SOUVENIRS D'UN PASSIONNE AU FESTIVAL DE DEAUVILLE

Festival Deauville 2005 : Le Dépucelage

Festival de Deauville 2005

Que s'est-il passé après mon voyage en train en septembre 2004 de Deauville, et bien le lundi matin j'en ai parlé au Secrétaire Général de ma boîte, lui aussi il était fou de cinéma, d'ailleurs quelques années plus tard il voulait créer une Sofica, et m'avait proposé de participer au conseil de sélection, malheureusement mal vendue auprès de nos clients, l'affaire n'a pas été dans le sac.

Donc je lui parle de ce que j'avais vu et que cela m'avait bien excité et surtout des personnes présentes que je n'avais pas vues à part leurs cheveux. Dans la conversation il m'a dit qu'il connaissait quelqu'un dans le milieu et que si je voulais y retourner, il pouvait faire quelque chose. Mon cœur a fait boum boum, car je me doutais bien que ce ne serait pas facile d'intégrer les séances avec les stars si je prenais en exemple Cannes où le Public est invité à regarder les stars de loin derrière des escabeaux.

Alors je lui ai dit (enfin mon subconscient) "Ce serait avec plaisir, merci ...

Je me suis mis à rechercher les conditions pour assister au Festival dans les meilleures conditions de prix surtout et pouvoir voir le plus de films possibles, mais suivi également cette organisation.

Et dès les premières annonces au mois d'Avril, j'ai rappelé sa promesse au Secrétaire Général, et ce n'était pas bidon, quelques jours après il m'a mis en contact avec un ami à lui , il travaillait ou avait des contacts avec Universal France, la bête que je suis a sauté sur l'occasion. Quelques temps après il m'a indiqué que si je voulais voir des films de la compétition, je devais acheter un Pass Semaine cependant les soirées étaient sur invitation et qu'il m'avait inscrit auprès du Public Systems qui gérait les potentiels clients, PS qui m'a contacté quelques temps après pour m'inscrire avec tout le lot de justificatif possible, mais j'avais ma carte d'accès.

Heureux comme tout, il me suffisait maintenant à trouver une chambre plus confortable qu'en 2004 et moins bruyante, ayant pas les moyens de me payer l'Hôtel Normandy ou Le Royal Barrière, je me décidais pour le Mercure à Trouville face au Casino que j'avais déjà fréquenté, pas donné il est vrai, mais c'est très confortable et il y a la climatisation au cas où. Le Billet de train dans la foulée tout était dans la poche, et au cours du mois d'août j'ai reçu la confirmation du Festival de mes accès.

Enfin presque , car si pour les films en journée (Cid, Morny et Casino) aucun problème je pouvais voir les films avec mon Pass, pour les soirées il fallait jouer des coudes et peut-être de son charme lol, en effet il fallait s'inscrire le matin tôt sur une liste et suivant les places il y avait un tirage au sort (Dans cette liste il y avait journaliste, photographes, société de cinéma comme moi car on me considérait comme personnel de Universal lol) , il faut dire à dire vrai que ses places étaient gratuites il fallait donc être raisonnable. Et on va laisser le hasard et Balthasar de faire les bons choix.

En attendant avec mon Pass Semaine, je pouvais voir les films en compétition, moi je petit cinéphile pour la première fois de ma life, j'étais parmi les premiers en France à voir des films en compétition, quel plaisir, on ne votait pas à l'époque directement car c'était un jury qui votait pour le public. Pas grave, je donnais mon avis à un ami Parisien qui tenait un Vidéo-Club près de chez moi, ami de classe et grand cinéphile parmi les cinéphiles, il mettait à sa sauce classieux mon avis sur ces films avec mon style un peu bourrin mais passionné.

Le reste du temps que faire car retourner à Trouville entre deux impossible car le temps entre les séances est court, déjà que c'est fatiguant (environ  3 ou 4 films par jour), faire la queue, de longues heures, courir après les séances, dès les premiers jours mon corps souffrait, mais je trouvais du plaisir à regarder c'était que du bonheur, alors la fatigue basta !!