PARTIE. 33

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Elle le sentit sourire contre sa peau. Elle se retourna lui faire face, le regard de l'un plongé dans celui de l'autre. Les bras de son patron lui emprisonèrent la taille la collant totalement à lui tandis qu'elle enroula son bras gauche autour de sa nuque. Du bout de son ongle de l'index droit elle dessinait les countours du visage de son patron.

_ Tu aimes ?

Il ne répondit pas et ferma les yeux. Tout à coup il sentit un pincement au niveau de sa lèvre inférieure.

_ Que fais tu ?

Zahra à de ses ongles lui avait pincé la lèvre inférieure.

_ Tu vois c'est ce que je ressens quand tu viens me tourmenter et que tu partes comme si de rien n'était. Ça fait mal. Maitenant tu vas me faire le plaisir d'arrêter ce petit jeu et me chouchouter les lèvres ça un moment qu'ils n'ont pas été bichonné........

Sir rigola quand elle libéra sa lèvre.

_ Je ne voudrais pas te dévierger encore les lèvres ou fit il semblant de réfléchir en regardant le plafond te dégonfler les lèvres....

_ Encore tu dis ? On ne dévierge qu'une fois et vu que le mal est déjà fait alors il n'y aura pas plus de perte et en y repensant tes baisers ne dégonflent pas mes lèvres au contraire alors c'est pour aujourd'hui ou demain.......

_ Réfléchis y! Je te préviens une fois que je l'aurai fait absolument plus rien ne m'empêchera de recommencer si l'envie me prend !

Ses intonations étaient mi durs mi troublant.

Sans le laisser continuer, Zahra lui attrapa la nuque et l'attira vers elle. Elle écrasait ses lèvres sur les siennes que s'en était presque douloureux. Sir gémit pour la première fois livrant passage à sa langue qui en profitait pour explorer la bouche de son assistante. Les lèvres de cette dernière étaient calmes tout en étant affamées. Ils n'avaient jamais eu ce genre de baisers. D'habitude c'était lui qui prenait les rennes mais là Zahra avait totalement pris possession de lui.

Comme une caresse de plume, sa langue caressait légèrement la sienne et finissait par s'y joindre pour une danse érotique au ralenti et en même temps un endiablé de frotté-collé-serré de sensations.

Surpris par ses sensations mais heureux il lui rendit bien son baiser...............

_ Goor deug waroul beuri wakh day dieuf niou guiss Goor dou yokh yokhi dafa wara gaw ni mélah ( Un homme, un vrai n'est pas bavard à la place des paroles il préfère l'action ainsi démontrer. Un Homme, un vrai ne doit être lent il doit, il doit être aussi rapide que l'éclair) Lui souffla Zahra pour se détacher lui................................

Dans la voiture c'était silence radio. Seuls le chauffeur et leur contact Ifra assis à l'avant échangeaient sur l'état des sentiers qui faisaient office de route. A l'arrière Hamdel et Zahra tous deux yeux cachés derrière des lunettes noires semblaient absents.

Zahra fixait la vitre et observait le paysage défilé sans vraiment le voir. Tout ce qu'elle voyait c'était le visage de son patron. Pourtant elle avait l'habitude de voir ce visage fermé aux sourcils froncés qui ne dégageait que colère à longueur de temps mais là c’était différent on aurait dit qu'elle le voyait pour la première fois sous un autre jour comme lorsqu’elle l’avait vu à la plage : Elancé, avec beaucoup de prestance, noirceur d’ébène, tablettes de chocolat, ceinture d’Apollon : l'homme qui savait faire rêver, avec un sexappeal amplifié.  Aujourd'hui encore comme à la plage elle était tombée sous son charme mais de manière plus profonde.

Après 1h de route, la voiture stationnait près d'un garage de cars et de bus. Sous une tente faite en paille, des chauffeurs et voyageurs étaient assis sur une natte attendant leurs horaires de départ. De son sac à main, Zahra sortit un petit miroir. La route avait été poussiéreuse mais avec leurs vitres fermées, elle n'était pas touchée. Elle fut la dernière à sortir du véhicule à cause des retouches de son maquillage.

REBELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant