Sixth Part

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Oikawa Tooru

Je n'en croyais pas mes oreilles et mes yeux. Mon cerveau tournait à plein régime en train d'analyser les propos de Tobio. Comme je le pensais c'était de l'incompréhension.

- Tobio... Tout est de ma faute. Tu as raison, je me suis servi de toi, j'ai abusé de tes sentiments et même si nous ne l'avons pas fait jusqu'au bout, j'ai également abusé de ton corps.
Ce jour-là je me suis bien demandé pourquoi tu m'avais couru après, à ma connaissance tu ne m'appréciais pas alors j'étais vraiment curieux...
...Je me suis approché et là tu m'as dit que je suis  si attirant, dans ma tête je me suis dit que tu voulais juste coucher avec moi et que j'allais te faire cette faveur...
... Lorsque j'ai posé mes lèvres sur les tiennes, tu as répondu directement, pour moi ça confirmait que tu voulais juste coucher avec moi...
... Cette main tendue, tu l'as saisi délicatement, comme si en la prenant tu te brûlerais, tu m'as suivi à travers les couloirs à ces moments même cru qu'on était un couple qui faisait une escapade clandestine, ça m'a étrangement réchauffé le cœur, mais j'ai directement repensé à ton tu es tellement attirant et là cette douce chaleur s'en est allée et j'ai décidé que ce ne sera qu'une simple partie de jambes en l'air...
... Je t'embrassais, je te suçais le cou, je te caressais et toi tu gémissais, comment résister à ces petits sons qui sortaient de ta bouche, tu m'as donné envie. Puis je t'ai pris en bouche et ai introduit un doigt en toi, puis deux, cette fois ces petits sons étaient plus forts, ils emplissaient toute la pièce, et tu as explosé, tu avais éjaculé sur ton ventre...
... J'avais mon regard sur toi, tu étais vraiment séduisant et tu appelais à la luxure. Tes yeux mis clos, tes joues rouges, tes lèvres entrouvertes, ces suçons sur ton cou, ton maillot relevé me laissant voir ton torse, ce sperme sur ton ventre, j'ai été tenté sur le coup et mon sexe s'est gonflé...
... Puis entre deux respiration tu m'as dit Je t'aime Tooru. Et j'ai réalisé mon erreur, je savais que tu étais sincère et ce depuis le début, j'avais choisi d'ignorer ces petits signes et cette voix dans ma tête qui disaient que ce n'était pas de l'attirance sexuelle.
Je me suis senti horrible et sale d'avoir abusé de toi de cette façon, d'avoir ignorer ce que tes yeux disaient et d'avoir ignorer mon cœur, je me suis éloigné de toi, je me suis précipité vers la porte et lorsque je l'ai passé j'ai tiré un trait sur toi car je t'avais fait du mal...
... J'avais fait du mal à la personne que j'aimais et qui m'aimais également, je m'étais servi d'elle sans écouter ses sentiments, j'ai été horrible Tobio, je suis désolé.

Pendant mon discours j'avais vu les différentes expressions qui traversaient Tobio et maintenant mon Tobio-chan était en pleurs. J'avais fait un pas dans sa direction et lui avait reculé, cette vision me fit mal au cœur mais cette fois j'avais décidé de ne pas abandonné, je ne veux plus être lâche.
Je m'avançais encore d'un pas.

- Ne m'approche pas !!!

Il avait crié cette dernière phrase en essayant de calmer les larmes qui coulaient discontinuellement.

- Tobio s'il te plaît je-

- TU MENS !!!

Puis il se mit dos à moi, alors je me suis approché, c'était le moment de briser la glace. Il m'entendit sûrement approcher.

- Non, tu mens... Ne m'approche pas, tu m'as abandonné sans explications. Tu ne m'aimes pas.

Ses mots me mettaient le cœur en morceaux mais cette fois-ci je ne flancherai pas. Je me rapprocha de lui et l'enlaçait délicatement pas derrière.

- Tobio, je t'aime, je suis sincère, pardonne moi s'il te plaît.

Il se tourna vers moi et enfuit sa tête dans mon cou, ses sanglots avaient redoubler, ses larmes chaudes me faisaient frissoner. Qu'est-ce que je t'ai fait Tobio ?

- Tooru, je te déteste, je te déteste, je te déteste...

Il a continué à me le dire pendant au moins une dizaine pendant lesquelles il pleurait également. J'étais heureux parce que je savais ce que ça voulait dire. Je l'aime et il m'aime, mais à cause de moi il est malheureux. Puis lorsqu'il se calma, je relevai son visage vers le mien, je posa mes pouces sous ses yeux afin d'effacer ces dernières larmes et posa délicatement et même timidement mes lèvres sur les siennes. Il avait répondu à ce baiser immédiatement comme la dernière fois, adorable, Tobio-chan est vraiment le plus adorable. On se sépara et nous nous regardions dans les yeux, les siens étaient bouffis à cause des larmes.

- Je t'aime Tooru

- Je t'aime encore plus Tobio-chan

La réaction se fit immédiatement, il rougit et remis sa tête dans mon cou. J'étais aux anges, j'avais enfin pû dire à Tobio mes sentiments et lui également. Je me sentais sur un petit nuage. Rien ne pouvais ébranler ma bonne humeur.

???- Hum-hum

J'avais tourné ma tête assez violemment pour voir qui osait me foutre en rogne dans un moment pareil. Et là je me rendis compte que c'était la crevette (nda: la crevette c'est Hinata). Mon sourire en coin, mon regard perçant et c'est parti pour un tour.

Oikawa: OH Chibi-chan (nda: c'est toujours Hinata)

A cet instant je sentis Tobio se tendre mais je le calma en lui caressant le dos et je lui avait murmuré de ne pas s'inquiéter.

- Que fais-tu encore à Kageyama ? La dernière fois n'était pas suffisante?

Ooh la crevette est en colère comme c'est mignon.

- Je remarque que tu es un sacré pervers chibi-chan, déjà la dernière fois tu étais derrière la porte et tu écoutais tout ce qu'on faisait et aujourd'hui encore. Dis-moi, tu trouves ça normal ?

Ahah et touché il est tout rouge. Trop facile de lui faire perdre ses moyens.

- Tu racontes n'importe quoi, je m'inquiète simplement pour Kageyama.

- Pourquoi t'inquiéter !? Tobio-chan ne craint rien avec moi à ses côtés.

- C'est justement toi qui craint, Kageyama est quelqu'un de bien et toi tu passes ton temps à le faire pleurer. Il mérite mieux.

Hummm interessant, alors il l'aime vraiment.

- Par mieux, tu veux dire toi ?
Toi, la crevette ?

Hinata n'avait pas répondu et semblait encore plus rouge.
Pendant ce temps Tobio avait relevé son visage vers moi.

- Arrête Tooru, ce côté de toi je l'apprécie que quand c'est pas dirigé vers mes amis.

- Lui ? Un ami ? Tobio tu comprends là qu'il est peut-être amoureux de toi et tu veux que j'arrête ?

- Je sais qu'il a des sentiments pour moi... Mais c'est pas important.

- Comment ça pas important ? Tu te fous de moi là Tobio?

- Arrête de faire le gamin... Je règle ça moi-même et puis je suis déjà à toi et je n'aime que toi, je n'ai jamais cessé de t'aimer alors fais moi confiance.

Putain mes joues, elles doivent être toutes rouges.

- D'accord... Je t'attends dehors, ne tarde pas, on a assez perdu de temps comme ça.

Puis je l'embrassa chastement et le relacha, je pris son sac et lui mettais son manteau qu'il n'avait plus enfilé à ma venue.

- Allez ciao chibi-chan.

Je m'en allais heureux, j'adore Tobio-chan.

Ce Jour-là Où les histoires vivent. Découvrez maintenant