Espoir || Chapitre 24

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Point de vu Russie

J'essayais de me concentrer sur mes devoirs, mais mes pensées étaient focalisées sur autre chose. Ça fait un jour que n'avais pas vu Quéral, il n'est pas venu à l'école aujourd'hui. Son binôme, Corée du Sud doit lui apporter les cours. J'espère que ce n'est pas à cause de ce que je lui avais dit qu'il n'est pas venu... j'ai vraiment peur pour lui.

Mon téléphone se mît à sonner. Je le saisît et pût voir que Pologne m'appelait.

« Allô Pologne ? »

« Regarde les nouvelles. Maintenant. »

On dirait qu'il était sur le point de pleurer. Intrigué, je descendît dans le salon et alluma la télé.

« Un élève du nom du nom de Quéral a disparu, il n'est pas venu en cours aujourd'hui et n'est pas chez lui non plus. Si vous le retrouvez, appelez le 06 71 19 92 24. Il aurait... »

J'éteignît l'écran et m'affala sur mon canapé. Je mît un certain temps à digérer les informations. "Quéral ? Disparu ?" Je déglutît avec difficultés. Je secoua ma tête et réfléchît à toute vitesse. Qui aurait pu faire ça ? C'est quand je réalisa tout.

"Qu'est-ce que je suis c'n !"

Point de vu Quéral

Ma tête faisait mal, ça faisait deux heures que je m'étais réveillé attacher à un poteau et que je fixais le mur de ce qui semblait être une cave. J'avais essayé de crier, mais sans succès. J'étais fatigué et j'avais faim.

J'entendît des bruits de pas descendre l'escalier. Puis un gloussement se fît entendre.

Japon se tenait devant moi.

« T-Tu... » bégayai-je, n'arrivant pas à croire qui était là.

« Pour être honnête, je ne pensais pas que quelqu'un pourrait se rapprocher aussi vite de Russie. Tu m'as épaté, bien joué. »

« Tu-...Pourquoi tu fais ça ?»

« N'est-ce pas évident ? Russie est à moi. Même si en te capturant, je fais d'une pierre deux coups.»

« Comment ça ? »

« Héhé... tu vas vite comprendre... »

Elle se pencha sur moi, j'essaya de lui donner un coup avec ma main libre, mais mon bras semblait peser deux tonnes.

« Oh, ne t'embête pas à bouger, tu n'as pas mangé depuis hier matin, tu es faible. »

Elle me donna un coup dans l'estomac et repartît.

Point de vu Kiwi

J'avais réussi à détourner la vigilance de Canada et était sorti de la maison. Je courais à toute allure et toutes les larmes de mon corps coulaient. J'aurai pu empêcher la mort d'Amérique, j'aurai pu empêcher la mort d'Ukraine, mais je ne l'avais pas fait. Si Quéral mourrait, ce serait comme si Amérique mourrait une seconde fois, ce serait comme si on m'arrachait un membre. Il est temps que je rachète mes pêchés.

J'étais arrivé devant la maison des horreurs. J'essuya vite mes larmes et sonna à la porte.

Une minute plus tard, Japon ouvrît.

« Salut ! Je peux entrer ? » demandai-je, essayant d'être amical.

« Bien sûr ! »

On entra dans son salon, puis je m'assît sur le canapé.

« Tu veux une boisson ? » demanda Japon, souriante.

« Je veux bien du thé s'il te plaît. »

Elle partît en direction de la cuisine.'Ok c'est le moment !'

Je sortît un trombone de ma poche et chercha un sous-sol où quelque chose comme ça. Une porte ancienne se dressa devant moi. Je prît le trombone et crocheta la serrure pour descendre les escaliers.

Point de vu Quéral

J'entendît la porte s'ouvrir et quelqu'un descendît les escaliers. 'Oh non... elle est de retou-'

« K-Kiwi ? »

Il me fît signe de me taire avant de sortir une lame. Il s'approcha de moi et prît mon poignée qui était attaché au poteau, puis il commença à couper la corde qui reliait les deux. Une fois cela fait, il me dît :

« On ne pourra pas échapper à Japon, quand elle descend, cours le plus vite que tu peux et sors d'ici. »

« E-Et toi ? »

« Je me débrouillerai. »

« Mais vo-vous avez 5 ans d'écart ! »

« Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer pour moi. »

On ne pût continuer la conversation car des bruits de pas résonnèrent. L'angoisse, la peur et l'impuissance se mélangeaient pour une émotion parfaitement immonde et l'envie de vomir.

Japon apparût et se dirigea vers nous. Mais avant qu'elle n'ait pu faire quoi que ce soit, Kiwi la plaqua au sol.

« Maintenant Quéral ! »

Je resta quelques secondes figés avant de reprendre mes esprits et utilisa mes dernières forces pour courir le plus vite que je pouvait et me retrouva devant la porte, un sourire d'espoir se dessina sur mon visage. J'actionna la poignée, mais là porte de s'ouvrît pas : elle était fermée. Je me mît à taper de toutes mes forces là porte, mais cinq minutes plus tard, je m'effondra par terre et commença à pleurer.



Il n'y avait plus d'espoir.



Nombre de mots : 805

Ouais deux chapitres en un jour x)
Bah j'ai eu de la motivation pour une fois

Un ange tombé du ciel || Rusame FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant