TOME II: PARTIE 18

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_ Moi c’est toi que je veux Amina  juste toi. Mais pour que ça fonctionne entre nous je dois connaitre tous les aspects de ta personnalité même ceux que tu ne veux pas voir …..

_ J’ai revu Galass à deux reprises. La première fois c’était au lendemain du gala car maman était admise à l’hôpital où il travaille. La seconde fois c’était-il y’a trois semaines car j’étais malade. Il était venu m’ausculter. Sir si je ne devais plus revoir tous ceux qui m’ont fait du mal au cours de ma vie alors je ne reverrai quasiment plus personne. Si tu veux savoir quelque chose à propos de moi, demande moi que de faire des investigations sur moi. J’ignore comment tu as su et je ne veux pas le savoir tout ce que je te demande c’est de ne pas douter de moi…..

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Parfois la lumière est si éblouissante qu’on ne voit plus que ça. Il arrive aussi que l’obscurité envahisse le ciel tout entier sans la moindre petite éclairci à l’horizon.  Le soleil brille alors que tombe la pluie et l’arc en ciel apparait mais c’est parfois moins magique que ce que l’on aurait cru. Quand on croit que l’histoire se termine sur un beau couchée de soleil c’est en ce moment-là que la foudre vous tombe dessus………..

11 Mai………………..

Alors que le monde rendait hommage à Bob Marley, que le Sénégal se rappelait de ces illustres fils comme Blaise Diagne premier député africain élu à l’assemblé nationale française et Omar Blondin Diop brillant étudiant au Sénégal et en France à être sorti normalien de l’école normale de Saint-Cloud : une distinction très honorifique que même le président Léopold Sédar Senghor  n’était parvenu à réussir ce concours, militant de l’ancienne gauche révolutionnaire, c’est tout autant que la famille Sy aussi s’apprêtait à magnifier leur patriarche en célébrant sa naissance. 

20 heures………

A la cité Ady Niang, l’heure était à la stupéfaction. Excitée comme une puce, le sourire scotché aux lèvres, toute joviale, d’humeur agréable depuis son réveil, on penserait facilement qu’elle avait gagné au loto hors qu’elle n’était invitée qu’à une fête d’anniversaire. Cela pouvait sembler bien insolite mais cependant il ne s’agissait pas de n’importe quel anniversaire et n’était pas conviée par n’importe qui non plus. Il s’agissait de la célébration d’un grand homme important aussi bien dans sa famille que dans le pays, un homme très aimé que redouté dans sa famille qu’au niveau national, un médiateur social, un grand monsieur qu’il fallait mieux avoir comme ami qu’ennemi.

Être à convier à l’anniversaire de Sir Khalil Sy était un vœu qui venait de se réaliser ou du moins que son fils venait d’exaucer. Son fils : elle n’y croyait toujours pas qu’il ait fini par accepter cette condition de sa part. Tout comme son père, il lui avait toujours opposé un droit de véto à toutes leurs cérémonies familiales, leurs maisons, leurs sociétés et même aux solennités officiels auxquels ils n’étaient que de simples invités. C’était connu de tout le monde, quand on s’en prenait à un Sy on avait affaire à tout le clan. Et comme ils étaient réputées à travers le pays risquer de se mettre un Sy à dos c’était risquer d’être mis sous embargo par la haute société.

Ndèye Awa Thiam plus que quiconque était la mieux placée pour en attester. Depuis son divorce avec Cheikh Yérim, elle était devenue personne no gratta pour tous les membres de la Dynastie Sy sauf pour Sir Khalil Sy. Cet homme était le seul qui avait gardé contact avec elle malgré les évènements dramatiques car selon lui être la mère de son petit-fils lui valait ce privilège.

_ Yaye sa soie bakhna fo dieume ni. (Maman il est magnifique ton soie où vas-tu comme ça ?) La complimenta Bassirou qui revenait d’une balade avec sa femme enceinte de 7 mois.

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