Tu n'as pas à faire ça || Chapitre 11

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Point de vu Russie

Amérique souleva ma manche, un regard effrayé se dessinait sur mon visage. Je la rabaissa le plus vite possible, mais il l'avait déjà vu. Je pouvais remarquer les larmes lui montant aux yeux.
Il détourna son regard.
Le prêtre finît son discours, et on se dirigea vers le cimetière. Les tombes grises et froides longeaient les allées, tandis que les arbres, la plupart étant morts, encerclaient le tout.

Amérique me lançait des regards tristes de temps en temps, chacune des personnes pleuraient, mais pas tous pour la même raison. Biélo se mit à supplier : « Arrêtez de jeter de la terre sur mon père ! »
Je déposa des œillets rouges sur le tombeau de mon père.

Je suis resté plus tard que les autres, toujours en fixant le cercueil, mes larmes ont fini par cesser de couler. Même si je ne voulais pas le quitter, je devais partir.

Pendant que je marchais vers la sortie, je pût entendre des sanglots venant d'à côté, je n'y aurais pas prêté attention si les pleurs ne me semblaient pas familiers. Je me dirigea vers l'endroit d'où provenait le bruit et aperçut mon petit ami, béquilles à terre, agenouillé devant deux tombes.
Je me précipite vers lui et m'aperçois que Japon est déjà en train de le réconforter.

« Hey... ç-ça va ? » je demanda en m'approchant d'Amérique.

Je le pris dans mes bras. Il jeta un regard rapide vers mon bras, puis me serra de plus belle. Japon nous lança un regard...bizarre...

Deux semaines plus tard...

Pour pouvoir subvenir aux besoins de ma famille, j'ai trouvé un petit travail, c'était plutôt mal payé, mais c'est mieux que rien.

Je faisais des cauchemars presque toutes les nuits, mes cernes se creusaient de plus en plus.
Je commençais à avoir du mal à suivre les cours et mes résultats scolaires baissaient à vue d'œil.
Je remarquais aussi qu'Amérique passait beaucoup de son temps libre avec Japon.

Point de vu Amérique

Je me dirige vers l'école, je voulais vraiment aider Russie mais je ne savais pas comment. J'ai peur pour lui mais je ne peux pas lui être utile.

J'entrais dans ma première classe et m'asseyais sur mon siège. Un demi-heure était passée quand un grand « BAM ! » résonna.
Russie s'était évanoui.

Point de vu Russie

Je me réveilla pour la deuxième fois de ce mois dans une pièce blanche et lumineuse. Quelques minutes plus tard, un docteur entra dans la salle, il semblait surpris de me voir réveillé.

Il saisît un téléphone et appela quelqu'un.

« Il s'est réveillé. »

Mes sœurs arrivèrent un peu après, Ukraine avait les larmes aux yeux, et un sourire jusqu'aux oreilles.

« J-J-Je croiyais que tu ne te réveillerais jamais... » dît-elle se jetant sur moi.

Biélo se joignît au câlin.

« J-J'ai trouvé un petit travail... » ajouta Ukraine.

« C'est super ! En quoi consiste-t'il ? » m'exclamai-je.

« C-Chez un vétérinaire... » répondît-elle au bout d'un long moment.

Je me suis vite aperçût que Ukraine gagnait beaucoup plus que moi, on a vite remboursé les dettes et on ne manquait pas d'argent.

Un jour, j'ai voulu l'accompagner à son travail, mais elle n'a pas voulu. Je l'ai donc suivi.
Elle ne prenait pas le chemin vers le vétérinaire, mais vers un bar. Elle est juste allée aux toilettes, mais quand elle est sortie, elle s'était changée en un décolleté plongeant et une mini-jupe. Je ne voulais pas y croire.

« Comment ai-je pu être si naïf ? » pensai-je.

Elle ne pouvait pas faire ça ! Ce n'était pas possible...

Je suis rentré le plus vite possible chez moi, les larmes coulant sur mes joues.
Je me précipita dans sa chambre et jeta tous ses vêtements dénudés.

Je mîs à cuire de la viande puis, je me suis effondré sur le canapé et pensa à tout ça pendant une heure et demi. Le bruit de la porte qui s'ouvre me tira de ma rêverie. Elle était là...

« Je suis rentrée ! » cria t'elle.

« Tu n'as pas à faire ça... » dîs-je, d'une voix faible.

« Qu'est-ce que tu as dis ? » demanda Ukraine, un peu perturbé.

« TU N'AS PAS À FAIRE ÇA ! » hurlai-je, mes pleurs résonnaient dans toute la maison.

« F-Faire quoi ? » trembla-t'elle.

« Ne mens pas ! T-Tu...tu ne peux pas vendre ton corps comme ça ! »

Ça me déchirait la bouche de parler. Je n'en pouvais juste plus. Je ne voulais plus vivre.


Nombre de mots : 761

Hey ! J'ai juste une question... vous préférez une fin très triste, une fin triste, une fin joyeuse ou une fin parfaite ?

Et j'ai réussi à trouver un endroit avec connexion ! X)

Un ange tombé du ciel || Rusame FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant