Festival de Deauville 2006 - D'illusions Perdues à Rencontres Magique

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On continu le voyage dans mes souvenirs tant que j'en ai, en abordant mon troisième Festival avec l'année 2006, qui sera chaud très chaud ...

Après mon année 2005, il fallait trouver des solutions pour rendre plus fluide mes 10 jours sur la côte normande, tout d'abord au niveau logement, adieu Trouville et son Mercure et direction Deauville et un Hôtel Appart à deux cent mètres du Normandy et de la plage et surtout les festivités à moins de 500 mètres à la ronde. Et quand dans un festival on doit courir, faire la queue, et devoir se restaurer à moindre coût c'est l'idéal, d'autant plus que j'avais un 40m2 pour 3/4 au moins tout équipé, balcon mais pas de clim et en ce septembre 2006 cela me manquait.

Pour les accès cette fois changement de tactique, grâce à un prestataire (non pas McKinsey) interne avec qui je gérais les soirées de ma boite, il m'a fait entré dans le saint des saints du Public System qui gère le Festival de Deauville, j'ai pu passer par eux pour avoir mon Pass cette fois, mais surtout d'avoir un Pass pour les soirées avec la modique somme de 600 € (Pass compétition compris) sinon pas de soirée possible avec ce fameux carton d'invitation cher comme du caviar. Quand on aime on ne compte pas.

Donc maintenant il fallait assurer Séance des Films en Compétitions (vu tous les films) , et les films en soirées , mais là pas tous fait pourquoi alors que je paie, tout simplement car je voulais faire le tapis rouge avec le stars et c'est pourquoi grâce à deux amis (Martine et Guy hélas disparus aujourd'hui) que j'avais connus en 2005, ils m'ont montrer l'astuce de se présenter à 8 heures dans un autre cinéma de la ville (plus petit que le CID) pour la projection Presse , comme c'était et de loin jamais rempli on nous laissait entrer (on était peu au courant aussi) et il ne fallait pas que la séance soit en retard , car les films en compétition étaient à 10H30 , donc la course à l'échalote pour s'engouffrer dans une queue sous une tente avec 30° dehors et 90° sous la tente et attente interminable et évidemment pas les meilleures places. Mais là aussi c'est une question de temps, se faire des amitiés qui serviront plus tard.

Et de la patience dans les choix il en faut beaucoup, des fois réussis, des fois ratés, En ouverture on a eu le droit au film de The Illusionist de Neil Burger avec l'invisible Edward Norton qui avait du mal manger la veille car peu de contact avec le public, donc eu raison d'être dans la salle.

Par contre j'ai fait le Tapis Rouge pour le Dalhia Noir de Brian de Palma, car quand même très envie de voir le maître mais aussi Aaron Eckhart et surtout Josh Hartnett, mais hélas mal placé les voitures sont allées au bout du tapis rouge et Josh à uniquement baissé un peu la vitre, vraiment un peu. Mais j'avais vu le film le matin.

Mais ma patience ou mon flair ont été récompensées, en effet les stars restent rarement pendant les séances, et le Sieur De Palma c'était installé avec son équipe (mais pas les acteurs) sur une table d'un restaurant de la rue principale, et ou tout au bord. J'étais excité comme un fou, je me suis installé en face du restaurant et j'attendais, attendais, à un moment j'ai fait un regard à son attachée du Festival demandant s'il pouvait me signer un autographe sur un pauvre carnet (qui prendra l'eau) gentiment il posa son cigare, prend mon carnet et signe, mon cœur a fait boum boum, et pas payer je suis incorruptible.

Puis il y a eu mon gros flop, l'avant-première de Le Diable s'habille en Prada, mal placé en haut de la salle, j'ai vu la Reine que de très loin, très loin et comme pas d'appareil photo en interne, et comme après je ne l'ai jamais revu de près ou même de loin, cela été un grand désespoir.

On avait une belle occasion de faire un beau Tapis Rouge avec le film Bobby de Emilio Estevez, très bon film en passant sur l'assassinat de Robert Kennedy, car la projection presse a eu lieu dans Le CID car la copie n'était pas compatible avec les autres projecteurs mais à 8 heures du matin quand même, mais aucune équipe n'est venu.

Comme pour l'hommage au Sundance Institut mais sans la présence de Robert Redford qui finalement à ce jour n'est jamais venu à Deauville, gros manque.

On a eu une avant-première de l'étrange de The Fountain avec la présence de Darren Aronovsky qui a dédicacé sur la terrasse des exemplaires de ses dessins et photos dans un très beau livre.

Si comme d'habitude on a eu la présence de l'ambassadeur des States avec la place devant le Normandy bouclée par les Services Secrets US (lol) mais on a eu en toute décontraction la présence de Al Gore pour la vérité La Vérité qui Dérange qui sur scène c'est présenté "Je suis l'ex Futur Président des Etats-Unis"

Et surtout on avait un Hommage à la légende Sydney Pollack, grand habitué de Deauville, mais pourquoi l'hommage c'est fait non pas le soir mais à 17 heures même avec un documentaire et donc peu de personne dans la salle, les bizarreries de l'organisation malgré encore la présence de Canal Plus comme Sponsor (et cela compte)

Mais sur ce coup j'ai failli tout raté comme un benêt de haut rang, pendant une pause cet après-midi-là je me poste devant le Royale près de la plage , presque seul , seule une dame l'autre côté qui attend !! et que vois-je dans la lumière du soleil dans la ligne droite , M. Pollack et deux personnes du Festival à pied (bon le Cid est à 200 mètres) et sans garde du corps, mon corps c'est mis à trembler et se mettre en action , je demande à Sydney si je peux prendre une photo , horreur malheur les piles m'ont lâchés , je les changent et je fais la photo car oui Sidney a attendu et le pauvre c'était pas fini , je lui demande un autographe , enfin si je trouve un stylo !! c'est la femme du début qui se déplace et voyant mon malheur qui se déplace et m'en prête un. Cela à bien durer 10 minutes et Sydney toujours avec le sourire a été d'une patience extraordinaire.

C'est à partir de là que j'ai décidé de tout prévoir, stylo à profusion qui fonctionne, piles neuves, ou recharges plus tard, on ne me le refera pas ... non mais

J'ai vu aussi l'inauguration de la Place Claude Lelouch en sa présence (oh surprise lol) à l'endroit même de la scène célèbre d'Un Homme et une Femme.

Que retenir de la compétition, quelques années avant Metoo deux films qui abordent des sujets difficiles sur la pédophilie qui marquent les esprits Hard Candy avec Elliot Page et Little Children dans les deux cas Patrick Wilson au casting.

Bien aimé Twelve and Holding par Michel Cuesta (LIE) Thank Your Smoking avec Aaron Eckhard par Jason Reitman et Sherry Baby avec l'impressionnante Maggie Gyllenhaal. Par contre pas aimé Half Nelson avec la découverte de Ryan Gosling qui est parti avec le Prix du Jury et le Prix Révélation Cartier (dont le président était Christophe Honoré avec aussi Lou Doillon et Olivier Py).

Le jury de cette année autour de la réalisatrice Nicole Garcia, était entourée de Maurice Barthélémy, Amira Casar, Julien Clerc (oui mesdames) le voisin Antoine de Caunes, Emmanuelle Castro, Marthe Keller loin d'Avignon et Philippe Djian qui pouvait mesurer la température externe pas loin de son 37°2. Et puis le déjà dépressif Guillaume Canet avec son énorme pull sur le dos (et 35° dehors et un téléphone coller à l'oreille, non pas que ses agents l'appelaient toujours, non pour simplement s'arrêter avec les fans du festival pour des photos et autographes, une tactique comme une autre.

Donc ce Jury a remis le prix au film le plus applaudi du festival avec Little Miss Sunshine sans hélas l'équipe où j'ai découvert le génial Paul Dano et l'irrésistible Steve Carell, un grand moment et l'Ovation mériter, mais c'est là que j'ai compris quand un film de ce type arrive à Deauville et déjà ovationné dans d'autres Festival ne peut pas partir sans prix et même le principal, cela change la donne.

En passant pendant ce festival, où mes futurs amis me regardaient bizarrement sur les barrières du Normandie et partout ailleurs je notais mes avis sur les films vus et je les envoyais à un de mes amis qui tenaient un vidéo-club (et qui fait les beaux jours du Cercle aujourd'hui) à l'époque, et qui le postait sur son son Blog avec les rectifications nécessaires mais avec mon esprit.

Mais je vous garanti passer des longues (très longues) minutes sous des tentes pour faire la queue (certains y venaient deux heures avant) sous une chaleur torride cette année-là et même le soir au soleil couchant , cela vous donne un beau coup de soleil, un coup d'amour, un coup de je t'aime ... à profusion.

Voilà donc 2006 aura été le Festival des Illusions et des Désillusions perdues puis retrouvés, mais il fallait que je prenne bien une année de repos avant 2007 et son Big Bang ...

SOUVENIRS D'UN PASSIONNE  AU FESTIVAL DE DEAUVILLEWhere stories live. Discover now