Juste comme lui || Chapitre 18

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Point de vu Russie

Ce jour-ci, je devais rendre visite à Ukraine, papa et Amérique, puis aller à mon travail.

Je m'approche du cimetière, l'endroit est toujours aussi glauque. Mes mains se crispaient sur mon bouquet de fleurs jaunes et bleus, les larmes commençaient à monter, je déglutît avec difficulté.

Je m'assît à côté de la tombe de ma sœur et déposa les fleurs sur sa tombe.

« J-J'espère que tu es plus heureuse là où tu es. » dît-je, essayant de sourire.

Mais je n'y arrivais pas, je pleurais. Une présence se fit soudain ressentir derrière moi.

« Qui est là ? »

Je ne voulais pas qu'on me voit dans cet état, je ne poulais pas le retourner.

« C'est Quéral... »

P^tain mais ne va-t'il ja-mais me laisser tranquille ?

« Q-Qu'est-ce que tu fais là ? » demandai-je, ne bou-geant toujours pas.

« Je suis venu voir la tombe de... d'un proche, dît-il, en s'accroupissant à côté de moi. Toutes mes condoléances pour Ukraine... »

« Va-t'en. J'ai envie d'être seul. » ordonnai-je.

Avec tout ça, mon travail commence dans cinq minutes. Je me lève en essayant d'es-suyer discrètement mes lar-mes. Mais une voix m'inter-pelle.

« Peu importe où est-ce qu'elle est, elle voudrait te voir heureux. »

Je m'arrêta quelques se-condes, un peu surpris de ses mots. Il parle exactement comme lui. Je me secoua la tête et reprît mon chemin.

Le lendemain, les choses n'allaient pas mieux, car Quéral décida de venir en T-shirt noir avec marqué «Nato» dessus. Je grinça des dents en l'apercevant.

Après que la sonnerie est an-noncée la fin des cours, des élèves vinrent me voir. C'é-tait le genre de groupe "po-pulaire" de l'école. Ils ne m'aimaient pas, je ne les ai-mais pas.

« Salut Мудак ! » cria Bulga-rie, un sourire moqueur aux lèvres.

Je pouvais paraître imposant, mais je ne faisais pas le poids contre huit personnes. Un d'entre eux me poussa.

« Tu n'essaies pas de te dé-fendre ? Ah ! Tu es tellement fragile ! » se moqua Finlande.

Norvège et Groenland me pla-quèrent la tête contre le bureau pendant que Bulgarie me donnait des coups de pieds. Au début, je voulais tous les mettre à terre, mais je n'en avais plus la force ou la motivation. Au final, je m'étais habitué au harcè-lement quotidien.
Irlande m'asséna un énorme coup dans le ventre, ce qui me fit éjecter un peu de sang. Estonie me lança un re-gard de victoire et renversa Le bras avec lequel je m'ap-puyais.

Ce moment-là, je priais pour qu'un professeur passe par cette classe, mais non. Ils étaient tous en salle des profs.

Les coups continuaient et je crachais de plus en plus de sang. Mes yeux se fermèrent et tout vira au noir. Je pou-vais entendre un cri de la part d'Antartique, s'excla-mant que je ne bougeais plus. Puis Mongolie, la chef du groupe ordonna de courir. Puis plus rien.

Nombre de mots : 500

Un ange tombé du ciel || Rusame FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant