Je ne peux pas être apprivoisée

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Alors que je partais Solar attrapa mon bras et me retourna vers elle.

Cette fois ce fut elle qui me colla à son corps et m'embrassa. Alors tout explosa en moi. J'attrapais son visage entre mes mains et approfondis le baiser. Au bout d'un moment je me détachais et gardais mes mains sur ses joues. Nos yeux imploraient des explications, ce fut elle qui se lança en premier.

_ Je suis désolée de t'avoir repoussée, j'ai été surprise et j'ai eu peur. J'attend depuis tellement longtemps que tu m'embrasse, tu peux pas savoir.

_ Je t'aime Solar, j'ai eu tellement peur que ce ne soit pas réciproque.

_ Depuis la première minute où je t'ai vu je suis amoureuse Moonbyul.

_ Je suis désolée ne n'avoir reconnue mes sentiment qu'aujourd'hui.

_ J'avais mal de te voir avec ces autres filles.

_ Plus jamais je ne te ferais souffrir, je te le promet Solar. C'est toi que j'aime, maintenant je le sais et mon cœur ne battra plus que pour toi a présent.

Nos larmes coulaient alors que nous nous disions tout se que nous devions nous dire, nous coupant parfois la parole tellement l'émotion était vive et tranchante. Après avoir déblatéré tout ce que l'on avait à dire, nous prononçâmes une phrase, juste, simple, vraie.

_ Je t'aime.

J'étais comme dans un rêve.

Ce qui était pour moi totalement impensable il y a quelques jours c'était révélé comme une évidence à mes yeux.

J'étais tombée amoureuse.

Nous nous dirigions vers la cafeteria avec Solar. Nous avions décidé de garder le secret de notre relation nouvelle.

Un sourire viens se coller sur mon visage à la pensé de ce mot : relation. J'avais été très amoureuse une fois quelques années auparavant mais Elle était partis, déménageant loin de moi. Son départ m'avais détruite et j'avais lentement sombré alors que je n'avais qu'une quinzaine d'années. Après avoir douloureusement remontée la pente, je m'étais créé une carapace enchainant conneries sur conneries. Solar avait alors fait renaitre en moi ces sentiments que je croyais perdu pour toujours.

Alors que nous nous asseyons à notre table, Jessie me lança un regard courroucé. Je tournais la tête, indifférente.

Aujourd'hui rien ne pourrait altérer mon bonheur.

Solar me sourit. Des paillettes brillaient dans ses yeux et j'adorais ça. Je me retenais de lui sauter dessus pour l'embrasser et le fait qu'elle n'arrêtait pas de se mordiller la lèvre ne m'aidais en rien.

Après le petit déjeuné nous nous séparâmes d'un regard.

Je passais la matinée dans mes pensée, consciente que cet amour allé bien trop vite mais il était tellement sincère qu'il me paraissais comme une évidence. La pause de midi arriva et je m'empressais d'aller retrouver mon petit lutin. À table je lui fit une proposition.

_ Que pense tu de sécher le cour de sport avec moi ?

_ Hum, réfléchit-elle, alléchante suggestion. Et pour aller ou miss Moon ?

_ Je sais pas, on irait se promener quelque part dans le parc ?

_ C'est d'accord. Me dit elle avec un sourire. Partons maintenant tant que le contrôle des surveillants est faible.

Nous nous levâmes et contournant la table des profs nous atteignîmes le couloir. Ainsi a l'abris des regards, je l'embrassais et commençais à courir, elle me suivi aussitôt. Je savais où je voulais l'emmener, là où, quelques heures plus tôt, j'avais pris conscience de mes sentiments.

Je courais toujours, la main de Solar dans la mienne. Lorsque nous arrivions à la lisière de la forêt, notre absence n'avait surement pas déjà du interpeller les surveillants.

Nous nous installâmes au milieu des troncs d'arbres pour discuter. Je lui tenais la main et bien vite je ne puis plus me retenir. J'embrassais son cou tendrement. De petits gémissements s'échappant de sa gorge me poussais à continuer. La poussant doucement à s'allonger je me mis au dessus d'elle, embrassant ses lèvres charnues. Je déboutonnais lentement son chemisier, caressant sa peau douce.

_ Moon je n'est..

_ Chut, je la coupais un doigt sur ses lèvre. Des voix se faisaient entendre au loin, elles nous appelaient, nous cherchaient. Mais nous étions perdu dans notre monde infranchissable.

_ Je t'aime, ne t'inquiète pas. Je chuchotais à l'oreille de ma belle pour la rassurer. Ne fais pas trop de bruit.

De là je lui retirais tous ses vêtement m'attardant sur sa peau incroyablement pale et d'une extrême douceur. Je retirais mon pantalon et le blazer que je portais sans rien dessous. J'embrassais le ventre de Solar, mes cheveux trainant sur sa poitrine. Elle respirait difficilement et sa situation ne s'arrangeât pas lorsque je descendit sur son intimité allant la chatouiller avec ma langue. Ses cris me firent sourire mais si ça continuait ainsi nous allions nous faire prendre et je n'avais aucune envie que quelqu'un brise notre bulle. Je remontais alors vers ses lèvres pour les faire taire avec les miennes. Je remplaçais ma bouche par mes doigts faisant de lents vas et viens. À chaque mouvement ma peau se frottait à la sienne envoyant des décharges électriques dans chacun de mes muscles. Je voulais qu'elle me regarde. Voir les yeux de quelqu'un qu'on aime et à qui on donne du plaisir devait être incroyable. Lorsque elle ouvris les yeux je posais mon front sur le sien.

_ Je t'aime. Lui murmurais-je. À ce moment là ses pupilles se dilatèrent et ses parois se resserrèrent autour de mes doigts. Elle était magnifique en plein orgasme. Elle calma sa respiration et revint à elle.

_ Moonbyul, je t'aime. Elle m'attira à elle pour m'embrasser.

_ Moi aussi mon amour. Je lui souris et m'allongeais à ses côtés la gardant au creux de mes bras.

_ Et..et toi? Dit-elle timidement.

_ Pour l'instant je n'est besoin de rien de plus que de toi près de moi Solar. Elle se retourna et me serra fort dans ses bras. Quand le froid se fit ressentir nous nous rhabillâmes et rentrâmes. Nous allions recevoir une punition mais se n'est pas ce qui gâchait notre bonheur.

Effectivement quand nous rentrâmes nous écopâmes d'une privation d'activités (plus longue pour moi du coup). Le comportement de Seol avait changé à mon égard, elle était moins hargneuse.

Quand arrivais la nuit je ressentis le besoin de fumer. Je quittais donc mon ange à regret en un baiser volé.

Je reçu la fumée dans ma gorge comme une libération. Ma vie avait vraiment pris un tournant différent depuis que j'étais arrivée ici. J'aimais plutôt ça.

Alors que je rentrais tranquillement je fus tiré par le bras dans un coin du pensionnat. Jessie me colla contre un mur.

_ J'ai l'impression que mon tour est arrivé. Dit-elle. Elle plaqua ses lèvres contre les miennes m'entrainant dans un baiser fougueux. Un sourire sadique se dessina sur mon visage.