouteilles sur la table.

J'allume un joint pour accompagner ce liquide qui me brûle déjà la gorge. A une table, deux filles se font des shoots de tequila. Bonne idée.

- Je peux me rejoindre à vous les filles ?

- Bien sûr, me lance l'une d'elle, un regard de braise.

Je me coupe un rondelle de citron et la coupe de nouveau en deux. La deuxième me verse un shoot et je commence. Les filles me suivent et rigolent comme des bécasses. Je m'en enfile 6 avant de me reconcentrer sur la bouteille de vodka que j'ai posé devant moi.

- Tu nous abandonnes déjà pour de la vodka, lance celle au regard de braise.

- Je ne t'abandonne pas toi. D'ailleurs, cesse de me regarder comme ça.

Sa copine continue à avaler des shoots, ne faisant pas attention à ce qui se passe autour d'elle.

- Pourquoi ? J'ai de beaux yeux pourtant.

- Parce que tu n'es pas prête à vivre ce qui va se passer.

- Ah ouais tu crois ?

Elle se lève en se mordant les lèvres, quelle bande de salopes ! Elle ouvre une porte, je la reconnais, la salle de bain. Je ne sais pas pourquoi elles aiment tous se faire prendre ici.

- Alors ?, m'aguiche-t-elle.

Je pose la bouteille sur une étagère, je la reluque de haut en bas. C'est son cul qui m'intéresse. Elle s'adosse contre le lavabo, elle retire son t-shirt.

- Non, garde tes vêtements, on s'en fou.

- Quoi ? Tu te fous de moi j'espère.

- Retourne toi.

Elle écarquille des yeux.

- Ok, j'aime quand on me donne des ordres.

- Ta gueule.

Je la vois sourire à travers le miroir, je les reconnais bien là.

Sa jupe est tellement courte que si elle n'en portait pas, ça ferait la même chose. Je me place derrière elle, la soulevant légèrement. Elle ne porte même pas de culottes cette pute.

- Tu sors comme ça toi ?

- Je savais que j'allais tomber sur toi.

Je prends une capote dans la poche de mon jean. Je le laisse tomber sur mes genoux.

- Tu fais quoi ?, me demande-t-elle impatiente.

Et je la pénètre violemment en guise de réponse. A cet instant, je remercie le dj pour le son qui a masqué son cri. Je continue mon geste par des va et viens de plus en plus profond. Elle hurle de plaisir, elle crie mon nom. Je ne savais même pas que cette fille me connaissait. Elle se penche de plus en plus en avant sur le lavabo alors que je tiens désormais ses cheveux. Elle ne s'arrête pas et en redemande encore et encore. Elle est venue dans cette soirée pour se faire baiser, et c'est moi qui est gagné le droit de l'enculer.