(n'oubliez pas de mettre la musique 🎶)
J'ai toujours été là pour toi, moi.
Mais tu es parti.
Comme un lâche. Et j'ai tellement mal je ne sais même pas comment l'exprimer.
Mon cœur souffre chaque jour et mon esprit s'étiole petit à petit. Chaque seconde qui passe me ramène à cette dure réalité : tu ne reviendras jamais.
Comme je te déteste.
Toi et tes sourires, tes blagues foireuses, tes yeux qui se posaient sur moi, tes mains dans mes cheveux. Je déteste chaque partie de toi que je pourrai plus jamais revoir.
Tu ne comprends même pas dans quel état de rage tu m'as laissée. Et le pire dans tout ça c'est que je ne peux même pas me défouler contre toi parce que tu es mort.
Mort.
Bordel.
Comment tu as pu ?
Tu vois, moi, je suis là, à saigner. Sans que personne ne soit là. Sans que personne ne panse mes plaies. Il n'y a plus personne.
J'aimerai t'insulter à en perdre la voix, te frapper jusqu'à m'en briser les poings, te haïr à en perdre l'esprit.
Mais je ne peux pas. Il ne reste que l'ombre de mes souvenirs à laquelle je me raccroche désespérément.
Des fois, je te vois. Mais c'est seulement mon cerveau qui créer ton image devant moi pour ne pas que je sombre définitivement. Comme il se trompe. Il ignore tellement qu'à chaque fois que je vois ton visage sur une photographie, une vidéo, ça me tue.
Il ignore qu'il empire tout en superposant ton visage sur celui d'inconnus, en me faisant entendre ta voix au détour d'un café, à me faire imaginer qu'il s'agit de toi chaque fois que quelqu'un prononce prénom.
Oui, comme il ignore tout ça.
Mais c'est parce que je n'y arrive plus.
Je ne sais plus. Je ne comprends pas comment je dois fonctionner, maintenant.
Et c'est de ta faute.
Tout est de ta faute.
De ta... ta putain de faute.
Tu sais quoi, toutes les insultes du monde n'arriveront jamais à traduire la haine que je ressens envers toi. Et le pire, c'est qu'elle est irréelle bordel. Je m'énerve contre ton fantôme, contre mes souvenirs, contre moi-même.
Je te hais.
J'ai jamais autant détesté quelqu'un.
Et je m'en fiche de le répéter.
Je te hais. Je te hais. Je te hais. Chaque parcelle de ce corps que je ne pourrai plus jamais toucher, chaque seconde que tu me fais passer sans toi.
Cet être qui ne sera plus jamais. Merde. Merde merde.
J'en peux plus...
J'en peux vraiment plus.
J'ai tellement mal que j'aurai préféré mourir à te place.
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Le Chemin.
Krótkie OpowiadaniaÀ la vie comme à la mort, La vie est une succession d'étapes. Un chemin long, parsemé de difficultés. Pour se reconstruire, une jeune fille va devoir l'emprunter et soigner ses plaies. Cette histoire, c'est celle de Zoé. Zoé sans Arthur. Zoé et son...