Ce dernier ne se fit pas prier pour ramasser ses affaires et sortir. A pas de velours, Néné Gallé venu s’assoir sur ses jambes. Sir déglutit et se mit à tourner la tête de gauche à droite étonné par l’audace de sa douce moitié. Amina le regarda intensément tout en ôtant sa chemise de son pantalon. Cette fois Hamdel écarquilla grandement les yeux en esquissant un sourire en coin.
_ Qu’est-ce qui vous fait sourire de la sorte monsieur Sy ? Fit Amina très charmeuse.
_ Vous madame Sy ! Seulement vous pouvez me faire sourire sans raison valable………………
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Emmanuel Kant disait : Ce tribunal que l'homme sent en lui est la conscience.
Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans juge. Donc n’est pas juge qui le veut. Le juge joue de nombreux rôles. Il interprète la loi, évalue la preuve dont il est saisi et contrôle le déroulement des audiences, instructions et procès qui se déroulent devant lui. Cependant, un juge est d’abord et avant tout un décideur impartial à la recherche de la justice.
A la 60 rue Marsat, l’ambiance et la scène étaient semblable à celui d’une salle d’audience. Des accusés, un juge, une partie plaignante, la défense tous les éléments étaient réunis pour un auditoire. Il ne manquait plus que le décor du tribunal pour s’y croire……………….
Dès que le moteur de la voiture fut coupé et que la portière ouverte par Malal, Sir sortit le premier avant de me tendre la main. Depuis que nous avions quitté le bureau le sourire ne le quittait plus. Il était descendu plutôt aujourd’hui juste pour son massage. Qui l’aurait cru Sir Hamdel Sy le travailleur acharné, séché juste pour un massage. Rien que d’y penser, j’en eu le sourire aux lèvres.
_ Wa ki dou sama dome dji. Ah diekk na nalène thiate sékh lou. Yallah na seuy bi barkel nguen am thii niabott bou barkel.
(N’est-ce pas ma fille que je vois là ? Ah quel beau couple vous faites ! Puissiez-vous être préservé du mauvais œil. Puisse votre mariage être béni et avoir des enfants bénis.) Entendu-t-on soudainement
Cette voix, nul besoin d’être devin pour savoir de qui il s’agissait. Outre sa langue de vipère, elle avait aussi des radars à la place des yeux apparemment. Mère Walf passait la majeure partie de son temps à l’extérieur qu’à l’intérieur de sa maison.
_ Mère Sylla comment vas-tu ? Lui offris-je mon plus beau sourire
Elle soupira en empruntant un visage morne. Une vraie actrice !
_ Bien à la sénégalaise seulement. Tu sais que la vie se fait de plus en plus dure surtout ici. Tout est cher maintenant particulièrement le loyer. Mais je rends grâce d’avoir des gens comme toi qui m’aident……
Je me mordis la lèvre pour ne pas éclater de rires. Ça c’était du Walf en plein action. Moi je l’aidais ? Depuis quand ? Je n’en avais guère le souvenir.
_ Je me fais vieille maintenant. Poursuivit-elle sa lamentation.
_ Ah mère Sylla ça fait longtemps que tu es vieille hein. Ne pus-je m’empêcher de dire.
Sir qui jusque-là était resté neutre me lança un scarface.
_ Ta femme a toujours été taquine avec moi. Et comme compensation je veux un titre foncier. S’adressa-t-elle à mon mari en rigolant.
Sale profiteuse comme si c’était marqué banque sur le front de mon mari. Elle était loin de plaisanter cette commère malgré ses rires. C’était la seconde fois qu’elle faisait référence à un titre foncier devant mon mari. Si elle croyait qu’il allait lui offrir un titre foncier pour ses belles paroles qui ne sont mensonges alors c’est qu’elle devait vraiment nous prendre pour des cons.
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REBELLE
Short StoryOn a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une famille, du nombre de membres que compose une famille. En réalité, chaque famille enferme des similitudes avec une autre. Oui les membres qui...