Premier pas d'un puceau en Festival en 2004

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FESTIVAL DE DEAUVILLE 2004

Je suis un passionné de cinéma depuis ma jeunesse, passion qui m'a permis de m'évader des nuisances de mon enfance, de vivre des aventures à travers l'écran, de découvrir des pays, d'avoir accès à l'histoire du monde, à être amoureux des acteurs que je voyais sur cet écran noir de mes nuits blanches, sans le cinéma je ne sais pas ce qu'aurait devenu mes mille vies que l'on nous promet.

J'avais déjà rencontré des stars dans ma life, mais jamais autant en quelques jours dans ce Festival et ce durant 15 années pour le moment et j'espère encore faire de ce Festival un endroit de rendez-vous en ces fins d'été.

Dans cette chronique je vais raconter des anecdotes que j'ai vécues ou vues, des rencontres avec des stars, avec des amis ou des habitués de ce festival, mais également mes humeurs, mes déceptions, mes galères durant ces 15 années.

Tout a commencé à l'été 2004, par un heureux hasard, je me suis retrouvé pour un week-end à la Trouville-sur-Mer dans le Calvados, car un jeune acteur que je connaissais m'a offert l'accès à une chambre dans l'Hôtel Le Central parce qu'il ne pouvait pas y allez. Hop je prends un billet de train et je pars le vendredi après-midi pour profiter un peu de l'air pur de la Normandie, mais je ne m'attendais pas à que j'allais mettre mes pieds dans un monde que je ne connaissais pas, celui des festivals, mais ne soyons pas trop pressé.

Trouville comme Deauville, n'est pas une nouveauté pour moi, en bon parisien, ces stations que l'on considère comme le 21ème arrondissement de Paris a eu la visite de ma personne plusieurs fois dans les années précédentes seuls ou avec un copain. J'ai toujours trouvé cet endroit tranquille et plaisant chargé d'histoire et de rencontres historiques et notamment du cinéma comme Jean Gabin qui avait sa cabine sur la Plage de Deauville pendant 25 ans.

Alors non je n'ai pas été surpris à mon arrivée à la gare SNCF avec tous ses drapeaux américains, affiche décorum pour le Festival, oui je savais qu'il avait lieu pendant ma présence, dont c'était le dernier week-end, à l'époque il se terminait le dimanche. En passant un jour dans ce même train le cinéaste Sergio Leone était venu en train pour sa présence au Festival, donc je suivais les traces d'un génie de la caméra.

Mais au lieu d'aller voir ce qui se passait du côté de Deauville, je me réfugiais vite dans mon hôtel à Trouville, car en plus d'être aragophobe depuis un accident dans mon enfance, il faisait une chaleur intense qui me faisait fondre des quelques kilos en trop, mais surtout me mettait mal à l'aise ne supportant pas celle-ci. Malheureusement ma chambre au 1er étage de l'hôtel n'était pas climatisée et située sur une petite rue où il manquait fortement d'air. Mais bon, des bouteilles d'eau, des chips et du jambon et ma soirée était faite et sans télé en plus, donc cadeau il est vrai mais modeste, je n'étais ni au Mercure, ni au Normandy à l'évidence.

Je tente de dormir, mal avec cette chaleur, mais encore plus avec ce bruit infernal dans la rue, des cris, des lumières intenses, un brouhaha excentrique, je pensais au début que c'était la brasserie en-dessous de l'hôtel qui faisait cela, que nenni, courageux je descends rapidement en chemisette et short pour voir l'origine de ce bordel, il n'y a pas d'autres mots.

Devant le célèbre restaurant "Les Vapeurs" haut-lieu de rendez-vous des peoples, à défaut d'être   un grand endroit de la gastronomie (on y reviendra), des voitures de Police bloquaient la rue au moins une bonne centaine de personnes se trémoussaient devant la brasserie ça criait comme sur le marché aux poissons en face de la Brasserie "Qui veut de ma vedette ».

Qui pouvait être cette vedette que tout le monde hurlait son nom "Glenn, Glenn" hurlait ses gentils hurluberlus qui attendaient sa sortie, alors à l'époque pas pour avoir un selfie, cela n'existait pas évidemment, mais une photo de la Star Glenn Close en espérant une Liaison dangereuse. C'était la folie, j'étais surpris de ce bordel pas du tout organisé et je me demandais comment une star même venue de l'autre côté de l'Atlantique pouvait manger tranquillement, car pour la sortie   pas de problème, une voiture l'attendait près de la Brasserie, bon il est vrai avec plus de fans sur le capot de la voiture que de caca de mouettes, c'est dire vu où j'étais.

Je regardais cela avec un peu de surprise et surtout beaucoup d'excitation, car être à quelques mètres de Glenn Close c'était quand même la folie. Après bien deux bonnes heures, eh oui elle a pris le temps de manger son plat de crustacés et son Homard entier ou pas sans être à la table de François de Rugy pour autant, et surtout je pense un bon vin blanc du pays.

Sans surprise, étant dans un moment privé, Glenn s'est réfugié dans la voiture mise à sa disposition par le Festival dans un joyeuse bousculade digne de la sortie du nouveau smartphone de nos jours. De mon côté j'ai cru voir ses cheveux mais c'est à peu près tout. Et petit à petit, la foule s'est éparpillé et j'ai petit à petit regagné ma suite à l'hôtel, enfin suite ma chambre de 12m2 sans climatisation avec bonus de température sans augmentation de tarif.

Dire que j'ai dormi serait mensonger, car ce que j'avais vu (en réalité plus entendu) avait exciter ma passion pour le cinéma et encore si j'avais su que pendant ce festival qu'il avait dans les parages entre les cabines et les célèbres planches des stars peu connues comme Steven Spielberg, Malcom McDowel, Georges Lucas ou Michel Gondry. Que je l'avais mauvaise on est loin de ma position dans ma tête je rageais de ne pas avoir vu les cheveux de Spielberg. 

Le lendemain matin, avant mon départ pour le retour au boulot, oui il faut bien vivre, je ne suis pas une star à plusieurs millions par film, je suis allez faire un tour dans la ville de Deauville, en franchissant la douane qu'est le Pont des Belges et je me suis dirigé vers le lieu de la fête sur la salle de spectacle du CID qu'aurait bien aimé Corneille pour voir ses pièces. Beaucoup de monde dès le matin, autour de l'Hôtel Normandie des deux côtés et une queue très importante dès 8 heures du matin dans un joyeux bordel pour aller voir un film qui était projeté qu'à 11 heures.

En passant j'ai pu voir le Jury de ce festival sous la présidence de Claude Lelouch dont j'ai vu les cheveux gris (oui j'ai une obsession des cheveux) avec pour l'accompagner Anouck Aimée (évidement) Marie Josée Croze, Danièle Heymann, Diane Kurys, Jeanne Labrune, Claudie Ossart, Bettina Rheims, Mathilde Seigner et la Brune prune Lio. Bon honnêtement c'est allé très vite, même si de jeunes chasseurs d'autographes essayaient de les harponner.

Voilà ma première incursion à mon premier festival en 2004, court mais j'avais des étoiles plein la tête, même si les étoiles eux-mêmes ne se sont pas alignés pour me rencontrer, mais la partie est remise et je n'ai pas dit mon dernier mot, mais je dis cela avec le temps, mais en montant dans mon train je ne pensais pas revenir un jour en tous cas dans cette période. Mais il ne faut dire jamais.

A suivre ...



SOUVENIRS D'UN PASSIONNE  AU FESTIVAL DE DEAUVILLEWhere stories live. Discover now