Chapitre 2

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La jeune danseuse s'était revêtu, et avait toujours ce même chale autour d'elle pour cacher son identité, ainsi que sa beauté des prédateurs la nuit. Elle fut contrôler avant de sortir, mais réussit tout de même à sortir. Elle vit une des danseuses se faire arrêter par deux gardes, mais n'y prêta guère attention. Lorsqu'elle fut chez elle, elle s'affala sur son lit, et s'endormir instantanément, complètement exténuée.

Le lendemain elle donna tout l'argent qu'elle avait gagné à sa mère, et s'en alla en ville afin d'acheter un semblant de repas à sa pauvre mère. Son père était mort d'un maladie qu'elles n'avaient pu soigner, faute d'argent. Elles vivaient maintenant ensemble, en se nourrissant du salaire de la jeune danseuse. Les deux femmes pauvres étaient très complices. Elles étaient tellement fusionnelles que certain se demandait si elles n'étaient pas soeur.

La mère de Leyhel, Dalila, était une magnifique femme de seulement quarante ans. Elle était toujours dotée d'une beauté raillonante. De longs cheveux noirs et épais, de magnifiques yeux claires en amande. Sa mère était, dans son temps, la femme la plus réputée pour sa beauté. Elle était encore courtisée par certains hommes, mais la femme n'arrive plus a s'imaginer dans les bras d'un autre que son défunt mari. Un mari qu'elle avait aimée à en perdre la raison.

De son côté, Le roi jubilait de colère. Comment allait-il la retrouver ? Ses gardes lui avaient ramené la mauvaise danseuse. Elle lui avait échappé. Le roi décida de prendre contacte avec le patron des danseuses, afin de récupérer le nom de cette jeune beauté dont il n'avait fait qu'imaginer entre ses griffes.

Le jeune patron, peureux, répondit instantanément, ne se souciant pas du danger possible que courrait la jeune femme. Le Sultan ne put sortir le nom de cette jeune danseuse de sa tête.

Leyhel.

Quelle prénom magnifique. Et intéressant. Cette jeune femme était une pauvre, elle vivait misérablement. Elle n'a plus de père, et vit avec sa mère payant leur nourriture de l'argent que gagne la jeune danseuse. Fortement demandé en mariage, elle avait refusé toutes les demandes.

Le Sultan la voulait, corps et âme. C'était plus que voyant. C'était la première qui lui avait fait ressentir autant d'envie de posséder une femme. Jamais il n'avait envie d'avoir une femme autant qu'elle, pourtant, vu la beauté du Sultan au yeux vert vifs, toute les femmes d'Egypte tombaient pour lui. Mais aucune n'a réussi à la conquérir, jamais aucune. C'était pourquoi elle l'intriguait. Qu'avait-elle de plus que les autres ? Elle était pauvre, fille de danseuse sûrement, et d'ancien soldat. Une jeune femme ordinaire à la beauté hors norme.

C'était seulement sa beauté qui l'attirait ? Sûrement pas. Son regard brûlant, et provoquant qu'elle lui avait adressé. C'était cela qui l'intriguait. Oui, c'était cela.

Il en était persuadé. Sans attendre, il ordonna à ses hommes de lui apporter Leyehl. Ses gardes se précipitèrent afin de la chercher, arrivés chez les deux jeunes femmes, ils ne découvrirent que la mère sur les lieu. Il la laissèrent, voyant bien la faiblesse de la vieille femme, mais demandèrent quand même où se trouvait sa fille. Elle répondit qu'elle ne savait pas, mais demanda tout de même, inquiète, ce qu'ils voulaient à sa fille.

Les gardes ne daignèrent pas répondre, et s'en allèrent à la poursuite dans la capitale de la jeune femme au cheveux ébène. Elle était maintenant recherchée, et donc en cavale, inconsciemment. Elle qui était dans la capitale, la plus belle ville d'Égypte, à acheter des provisions pour elle et sa mère. Jamais elle n'aurait douter être rechercher. Elle marchait, sous le soleil flamboyant et brûlant du pays. Un soleil qui n'avait pourtant jamais réussi à bronzer sa peau blanche. Ses yeux bleus observaient les magnifiques toiles que sa mère avait toujours rêvé de lui offrir, sans pouvoir lui en offrir le luxe.

Semih El-Mesr : La danse du sableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant