2.QUELQUES EXEMPLES DE DOUTE :

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2.QUELQUES EXEMPLES DE DOUTE :

Si une personne arrive et trouve l'imam en état de génuflexion (roukko), elle doit prononcer le Takbir de sacralisation (1er Allahu akbar) en étant bien debout, puis s'incliner. Ensuite, il y a forcément un des trois cas qui se présente :

1er cas :

La personne est sûre de s'être inclinée avec l'imam. Elle comptabilise ainsi la Rak'at et n'aura pas à lire al Fatiha.

2e cas :

La personne est sûre de ne pas s'être inclinée avec l'imam. Dans ce cas, elle ne comptabilise pas cette Rak'at. (Évidemment, elle complétera seulement à la salutation de l'imam)

3e cas :  

La personne doute si elle s'est inclinée avec l'imam et ainsi comptabilisera la Rak'at, ou bien si l'imam s'est relevé avant qu'elle ne s'incline et donc ne comptabilisera pas la Rak'at.

*Si la personne penche vers une situation plus que l'autre, elle doit alors se fonder dessus, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction APRES la salutation finale et saluer de nouveau.

*Cependant, si elle n'a rien manqué de la prière, elle n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.

*Si elle ne tend pas vers une situation plus que l'autre, elle doit se fonder sur la certitude (c'est à dire que la Rak'at n'est pas comptabilisée), terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction AVANT la salutation finale.

REMARQUE : Une personne doute dans sa prière, et se fonde sur la certitude ou sur la situation qu'elle fait prévaloir selon les règles précédemment citées.

*Si elle s'aperçoit que son acte coïncide avec la réalité et qu'elle n'a ni ajouté, ni diminué dans sa prière, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction selon l'avis reconnu chez beaucoup de rites car ce qui causait les prosternations (le doute) a disparu.

*D'autres, ont dit qu'elle doit faire les prosternations de la distraction pour humilier le diable comme dans le Hadith précédemment cité. Mais également car la personne a effectué une partie de sa prière en doutant. Ce dernier avis est le plus juste.

EXEMPLE :

Une personne prie et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Elle ne penche vers aucune de ces deux situations.Puis, elle considère cette Rak'at comme étant la deuxième et continue sa prière. Ensuite, elle s'aperçoit que c'était vraiment la deuxième Rak'at. Dans ce cas, elle ne doit pas effectuer les prosternations de la distraction selon beaucoup de rites et elle doit les effectuer AVANT la salutation finale selon le deuxième avis, qui est, pour moi, le plus juste.

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