Chapitre 3.

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La dernière mêlée paraissait interminable pour les joueurs aux maillots bleu et vert. Cette dernière mêlée, il fallait qu'ils la tiennent jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à l'instant où l'arbitre porterait le sifflet à ses lèvres, jusqu'à ce que le bruit aigu sonnant la fin du jeu leur perce les tympans. Alors, ils pourront relever la tête, un sourire pourra se dessiner sur leur visage, tandis qu'une grimace s'esquissera sur les visages adverses.

Les muscles de leurs bras et de leurs jambes les meurtrissaient, il aurait était plus simple de tout lâcher. Mais ce que leur entraîneur leur avait enseigné, c'était la sécurité avant tout, et si l'un seul d'entre eux abandonnait, il brisait ce seul être qu'ils avaient créé à quinze. Et s'en était terminé pour tous, cet être exploserait en morceau, et la chance de marquer serait donnée à l'adversaire.

-On tient les gars, on tient, la victoire est entre nos mains, si on ne lâche pas. Dans quelques secondes on l'a, murmura un des joueurs au maillot bleu et vert, dix, neuf, huit, sept, six...

-Cinq, quatre, trois, deux, un, reprirent en cœur les quinze autres.

-VICTOIRE!

Ce cri retentit à l'infini dans le stade pendant les secondes qui suivirent la fin du match: sur le terrain, dans les gradins. Les joueurs ne tenaient plus en place, ils sautaient de tous les côtés, s'embrassaient, riaient, chantaient... Au premier rang, se trouvait un groupe de jeunes filles, toutes portaient les couleurs de leur équipe. Un jeune homme de grande taille, s'avança vers elles, il passa sa main dans ses cheveux châtains et ébouriffés. Il avait un visage aux traits fiers et réguliers : il avait la peau satiné, un teint lumineux, le menton carré, des lèvres fines. Son nez était droit et ses pommettes hautes. Ses yeux en amandes étaient sombres. Son regard paraissait amusé, moqueur et pétillant de vie. Il retira son maillot bleu et vert, dévoilant son buste musclé, et essuya son visage en nage.

-Très beau match, Valentin vous avez vraiment été étonnants! Le félicita une des jeunes filles, à la taille très fine, et aux cheveux blond vénitiens, en se détachant du groupe.

-Merci Irina, ouais on les as peut-être eu de justesse, mais on les as eu, répondit l'interpellé.

-Vous débutez bien la saison, vous irez loin cette année, poursuivit Irina.

-J'espère, on va fêter ça ce soir, on commence la soirée au What's up Drinking, et on la termine chez Jojo, viens y faire un tour si tu veux.

-Oui, pourquoi pas, on se retrouve à quelle heure au café?

-Vers 21 heures 30, voire 22 heures.

-On se voit ce soir alors, souffla Irina en lui adressant un clin d'œil avant de s'éloigner rejoindre ses amies

-Bravo, c'est un bon début de saison, lança Stanislas en s'approchant.

-Je pensais m'être un peu rouillé pendant les vacances, mais en fait, pas tant que ça!

-Et l'année ne débute pas seulement bien que sur le plan sportif, on dirait, sourit Stanislas en désignant d'un signe de tête Irina.

-Oui je pense que ce soir, je ne rentrerais pas seul!

-P'tit veinard va.

-Il ne fallait pas te caser si vite.

-Oui, mais avec une fille comme Léna, on ne se pose pas de questions.

Les deux jeunes hommes se dirigèrent vers les vestiaires, Stanislas s'assit sur un des bancs miteux en bois, tandis que Valentin enleva ses vêtements sales, et fila sous la douche: l'eau était froide, comme à chaque fois. Le jeune homme réapparut aux yeux de son ami quelques minutes plus tard une serviette à la taille, puis il enfila un polo blanc, un sweat gris anthracite, un jean foncé, des baskets blanches, et mit une casquette à noir à la visière violette à l'effigie des Lakers. Il enfouit son short blanc et son maillot imprimé d'un onze blanc: numéro de l'ailier gauche, dans un grand sac noir, qu'il balança sur son épaule droite.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 28, 2014 ⏰

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